France. Délégation aux rapatriés (1988-2002)

Si dès 1955, des structures sont créés pour l’accueil et le reclassement des Français d’Indochine, c’est avec la fin de la guerre d’Algérie, et l’afflux des rapatriés, que plusieurs structures sont mises en place. Durant l’été 1961, le secrétariat d’État en charge des Rapatriés est doté d’une administration centrale, qui a pour rôle de mettre en œuvre la loi du 26 décembre 1961 relative à l’accueil et la réinstallation des Français d’outre-mer. En juillet 1964, avec la suppression du ministère des Rapatriés, elle est transférée au ministère de l’Intérieur, où elle connaîtra diverses évolutions avant de prendre le nom de Service central des rapatriés (SCR) en 1969. Ce service a relevé durant certaines périodes du Premier ministre ou du ministère en charge des Affaires sociales. A ses côtés, la Délégation pour l’accueil et le reclassement des rapatriés (DARR) est créée le 30 décembre 1966, qui perdure jusqu’en 1991.

La Délégation aux rapatriés est ensuite instituée par le décret du 29 septembre 1988, avec pour mission la mise en œuvre des mesures de solidarité nationale décidées par les pouvoirs publics. Le délégué a autorité sur le Service central des rapatriés et la Délégation pour l’accueil et le reclassement des rapatriés, puis fin 1991, sur le nouveau Service de coordination des actions en faveur des rapatriés (SCAR) qui les remplace, et qui disparaît à son tour en 2002. Le délégué est placé auprès du ministère en charge des Affaires sociales. Ont successivement occupé cette fonction : Maurice Benassayag (1988), Guy Forzy (juin 1995), et Louis Monchovet (octobre 1997).

La DAR est remplacée par la Mission interministérielle aux rapatriés (MIR), créée par décret du 27 mai 2002.