https://rdf.archives-nationales.culture.gouv.fr/agent/007078
rdf:type
rico:beginningDate
rico:hasOrHadAgentName
rico:textualValue
rico:usedFromDate
rico:usedToDate
rico:authorizedBy
rdfs:seeAlso
rico:title
rico:hasOrHadCorporateBodyType
rico:generalDescription
Quel que soit le nom adopté, l’Assemblée possède les même droits et obligations que les CCI locales ou régionales. Cependant, à la différence de ces dernières, elle n’est pas composée d’élus directs mais de membres de droit (sauf le cas du président) par son rôle de représentation au niveau national de l’ensemble du réseau consulaire. Sorte de "confédération d’établissements publics souverains", l’Assemblée n’est donc pas le sommet d’une pyramide strictement hiérarchisée puisque CCI et CRCI restent autonomes et libres de leurs choix stratégiques. L’Assemblée n’ordonne pas, elle incite, suggère et coordonne des actions et des positions communes à toutes les CCI.
Instances statutaires
Les compétences spécifiques de l’assemblée générale, du comité directeur et du bureau sont parfois difficiles à distinguer nettement, mais dans tous les cas, c’est l’assemblée générale qui décide en dernier ressort.
rico:history
Héritière de la longue et riche histoire consulaire, l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI) trouve son origine dans la réunion du 2 octobre 1899 qui voit pour la première fois les présidents des chambres de commerce et d’industrie de France se rencontrer en vue de préparer les décisions à soumettre ultérieurement à leurs chambres respectives. C’est au cours de cette réunion que la nouvelle institution élit son bureau, présidé par Dominique Delahaye, et établit son règlement intérieur, prévoyant une session annuelle avec renouvellement du bureau. L’ordre du jour comportait l’examen des tarifs des chemins de fer, l’ajournement de la loi sur les accidents de travail et l’élection des chambres de commerce.
Cette association informelle reçoit alors le titre d’Assemblée des présidents et persiste sous cette forme jusqu’en décembre 1964. Par décision ministérielle (décret n° 64-1200 du 4 décembre 1964), le gouvernement décide d’entériner une situation de fait en droit avec la création de l’Assemblée permanente des chambre de commerce et d’industrie (APCCI). Ce décret représente un tournant historique majeur pour l’institution consulaire puisque l’APCCI se voit enfin reconnaître un statut juridique officiel en sa nouvelle qualité d’établissement public. Acquérant de ce fait une existence légale au niveau national, son audience en est confortée et elle bénéficie d’une contribution financière obligatoire de toutes les chambres de commerce afin de prendre en charge des services dont bénéficie l’ensemble de leurs ressortissants comme le Centre d’étude du commerce et la distribution (CECOD).
Depuis, l’APCCI n’a de cesse de revendiquer et de conquérir son indépendance vis à vis de la puissante chambre de commerce de Paris d’une part, comme du pouvoir politique d’autre part.
Les progrès de la construction européenne et la mondialisation croissante des échanges obligent l’Assemblée à indiquer plus clairement sa nationalité qui souffrait semble-t-il d’un manque de reconnaissance à l’étranger. Ainsi, il est décidé en 1991 d’une nouvelle appellation : Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI).
En 2012, les chambres de commerce deviennent CCI France, appellation qui remplace définitivement celle d'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie le 15 mai 2015. Cette nouvelle dénomination prévaut à partir du 17 mai 2015.
rico:hasDirectSubordinate
rico:isDirectSubordinateTo
rico:isOrganicProvenanceOf
rico:thingIsTargetOfRelation
rico:relationHasSource
rico:thingIsSourceOfRelation
rico:relationHasTarget
owl:sameAs