Institut pour la maîtrise des risques (France ; 2002-....)

Organisation interne ou généalogie

Outre le conseil d’administration, comprenant dix-sept membres, qui se réunit une fois au moins tous les trois mois et élit parmi ses membres un bureau (un président, un vice-président, un trésorier et un secrétaire général), l'IMDR comprend plusieurs comités ou commissions :

• le comité d’orientation stratégique et de suivi (COSS), composé des membres fondateurs et d’autres membres désignés par le conseil d’administration qui a pour rôle de proposer au conseil d’administration les grandes orientations de l’institut et d’évaluer ses activités ;
• le comité d’organisation du congrès bisannuel « lambda mu » (CO), qui est composé des représentants des entreprises qui sont les partenaires financiers de cette manifestation, et d’un représentant de l’institut désigné par le conseil d’administration ; son rôle est de choisir les thèmes à développer et d’assurer le suivi financier du congrès ;
• le comité de programme du congrès bisannuel « lambda mu » (CP), qui est composé d’experts volontaires et a en charge le contenu technique de la manifestation ;
• plusieurs autres commissions qui ont en charge les groupes de travail et de réflexion, les produits et la communication et le marketing.

La présidence est successivement assurée par Guy Planchette de 2002 à 2009), Jean-Paul Langlois de 2009 à 2016 et Philippe Le Poac depuis 2016.

L’Institut pour la maîtrise des risques et la sûreté de fonctionnement (IMR-SDF) prend la suite en 2002 de l'Institut de sûreté de fonctionnement, fondé en 1989 à l’initiative du ministère de l’Industrie, dans la continuité du 6e congrès de fiabilité et de maintenabilité (dit « lambda mu ») et suite à différentes catastrophes industrielles comme Tchernobyl. L'IMR-SDF est appuyé par quatorze entreprises industrielles fondatrices : Areva, EDF, RATP, SNCF, etc.

Cette association, déclarée à la sous-préfecture d’Antony le 1er juillet 2002, a pour objet d’aider les entreprises et les organismes publics à adopter une démarche préventive face aux risques, de promouvoir, rechercher et développer des outils et méthodes propres à ces domaines auprès de tous les acteurs de la sûreté de fonctionnement, de promouvoir les professionnels de cette discipline, d’assurer l'interface entre adhérents et organismes nationaux et étrangers, et de représenter les intérêts français dans les instances européennes et internationales de normalisations et réglementation.

Pour atteindre les buts qui lui ont été fixés, l’association mène différentes actions. Elle fait publier des guides techniques (« Questionnaire pour la sélection de l’intégration descommercial off-the-shelf software(COTS) », 2006), des rapports (« Les objectifs de sûreté de fonctionnement : de la spécification au retour d’expérience », 2001) et des études. Elle organise des journées d’études, des colloques (« lambda mu » les années paires et « Les entretiens du risque » les années impaires) ainsi que des séminaires (Maîtrise des risques par les méthodes bayesiennes : approche pratique et exemples d’application, 2000). Elle coordonne des travaux de recherche et anime des groupes de travail et de réflexion (GTR). Elle réalise des formations, lance et pilote des études clients et met à disposition de ses membres un service d’orientation et de documentation (le CODIT), etc.

En 2006, l’IMR-SDF fusionne avec l’Institut européen de cindyniques et devient l’Institut pour la maîtrise des risques – Sûreté de fonctionnement – Management – Cindyniques (IMDR). L’Institut européen de cindyniques, qui vise le développement en Europe des sciences du danger, est lui-même issu en 1990 de la Société pour l’avancement de la sécurité des systèmes en France (3 SF), déclarée à la préfecture de Paris le 6 mars 1974, qui change de nom en 1988 : Association pour la sûreté de fonctionnement et la sécurité des systèmes en France (3 SF).

Originellement sis 116, avenue Aristide Briand, à Bagneux (Hauts-de-Seine), le siège social est ensuite transféré 12, avenue Raspail, à Gentilly (Val-de-Marne) en 2008, puis 28, avenue du président Wilson, à Cachan (Val-de-Marne) en 2020.