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Fonctionnement du concours « Un des Meilleurs ouvriers de France ».
Les épreuves de l’examen dénommé concours « Un des Meilleurs ouvriers de France » conduisent à l’attribution d’un diplôme d’État délivré par le ministre de l’Éducation nationale depuis un arrêté de 1935. Ce diplôme atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans le domaine artisanal, commercial, de service, industriel ou agricole. Par décret n°2001-599 du 5 juillet 2001, le diplôme est classé au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. L’examen est organisé par le Comité d’organisation du concours "Un des Meilleurs Ouvriers de France" et des Expositions du Travail au moins une fois tous les quatre ans, sans que sa périodicité puisse être annuelle.
Toutes les personnes âgées de 23 ans au moins à la date de clôture des inscriptions fixée par le Comité d’organisation sont admises à prendre part aux épreuves de l’examen. En aucun cas, un candidat ayant obtenu le diplôme « Un des Meilleurs ouvriers de France » ne peut faire acte de candidature une seconde fois dans la même classe ou dans la même option de cette classe. Pour chaque classe, les sujets de toutes les épreuves de l’examen (voir article 8) sont établis par des commissions composées soit d’enseignants, de formateurs et de professionnels, salariés ou employeurs, en activité ou retraités. Ces commissions sont présidées par le Président du jury de classe. Chaque sujet de l’examen, qu’il s’agisse d’un thème imposé ou d’un projet laissé partiellement ou totalement à l’initiative du candidat, comporte une ou plusieurs épreuves pratiques qui consistent en la réalisation d’une ou plusieurs œuvres, à partir d’un sujet imposé ou d’une ou plusieurs œuvres libres intégrant des contraintes techniques.
Les candidats qui s’inscrivent au concours sont répartis dans différents groupes qui correspondent à leurs activités. Chaque groupe représente une catégorie de métier (alimentation, bâtiment et travaux publics…). Chaque groupe est ensuite divisé en plusieurs classes qui représentent un métier précis (fromagerie, menuiserie…). Le nombre de groupe et de classe et leur dénomination a évolué au cours du temps.
Chaque classe possède à sa tête un président de classe. Celui-ci élabore le sujet du concours, préside le jury de sa classe. Il assure l’animation et le bon fonctionnement dudit jury et remet au représentant du jury général présent les propositions et remarques faites par les membres du jury de la classe qu’il préside. Les différents présidents de classe sont réunis par un président de groupe qui se charge d’harmoniser et d’organiser les réunions de groupe en vu de l’organisation matérielle des épreuves.
Le jury national (de classe) est composé d'employeurs et organisations professionnelles d'employeurs, de salariés et organisations professionnelles de salariés, et de MOF, cadres ou contremaîtres par classe et d'un président. Les présidents du jury adressent leur rapport, faisant apparaître pour les candidats non retenus les causes de rejet, au COET (seul le COET établit la liste définitive des lauréats). Ils peuvent proposer une médaille d'argent aux candidats non titrés, particulièrement méritants à titre exceptionnel. Chaque président du jury peut constituer une commission d'évaluation, en sus des membres du jury et en liaison directe avec lui, à laquelle il peut confier la surveillance des épreuves, l’évaluation des méthodes de travail des candidats et de leurs œuvres.
Le jury général se compose de six enseignants, de six MOF et de six conseillers d'enseignement technologique et est présidé par un inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale. Un ou plusieurs membres du jury général, désignés par le président de celui-ci, assistent aux travaux de chaque jury national et à ses délibérations. Ils ne sont présents qu'en qualité de conseillers du président du jury national et veillent au bon déroulement des travaux de ce jury et au respect du règlement général. Ils font établir un procès-verbal à l'issue des délibérations. Le COET transmet au jury général pour examen les rapports des présidents de jury nationaux dans les huit jours suivant les délibérations de chacun d'eux. En liaison avec les présidents de jury nationaux, il établit pour chacune des classes la liste des candidats proposés à l'attribution du titre de MOF et à l'attribution de la médaille d'argent, ainsi que la liste des candidats recevant les « encouragements ».
Les épreuves du concours peuvent se dérouler en deux temps pour les catégories où le nombre de candidats est important. D’abord ont lieu des épreuves de sélection (au cours du temps, successivement appelées épreuves de première sélection, épreuves départementales ou épreuves régionales), puis des épreuves finales qui permettent d’obtenir le titre de MOF. Les épreuves qualificatives comportent, selon les classes, soit des épreuves pratiques, soit une épreuve théorique ou technologique, écrite ou orale, soit la soutenance d’un dossier, soit la conjugaison de tout ou partie de ces types d’épreuves. Pour les épreuves finales, le candidat réalise une œuvre pouvant comporter, en tout ou partie : une épreuve imposée qui, s’appuyant sur la tradition, fait intervenir des techniques nouvelles ou bien un projet « libre » destiné à permettre au candidat de composer et de réaliser une œuvre révélant la maîtrise de qualités complémentaires et personnelles à celles mises en évidence par l’épreuve imposée, ou encore une épreuve en loge, en atelier, en laboratoire, en cuisine ou sur site. Dans certaines spécialités, les candidats peuvent être amenés à réaliser tout ou partie du sujet en public (lors de l’Exposition nationale du Travail par exemple), soit directement, soit de manière différée, mention doit alors en être faite dans le sujet ou le règlement de la classe concernée. Les œuvres des lauréats des épreuves finales sont présentées à l’Exposition nationale du Travail qui suit l’examen.
Historique des groupes et classes
Les noms des groupes de métiers n'ont pour la plupart pas beaucoup évolué au cours du temps.
De l'Exposition de 1927 à celle de 1949, les noms et numéros des groupes I à X restent singulièrement les mêmes.
Groupe I « Alimentation ».
Groupe II « Bâtiment et travaux publics ».
Groupe III « Industries du vêtement de création et sur mesure ».
Groupe IV « Accessoires du vêtement ».
Groupe V « Arts et industries de la mode ».
Groupe VI « Industries textiles ».
Groupe VII « Décoration et mobiliers des habitations ».
Groupe VIII « Industries métallurgiques ».
Groupe IX « Industries mécaniques et électricité ».
Groupe X « Travail du bois ».
Les groupes suivants varient très souvent : changement de numéro de groupe, création ou suppression d'une catégorie.
Ainsi lors de l'Exposition nationale du Travail de 1924 trouve-t-on un groupe XI « Parure » pour la réalisation de peignes qui disparaît lors des Expositions suivantes. De même en 1927, un groupe XII bis a été créé pour rassembler les « collaborateurs des laboratoires scientifiques et industriels », catégorie qui comprend les aides-chimistes, les préparateurs en pharmacie, souffleurs de verre ou encore les photographes de laboratoire. Ce groupe sera supprimé l'année suivante ainsi que certaines classes de métiers, tandis que les souffleurs de verre rejoignent un autre groupe par exemple.
Lors de l'Exposition de 1933, deux groupes particuliers apparaissent : le groupe XIX « Industries parisiennes et régionales-divers » ; et le groupe XX « Commerce (section des employés) » regroupant des métiers comme comptable, directeur commercial, libraire, secrétaire. On les retrouve lors de l'Exposition suivante (1936) sous la forme du groupe XX
« Petites industries régionales » et du groupe XXI « Commerce (section des employés) ». Le groupe « Petites industries régionales » disparaît en 1939 et « Commerce » lors de l'Exposition de 1952.
L'Exposition de 1952 voit la création d'un groupe « Métiers de la France d'Outre-Mer » (groupe XVIII) qui réunit les candidats des départements et territoires d'Outre-Mer et des pays francophones. Ce groupe perdurera jusque l'Exposition de 1972.
A l'exception du groupe XVIII, les groupes restent les mêmes durant cette période, si ce n'est la disparition du groupe XVI « Pierres précieuses » en 1961 et le groupe VIII qui de « Industries métallurgiques » devient « Professions diverses » lors de l'Exposition de 1958 ; les métiers de l’industrie métallurgique se retrouvent alors au sein du groupe IX avec ceux de l’industrie mécanique. A noter que la séparation de ces deux groupes réapparaîtra par la suite.
De 1961 à l'Exposition nationale du Travail de 1994, les groupes conservent les mêmes noms. Un groupe « Professions diverses » (groupe XVI) est créé et regroupe les métiers suivants : coutellerie, instruments de chirurgie, lunetterie, optique de précision, horlogerie, armurerie, maréchalerie notamment.
Groupe II « Bâtiments et travaux publics ».
Groupe III « Métiers du vêtement de création et sur mesure ».
Groupe V « Coiffure et esthétique ».
Groupe VII « Décoration et mobilier des habitations ».
Groupe IX « Industries mécaniques ».
Groupe X « Professions diverses ».
Groupe XI « Technique de laboratoire et arts et techniques de la photographie ».
Groupe XII « Cuirs et peaux ».
Groupe XIII « Céramique et verrerie ».
Groupe XIV « Arts et métiers graphiques ».
Groupe XV « Travail artistique des métaux ».
Groupe XVI « Fleurs et paysages » rassemblant les métiers de fleuristes et d'art des jardin.
Lors de la XXIe Exposition nationale du Travail (1992-1997) et des suivantes, les groupes changent légèrement de noms et prennent la forme d'un intitulé commençant par « Métiers de... ». Afin d'être en phase avec les évolutions technologiques de certains métiers industriels et faire face à l'apparition des métiers du multimédia, de nouvelles classes sont mises en œuvre.
Groupe I « Métiers de bouche » à la place d' « Alimentation ».
Groupe II « Métiers du bâtiment et des travaux publics ».
Groupe III « Métiers du patrimoine architectural » (peintre, sculpteur ou encore graveur). Ce groupe fusionnera avec le groupe II lors de la XXIIe Exposition nationale du Travail. Le groupe III devient « Métiers de l'audiovisuel ».
Groupe IV « Métiers de l'habitation – travail du textile » (tapisserie, teinturerie par exemple).
Groupe V « Métiers de l'habitation – travail du bois ».
Groupe VI « Métiers de l'habitation – travail des métaux » (fonderie d'art...).
Groupe VII « Métiers des structures métalliques » (chaudronnerie ou encore tôlerie).
Groupe VIII « Métiers de l'industrie ».
Groupe IX « Métiers de la terre et du verre » (Céramique, verrerie, émaux...).
Groupe X « Métiers du vêtement ».
Groupe XI « Métiers des accessoires du vêtement ».
Groupe XII « Coiffure et esthétique ».
Groupe XIII « Métiers de la bijouterie ».
Groupe XIV « Métiers des techniques de précision » (coutellerie, instruments de chirurgie...).
Groupe XV « Métiers de la gravure ».
Groupe XVI « Métiers de la communication » (imprimerie, reliure, communication picturale, photographie...).
Groupe XVII « Métiers de la musique ».
Groupe XVIII « Métiers liés aux animaux ».
Groupe XIX « Métiers de l'art des jardins et des fleurs ».
Association de type loi 1901 fondée en 1961, le COET a reçu du ministère de l'Éducation nationale délégation pour organiser l'examen dénommé "Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France" dont le décret 2001-599 du 5 juillet 2001 modifié par le décret n°2009-1145 du 22 septembre 2009 fixe le règlement général. Cet examen conduit à l'attribution du diplôme d'Etat de niveau III et au titre "Un des Meilleurs Ouvriers de France".
Créé en 1935, le Comité d'organisation des expositions du travail est un organe administratif placé auprès du ministère de l’Éducation nationale et constitué d'un comité permanent des expositions du travail et d'un conseil d'administration. Il est chargé d'organiser le concours « Un des Meilleurs ouvriers de France » et les Expositions nationales du Travail qui le concluent. Il devient association de type économique et professionnel en 1961.
« La Société des Meilleurs ouvriers de France », association de type loi 1901, est quant à elle créée en 1929 pour réunir les lauréats, faire connaître les Meilleurs ouvriers de France et leur apporter son soutien. La société est reconnue d'utilité publique le 3 mars 1952.
L’Exposition nationale du Travail.
Critique et journaliste d'art, Lucien Klotz (1876-1946), sensible à la crise de l’apprentissage qui s’annonçait grave pour l’artisanat, l’industrie et les métiers d’art, lance en 1913, avec le soutien de nombreux groupements patronaux et ouvriers, l'idée de créer « une exposition annuelle du travail national à laquelle pourraient prendre part – sous réserve d'admission par un jury dûment désigné – tous les travailleurs désireux d'affronter le jugement des compétences et celui du grand public ».
Un Comité est formé, composé de Paul Templier (Président de la Chambre syndicale de la Bijouterie-Joaillerie-Orfèvrerie) comme président et Lucien Klotz comme secrétaire général. Il est décidé de demander l’appui du gouvernement afin de faire aboutir l’idée d’une exposition périodique et ainsi promouvoir une action de grande envergure en faveur du travail manuel et de l’apprentissage.
La 1ère Guerre mondiale (1914-1918) stoppe pendant un temps l’avancement de ce projet. C’est en 1919 qu’Alexis Charmeil (Directeur au ministère du Travail) apporte le soutien du gouvernement. Puis en 1920, Lucien Klotz utilise le journal Le Moniteur de l’Exportation pour propager ses idées dans les milieux patronaux et ouvriers et pour convaincre chacun de la nécessité de créer une grande Exposition du Travail où seraient désignés chaque année les Meilleurs ouvriers de France. Cela permet en 1922 d’obtenir un accord de Lucien Dior, alors ministre du Commerce, pour la création de cette exposition.
Le 21 janvier 1923, Lucien Dior demande qu’un programme et une classification soient rédigés. Ce même jour un comité d’organisation est nommé, présidé par Albert Lebrun (1871-1950), sénateur et ancien ministre, et dont Lucien Klotz est secrétaire général. C’est au début de l’année 1924 que des affiches de la Préfecture de police de la Seine, portant en-tête du Comité départemental de l’Enseignement technique, invitent les ouvriers, façonniers, contremaîtres, artisans, employés, apprentis, à venir concourir à la future Exposition. Il s’agit alors de l’Exposition départementale de la Seine. L’affiche fait savoir que celle-ci se tient à l’Hôtel de Ville, salle Saint-Jean, du 18 octobre au 23 novembre 1924.
La première Exposition nationale du Travail est inaugurée par le Président de la République Gaston Doumergue (1863-1937). Deux cents chefs-d’œuvre, venus de la France entière, y sont exposés. La distribution solennelle des récompenses a lieu le 31 janvier 1925 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne où, pour la première fois, le titre « Un des Meilleurs ouvriers de France » est attribué à 144 lauréats. Cette cérémonie est présidée par Maître de Moro-Giafferi (sous-secrétaire d’Etat à l’Enseignement technique), l’un des principaux soutiens de Lucien Klotz. Celui-ci est alors promu Secrétaire général des expositions.
Une seconde Exposition est organisée trois ans plus tard, en 1927, selon le rythme triennal initialement prévu, cette périodicité étant parfois de quatre années, exception faite d’une longue interruption entre 1939 et 1949 à cause de la 2nde Guerre mondiale. Depuis 1961, l’Exposition se déroule soit à la Porte de Versailles, soit au Parc Floral de Paris, puis elle se tient pour la première fois en province à Grenoble, en 1991.
La Société des Meilleurs ouvriers de France (SMOF).
À la suite du succès des premières Expositions du Travail est créée, en 1929, la Société des Meilleurs Ouvriers de France, qui regroupe exclusivement des lauréats ayant reçu le diplôme d’Un des Meilleurs ouvriers de France. L’initiative de cette création revient à René Petit (menuisier-ébéniste) MOF en 1927. Il regrette qu’après la remise de leur diplôme, les lauréats des Expositions rejoignent leurs ateliers et retombent dans l’anonymat et l’oubli sans avoir le moyen, ni de se connaître mutuellement, ni de valoriser leur diplôme.
Suite à un appel aux lauréats dans la presse une première réunion est organisée le 7 avril 1929. Un comité est constitué avec F. Flouret (président), L. Delombre (trésorier), René Petit (secrétaire) et la réunion suivante est programmée par publication d'une note dans divers journaux de l’époque (l’Œuvre, le Petit Parisien, l’Ami du Peuple, l’Intransigeant, le Journal, le Quotidien et le Petit Journal).
Le 26 mai, dans les locaux de la Chambre de Commerce de Paris, vingts lauréats se réunissent et nomment Georges Castelain (créateur d’impressions textiles, MOF en 1927) à la présidence de ce groupement. Le 15 juin, le comité de création de l’association voit le jour avec comme président Georges Castelain, comme vice-président pour la région parisienne René Petit et Aristide Colotte, pour la province, ainsi que Louis Madurel en tant que secrétaire et R. Falignant en tant que trésorier. Le 14 septembre, les statuts sont déposés à la préfecture et le 29 septembre 1929, le Journal Officiel les publie.
Déclarée « reconnue d’utilité publique » le 3 mars 1952, sous le n° 1016, l’association procède pour chaque poste au conseil d’administration à des élections au suffrage universel direct. Les présidents délégués de chaque département sont également élus lors d’assemblées générales départementales. Les comptes de l’association sont publiés au Journal Officiel et dans les semaines qui suivent, leur approbation est prononcée en assemblée générale annuelle. Les membres sont divisés en deux catégories : les lauréats (membres actifs) et les membres associés (bienfaiteurs, membres d'honneurs, membres auditeurs).
Le Comité d’organisation des expositions du travail (COET).
En 1961, le Comité d'organisation des expositions du travail, organe administratif, devient une association de même dénomination gardant la charge d'organiser matériellement les opérations de l'examen et l'Exposition nationale du Travail. Le COET est une association type loi de 1901.
Un comité d'organisation est nommé pour chaque concours. Les membres peuvent être reconduits pour le concours suivant. Il se compose de membres permanents : un président nommé par arrêté du ministre de l’Éducation nationale au vu d'une liste de présentation de trois noms proposés par le comité d'administration ; trois vice-présidents ; un secrétaire général, un trésorier général, un représentant de chaque ministère soutenant l'association, le directeur du conservatoire des arts et métiers.
Au titre de chaque Exposition nationale du Travail sont nommés trois représentants des organisations professionnelles d'employeurs, dont un de l'artisanat, un représentant de chacune des cinq organisations syndicales représentatives de salariés ainsi que deux représentants des groupes professionnels pour lesquels est organisé le concours et trois commissaires généraux.
Le bureau permanent est composé du président, des vice-présidents, du secrétaire général, du trésorier ainsi qu’un conseil d'administration avec au moins trois membres de l'association et des assemblées générales avec les membres titulaires et les membres adhérents.
Membres du bureau du COET de la Ière à la XXIe Exposition.
Présidents
Ière Exposition (1924) : Albert LEBRUN.
IIe Exposition (1927) – IVe Exposition (1936) : Vincent DE MORO-GIAFFERI
(Albert LEBRUN président fondateur).
Ve Exposition (1939) – VIe Exposition (1949) : Georges CONTENOT.
VIIe Exposition (1955) – VIIIe Exposition (1955) : Henri VRIGNOLLE.
IXe Exposition (1958) – Xe Exposition (1961) : Marcel LEVEQUE.
XIe Exposition (1965) – XIVe Exposition (1976) : Paul MINNOT.
XVe Exposition (1979) : André JARROT.
XVIe Exposition (1982) – XIXe Exposition (1994) : Jean RAFFARIN.
XXe Exposition (1997) – XXIe Exposition (2000) : Jean-Pierre BOISIVON.
Vice Président
Ier Exposition (1924) : M. FOUGERE, M. CONTENOT, M.MATHON, M. MASSARD, M. TAILLEDET, M. SCHWOB D’HERICOURT.
IVe Exposition (1936) : M. LUC, M. PETER.
Ve Exposition (1939) : M. LUC, M. CALLET.
VIe Exposition (1949) : M. BUISSON, M. DABOVAL.
IXe Exposition (1958) : M. BUISSON, M. MOREU.
Xe Exposition (1961) : M. MOREU, M. REVERDY.
XIe Exposition (1965) : M. MOREU, M. CAPELLE.
XIIe Exposition (1968) : M. MOREU.
XIIIe Exposition (1972) : M. MOREU, M. VATIER.
XIVe Exposition (1976) – XVIIe exposition (1986) : André BRUYERE, Maurice SINEUX.
XVIIIe Exposition (1991) : André BRUYERE, Maurice SINEUX, Robert DEULLIN.
XIXe Exposition (1994) : André BRUYERE. (Remplacement de Jean Raffarin comme président).
Secrétaire Général
Ier Exposition (1924) - VIe Exposition (1949) : Lucien KLOTZ.
VIIe Exposition (1955) - XIVe Exposition (1976) : Jeanne PELTIER.
XVe Exposition (1979) - XVIe Exposition (1982) : René BOUVART.
XVIIe Exposition (1986) - XIXe Exposition (1994) : Marius BAUDO.
XXe Exposition (1997) : Jean FERRIER.
Pour aider à l’organisation des Expositions, des commissaires généraux sont nommés par arrêté du préfet sur proposition du président du COET pour la durée du concours. Cette charge est bénévole. Elle consiste à promouvoir le concours et recruter des candidats au niveau départemental. Durant les épreuves, il est l’interlocuteur privilégié des candidats et les encourage dans la réalisation de leur œuvre. Ils se réunissent en assemblée générale afin de faciliter l'organisation du concours. Un commissaire général peut avoir un ou plusieurs commissaires généraux adjoints dont au moins un des deux est membre de la Société des Meilleurs ouvriers de France. Une association de type loi 1901 est créée auprès de chaque commissaire général avec une indépendance juridique et financière. De nos jours, on parle de commissaires départementaux et régionaux.
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travail manuel ; désignation du meilleur ouvrier de France