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Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), fils de médecin et médecin lui-même, Georges Clemenceau (1841-1929) entre dans la carrière politique au lendemain de la journée révolutionnaire du 4 septembre 1870 et devient maire de Montmartre (XVIIIe arrondissement de Paris) au moment où éclate la Commune, puis élu conseiller municipal du quartier de Clignancourt en 1871. Élu député radical en 1871, il siège ensuite à l’extrême gauche de l’Assemblée (1876), où, après s’être opposé à la politique de Mac-Mahon, il contribue à provoquer la chute de plusieurs ministères (Gambetta, 1882 ; Jules Ferry, 1885). Après avoir soutenu la candidature de Boulanger au ministère de la Guerre, il dénonce ses prétentions à la dictature. Mais, compromis dans l’affaire du scandale de Panama et accusé d’être un agent de la Grande-Bretagne, il est battu aux élections de 1893.
Rédacteur en chef au journalLa Justice, Clemenceau écrit aussi dansLa Dépêchede Toulouse, collabore également auJournal(de 1895 à 1897), àL'Écho de Paris(1897), devient éditorialiste àL’Auroreet à l'hebdomadaireLe Bloc. Ses prises de position en faveur de Dreyfus (il publie le « J’accuse » de Zola dans le journalL’Auroredu 13 janvier 1898), le ramènent à la politique. Élu sénateur (1902), il est nommé président du Conseil et ministre de l’Intérieur (1906). Il poursuit la politique de séparation de l’Église et de l’État, mais se heurte bientôt à des mouvements sociaux, organisant la répression de la grève des mineurs du Pas-de-Calais. Revenu dans l’opposition, il fonde le journalL’Homme libre(1913), qui parait sous le titreL’Homme enchaîné, au début de la Première Guerre mondiale, pour dénoncer la censure. En 1917, il est appelé par Poincaré à la tête du gouvernement et restaure la confiance de la nation en luttant contre le défaitisme (arrestation de Caillaux et de Malvy) et en obtenant des Alliés que le commandement unique soit confié à Foch. Après avoir présidé la conférence de Paris et négocié le traité de Versailles (1919), « le Père la Victoire » est battu par Deschanel à l’élection présidentielle de 1920.
Dès décembre 1918, Clemenceau fonde avec le père Brottier l'Union nationale des Combattants, qui devient dans l'entre-deux-guerres, l'une des deux grandes associations d'anciens combattants. En octobre 1921 il inaugure le monument aux morts de Mouilleron-en-Pareds, son village natal.
Clemenceau consacre la fin de sa vie aux voyages et à l'écriture. Il se rend en 1920 en Égypte, au Soudan (pour chasser le tigre), à Ceylan et en Inde ; en 1921 en Angleterre, où il est fait docteurhonoris causade l'université d'Oxford ; en 1922 aux États-Unis. Avec l'aide de Marguerite Baldensperger, de 40 ans sa cadette, à qui il écrit plus de 600 lettres, il publie notammentDémosthène(1926) ,Au soir de la pensée(1927),Claude Monet, les Nymphéas(1928).
Clemenceau est enterré à Mouchamps (Vendée).
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Georges Clemenceau est collaborateur du Journal entre 1895 et 1897.
Membre du parti radical.
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ministre de l'Intérieur
ministre de la Guerre
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