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Né en 1900 dans une famille de mineurs du Pas-de-Calais, Maurice Thorez travaille lui-même à la mine dès 1913. Militant à la Section française de l'Internationale ouvrière (S.F.I.O.), il opte pour les communistes lors du congrès de Tours de 1920 et occupe rapidement des postes importants, passant de la fonction de secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais (1923) à celle de membre du bureau politique (1925).
Emprisonné en 1929 pour agissements politiques à propos du Maroc, il profite de son isolement pour lire les œuvres complètes de Marx, d'Engels et de Lénine. Libéré en juin 1930, il devient secrétaire général du Parti Communiste Français (P.C.F.) et est élu député d'Ivry-sur-Seine en 1932. Après le 6 février 1934, il signe avec la S.F.I.O. le pacte d'unité d'action qui aboutit, en 1936, aux alliances électorales du Front populaire.
En août 1939, après l'interdiction du Parti communiste décrété par le gouvernement Daladier, à la suite du pacte germano-soviétique, Maurice Thorez prend la direction de son organisation clandestine. Recherché et déchu de la nationalité française, il passe en Belgique en novembre 1939 puis rejoignit l'U.R.S.S., en 1940, avec sa femme, Jeannette Vermeersch-Thorez. En mai 1943, Thorez participe, comme membre du bureau de l'Internationale communiste, aux travaux de la IIIe Internationale à Moscou, qui aboutissent à sa dissolution. Il ne regagne la France qu'à la Libération et prend part à son Xe Congrès du P.C.F., au cours duquel il expose son programme comprenant notamment les nationalisations et la liquidation du régime de Vichy.
Élu de nouveau député, il devient ministre d'État sous de Gaulle (21 novembre 1945-26 janvier 1946), et vice-président du Conseil des gouvernements Gouin, Bidault et Ramadier (26 janvier 1946-4 mai 1947). Au sein du gouvernement, il est principalement chargé de l'élaboration de la réforme administrative et du reclassement des fonctionnaires, qui aboutit au vote du statut de la fonction publique. Après la signature, par le président Auriol, du décret écartant les communistes du gouvernement et au terme duquel les fonctions des ministres communistes sont “considérées comme ayant pris fin ”, les communistes manifestent ouvertement leur opposition.
Thorez siège à la Chambre jusqu'en 1964 et garde la direction du P.C.F. jusqu'à sa mort, en juillet 1964.
Maurice Thorez a écrit une autobiographie,Fils du peuple(1937), etUne politique de grandeur française(1949).
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Milite au S.F.I.O puis au Parti Communiste
Dirigeant du Parti Communiste Français
Député d'Ivry-sur-Seine
Député d'Ivry sur Seine, député de la Seine (1945-1946), député à l'Assemblée nationale (1946-1965)
ministre d'Etat
Vice-président du Conseil
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