Canrobert (famille ; XVIIe-XIXe siècles)

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François-Marcellin Certain de Canrobert (1809-1895) se signale, dès 1835, par sa bravoure, en Algérie, notamment à l’assaut de Zaatcha. Général et aide de camp du prince Louis-Napoléon en 1850, il prend une part active à l’exécution du coup d’État du 2 décembre 1851. En 1854, il part en Orient comme commandant de la 1e division, est blessé à l’Alma, puis reçoit du maréchal Saint-Arnaud mourant le commandement de l’armée d’Orient. Ses difficultés avec lord Raglan, qui commande l’armée anglaise, l’obligent à passer son commandement à Pélissier en 1855. Canrobert reçoit, à son retour en France, le bâton de maréchal. Commandant du 6e corps à l’armée du Rhin en 1870, il défend Saint-Privat-la-Montagne mais doit se replier à Metz où il est fait prisonnier. Après la guerre, membre du Conseil supérieur de la guerre, il est sénateur du Lot (1876-1879) puis de la Charente (1879-1894).

François Certain de Canrobert est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie3. Il voit le jour à Saint-Céré dans le Lot, où sa maison natale subsiste et où un monument à son effigie dû à Alfred Lenoir est érigé en 1897 place de la République4. Son acte de naissance ne porte pas de particule, mais deux documents délivrés postérieurement par la mairie de Saint-Céré en font état.

À sa naissance, son père, Antoine Certain Canrobert, ancien capitaine, est âgé de 55 ans. Cet officier de l'Ancien Régime émigre en 1791 et sert à l'armée de Condé. Son demi-frère, Antoine, brillant officier issu de Saint-Cyr, est tué par un boulet de canon à Fleurus le 16 juin 1815, en combattant pour l'Empereur Napoléon Ier.

Par la sœur de son père, Marie-Louise, il est le cousin d'Adolphe et de Marcellin Marbot, devenus respectivement maréchal de camp (général de brigade) et lieutenant général (général de division) sous la monarchie de Juillet.