ℹ️
,
ℹ️
1301-01-01 (xsd:date)
ℹ️
2000-12-31 (xsd:date)
ℹ️
ℹ️
ℹ️
Lefèvre d'Ormesson (famille) (fr)
ℹ️

Au xvie siècle, Olivier Ier Lefèvre d’Ormesson (1525-1600), conseiller de Michel de L’Hospital, fut trésorier général des finances de Picardie, président de la Chambre des comptes, intendant et contrôleur général des finances (1577). De son mariage avec Anne d’Alesso, petite-nièce de saint François de Paule, sont issues les trois branches des Lefèvre : l’aînée, celle des Lefèvre d’Eaubonne, s’éteignit en 1791 après avoir fourni des magistrats au parlement ; la dernière, celle de Lezeau, disparut à la fin du xviie siècle ; la branche intermédiaire, celle d’Ormesson, compte, depuis le xviie siècle, un chancelier de France, deux contrôleurs généraux des finances, un premier président du parlement de Paris, un membre du Conseil de régence sous la minorité de Louis XV, onze conseillers d’État, quatre ambassadeurs de France.

Conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes au conseil d’État, intendant d’Amiens et de Soissons, Olivier III Lefèvre d’Ormesson (1616-1686) fut rapporteur du procès de Fouquet. Son fils, André II (1644-1684) fut avocat au Châtelet en 1666, conseiller au grand conseil en 1671, maître des requêtes en 1676, commissaire de la chambre ardente en 1679, intendant de Lyon en 1682. Marie-François de Paule Lefèvre, marquis d’Ormesson, fut conseiller au parlement (1731), maître des requêtes au Conseil d’État, président du Grand conseil (1738) et intendant des finances (1744). Louis-François de Paule (1718-1789) fut successivement avocat au grand conseil (1741), avocat général au parlement, président à mortier (1755) et premier président (1788). Son fils, Henri-François de Paule Lefèvre d’Ormesson d’Amboile (1751-1807) fut conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes (1770), intendant des finances et contrôleur général (1783). Son frère Anne-Louis-François de Paule (1753-1794), président à mortier en 1779, fut élu député de la noblesse de Paris aux états généraux. Bibliothécaire de Louis XVI en 1790, membre de l’Académie des inscriptions en 1792, il fut arrêté comme royaliste et guillotiné.

Au xxe siècle, le comte Wladimir d’Ormesson (1888-1973), homme de lettres, académicien, journaliste, fut également ambassadeur de France auprès du Vatican (1940, 1948-1956) et en Argentine (1945-1948), et président du conseil d’administration de l’Office de la radiodiffusion-télévision française (O.R.T.F.) de 1964 à 1968. Paul VI le nomma en 1968 membre non résident à Rome du Conseil de l’État de la Cité du Vatican.