Société nationale des antiquaires de France (1804-....)

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Académie celtique (fr)
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Société royale des Antiquaires de France (fr)
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Société Nationale des Antiquaires de France (fr)
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SNAF (fr)
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Société Impériale des Antiquaires de France (fr)
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L’origine de la Société nationale des antiquaires de France remonte à 1804, date de la création de l’Académie celtique, fondée par plusieurs savants et archéologues pour la recherche et l’étude des antiquités gauloises. En 1813, cette association ressent la nécessité d’élargir le cadre de ses travaux et d’augmenter le nombre de ses adhérents : elle se transforme alors en Société des Antiquaires de France, ayant pour objet, selon les statuts de 1814, les recherches sur les langues, la géographie, la chronologie, l’histoire, la littérature et les antiquités celtiques, grecques, romaines et du Moyen Age, mais principalement des Gaules et de la nation française jusqu’au XVIe siècle inclusivement. Elle reçoit le titre de « Société royale » le 5 octobre 1814, témoignage de « l’intérêt éclairé » que Louis XVIII « voulut bien prendre à ses travaux », et son règlement est approuvé par Charles X en 1829 ; reconnue d’utilité publique par décret du 4 septembre 1852, elle s’intitule « impériale » au cours de cette même année, et devient, à la chute de l’Empire, la Société nationale des Antiquaires de France, dénomination qu’elle conserve encore aujourd'hui.

Elle est composée de membres résidents, de membres honoraires et d’associés correspondants (français ou étrangers) dont le nombre évolue au cours du temps. Tous doivent être connus par leurs travaux et présentés par deux membres de l’Association ; ils sont élus après audition d’un rapport établi sur leurs titres par une commission et invités à fournir tous les ans un mémoire ou un ouvrage à la Société.

Les communications qui « apportent des lumières nouvelles sur des points inconnus ou mal étudiés », sont publiées dans les volumes desMémoires, dont le premier tome, présenté par l’Académie celtique à l’Impératrice Joséphine, paraît en 1807 et est suivi de cinq autres volumes : une seconde collection débute en 1817. Les travaux ou dissertations qui ne sont pas entièrement inédits, mais méritent cependant d’être retenus, sont résumés dans le compte-rendu du secrétaire qui, en principe, paraît annuellement dans lesMémoireset dont l’initiative revient, en 1820, à Sébastien Bottin. Ce rapport est à l’origine de l’Annuaire de la Sociétédont la publication commençe en 1847 et qui reproduit en outre des documents administratifs (statuts et règlements, listes de membres) et des biographies des membres décédés. L’Annuairecesse de paraître en 1856 et est remplacé par leBulletin, dont la publication est trimestrielle à partir de 1857 (sa périodicité, toutefois, est réduite pendant les périodes de guerre). Quant aux volumesdesMémoires, ils paraissent régulièrement à partir de 1871 ; chaque membre associé-correspondant est tenu de souscrire à leur publication, la Société en prenant pour son compte cent exemplaires.

Les ressources de la Société nationale des Antiquaires de France, souvent médiocres, proviennent des cotisations de ses membres, des droits perçus sur les diplômes qui leur sont délivrés, de la vente des publications, de subventions du gouvernement et de dons et legs d’origines diverses.

Par ses travaux et grâce aux savants qui en font partie, la Société nationale des Antiquaires de France a un rayonnement remarquable tant sur le plan national qu’à l’étranger. Qualifiée d’« antichambre de l’Académie des Inscriptions et Belles- lettres » (36AS/77, dossier 1, coupures de presse), elle compte parmi ses membres, des noms d’érudits tels que Léopold Delisle, le comte de Lasteyrie, Ernest Babelon, Héron de Villefosse, Camille Enlart, Alexandre Bertrand, etc., et parmi les plus anciens et les plus illustres, François Guizot. En liaison avec le Comité des Travaux historiques et scientifiques, elle joue un rôle important dans la coordination des travaux des sociétés savantes des départements. Une séance publique annuelle, des médailles d’or ou d’argent attribuées lors des concours dont elle propose les sujets, contribuent aussi à stimuler la recherche. La Société continue de nos jours son œuvre pour le développement de la recherche historique et archéologique. Installée à ses débuts au Musée des Monuments français par Alexandre Lenoir, son siège est transféré en 1854, après plusieurs changements, au musée du Louvre.

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Société nationale des antiquaires de France (1804-....)
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1834-05-23 (xsd:date)
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Société nationale des antiquaires de France (1804-....)
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Membre. Dates inconnues

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Société nationale des antiquaires de France (1804-....)
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Recherches sur les langues, la géographie, la chronologie, l’histoire, la littérature et les antiquités celtiques, grecques, romaines et du Moyen Age, des Gaules et de la nation française jusqu’au XVIe siècle

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1908-03-18 (xsd:date)
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Arthur de Boislisle est membre de la Société des antiquaires en 1881 puis président en 1894.

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1987-12-09 (xsd:date)
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Pierre Verlet est membre de la Société nationale des antiquaires de France (président en 1967).