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Concordia est née après la deuxième guerre mondiale d'une volonté de jeunes anglais, allemands et français de faire renaître les valeurs de tolérance et de paix par l’organisation de chantiers internationaux de jeunes volontaires. La première association nationale naît en Angleterre, Concordia France est constituée en 1950.
A son origine, Concordia apparaît comme une association marquée à droite : son siège social est situé dans les locaux du Conseil national du patronat français (CNPF). Ce positionnement évolue progressivement, notamment après 1968. Lors de l’assemblée générale de 1970 se produit une crise entre la direction et une partie de la base (animateurs et volontaires) qui l’emporte. L’association prend par la suite une orientation plus contestataire, sensible à l’autogestion et se référant de plus en plus à l’éducation populaire.
Les chantiers internationaux de jeunes et les actions de formation nécessaires à l’organisation de ces chantiers constituent sa principale activité. Dans les années 1970, Concordia axe aussi ses opérations vers l’animation en milieu rural et intervient de plus en plus auprès de petites communes. A partir des années 1980, elle développe des opérations de volontariat à long terme et des actions d’insertion socioprofessionnelle.
Dès les années 1960, Concordia met en place des antennes régionales qui sont fermées suite à la crise de 1970. Certaines se reforment rapidement sous différentes appellations. L’une d’entre elles, l’Organisation de service volontaire (OSV) devient le partenaire local de Concordia durant les années 1970, avant une nouvelle rupture et la mise en place d’une éphémère délégation lyonnaise. En Picardie, Concordia trouve un relais local auprès de l’Oise Thiérache environnement (OTE), puis du Centre d’étude et d’animation de la vie rurale (CEAVR), avant la création d’une délégation Concordia-Picardie. La principale délégation de Concordia est la délégation Sud Sud-Ouest. Elle porte un temps le nom de délégation Midi-Pyrénées, son siège étant alors à Saint-Affrique dans l’Aveyron. La défunte délégation Bourgogne (1971-1992) est un temps basée à Anost, où Concordia dirige un centre de formation et d’animation dans une ancienne école (au lieu-dit Dron). D’autres délégations seront créées dans les Alpes, en Auvergne, en Aquitaine et en Normandie. Toutes ces délégations n’ont pas d’entité juridique. Seuls les partenaires locaux (OTE, CEAVR, OSV), liés à Concordia par des conventions, ont été des associations autonomes.
Concordia est un des membres fondateurs de Cotravaux (voir notice) en 1959 et de l’Alliance des organisations de service volontaire de l’Europe de l’Ouest. Elle est également adhérente du Comité de coordination du service civil. Au début des années 1990, Concordia se rapproche de Solidarités jeunesse (publications et programmes de chantiers communs), mais la fusion ne voit pas le jour et chacune des associations reprend son autonomie.
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Association fondatrice et membre de Cotravaux.
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