Guizot, François (1787-1874)

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Guizot, François Pierre Guillaume (1787-1874) (fr)
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FrançoisPierre Guillaume Guizot (1787-1874) est né dans une famille protestante de Nîmes. Son père André, partisan des Girondins, est guillotiné en 1794. Sa mère l'élève alors à Genève. François Guizot poursuit ses études de droit à Paris en 1805 et commence à écrire dans un journal édité par Suard, lePubliciste. En 1812 il traduit un ouvrage d'E. Gibbon,Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, ce qui lui vaut d'être remarqué par Louis de Fontanes, grand maître de l'Université, qui le nomme professeur d’histoire moderne à la Sorbonne. Brièvement secrétaire général du ministère de l’Intérieur sous la première Restauration, il démissionne dès le retour de Napoléon de l'île d'Elbe et rejoint Louis XVIII à Gand à la fin des Cent-Jours pour lui proposer une politique libérale (1814-1815).

Il est ensuite secrétaire général du ministère de la Justice jusqu’en mai 1816. Membre du Conseil d’État, il devient en 1819 directeur général de l’administration départementale et communale au ministère de l’Intérieur. En juillet 1820, après l'assassinat du duc de Berry, il est révoqué du Conseil d’État en raison de ses opinions « doctrinaires » (ferme attachement à la charte constitutionnelle), et son cours à la Sorbonne est suspendu en octobre 1822. Il rédige alors ses premiers grands travaux historiques : lesMémoires de l’histoire d’Angleterreen 26 volumes, lesMémoires sur l’histoire de Franceen 31 volumes, des traductions de Shakespeare, desEssais sur l’Histoire de Franceen un volume, la première partie de sonHistoire de la révolution d’Angleterre de Charles I à Charles IIen deux volumes (1826-1827).

En 1828 Guizot est rétabli dans sa chaire de professeur et au conseil d'État. Il est élu député le 29 janvier 1830, à la faveur d’une élection partielle, dans l’arrondissement de Lisieux, siège qu'il conservera durant toute sa vie politique. L’avènement du duc d’Orléans le porte au premier rang. Dès le 1er août 1830, il est ministre de l’Intérieur et le reste jusqu’au 2 novembre. Le 11 octobre 1832, Guizot entre dans le cabinet Soult comme ministre de l’Instruction publique. Il occupe ces fonctions jusqu’au 22 janvier 1836. Guizot reprend sous Molé, jusqu’au 15 avril 1837, le portefeuille de l’Instruction publique. La principale mesure à mettre à son actif est la loi du 28 juin 1833 créant les écoles normales et l’inspection primaire et rendant obiligatoire une école primaire de garçons par commune de plus de 500 habitants. On lui doit également le rétablissement de l’Académie des sciences morales et politiques qui avait été supprimée par Napoléon Ier, la création, en 1834, du futur Comité des travaux historiques et scientifiques, ainsi qu'une Inspection générale des monuments historiques. Durant le ministère Guizot a été fondée la Société de l'histoire de France dans le but est la publication de travaux historiques ; une vaste entreprise de publication des chroniques médiévales et de documents diplomatiques est lancée aux frais de l’État. Le 15 avril 1837, Guizot quitte pour trois ans le gouvernement et occupe pendant trois ans le poste d'ambassadeur à Londres, jusqu’à la chute du ministère Thiers. Le 29 octobre 1840, François Guizot entre dans le cabinet Soult avec le portefeuille de ministre des Affaires étrangères. Il y reste à ce poste jusqu’en 1848, dirigeant de fait le gouvernement et devenant président du Conseil en titre le 18 septembre 1847.

En juillet 1847 s'ouvre la campagne des banquets, demandant des réforme électorales, auxquelles Guizot est opposé. Le 23 février 1848, Guizot annonce lui-même son renvoi à la Chambre et, le 3 mars, il s’installe en Angleterre où il reste un an. Battu aux élections du printemps 1849, il vit encore vingt-cinq ans, hors de toute responsabilité politique. Installé au Val-Richer, en Normandie, près de Lisieux, membre actif du Consistoire protestant, de l’Académie des sciences morales et politiques, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et de l’Académie française, Guizot consacre ses dernière années à un intense travail d'écriture.

François Guizot a épousé en premières noces en 1812 Pauline de Meulan (1873-1827) et en secondes noces, la nièce de celle-ci, Elisa Dillon († 1833), qui lui donna trois enfants Henriette (1829-1908), Pauline (1831-1874) et Guillaume (1833-1892). Ses deux filles épousèrent des de Witt et sa petite-fille se maria avec un Schlumberger. Guizot ne se remaria pas mais entretint pendant 20 ans une liaison avec la princesse de Lieven (1784-1857).

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Guizot, François (1787-1874)
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Guizot, François (1787-1874)
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Henriette de Witt est la fille de François Guizot.

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Guizot, François (1787-1874)
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Pauline Guizot est l'épouse de François Guizot.

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Guizot, François (1787-1874)
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François Guizot est l'époux d'Elisa Guizot.

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Ministre de l'Intérieur.

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Ministre des Affaires étrangères.

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Guizot est élu député de l'arrondissement de Lisieux en 1830.

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Il est nommé ambassadeur à Londres en 1840.

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Salvandy succède à Guizot au ministère de l'Instruction publique.