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L’Association nationale des communautés d’enfants (ANCE), est fondée le 9 mars 1949, en tant qu’association loi 1901. Le sens de « communauté d’enfants », se réfère aux villages Pestalozzi ; cette notion est définie à la réunion qui eu lieu à Trogen (Suisse) en juillet 1948 et qui donna naissance à la Fédération internationale des communautés d’enfants (FICE) sous l’égide de l’Unesco. Ne sont considérés alors comme membres actifs que « les associations éducatives ou rééducatives d’enfants à caractère permanent, tendant réellement à être fondées sur la participation active des enfants ou adolescents à la vie de la communauté, dans le cadre des méthodes d’éducation et d’instruction modernes, et dans lesquelles la vie de famille et la vie collective se combinent de diverses façons ».
Le conseil d’administration de l’association réalise très vite que l’application stricte d’une telle définition tend à limiter le nombre de ses adhérents à une poignée d’établissements. Dès 1952, l’ANCE décide de changer son orientation et d’élargir sa conception de communauté d’enfants à « toutes les collectivités permanentes d’enfants » ou « toutes les maisons ou l’instituteur et l’éducateur sont présents et exercent leur mission » afin d’arriver à « un vaste rassemblement des maisons d’enfants qui groupera des techniciens venus de tous les horizons de la profession, des maisons qui sont de véritables communautés et des maisons qui ne le sont pas, des préventoria, des aéria et des écoles de plein-air ». De plus son appel s’adresse uniquement à toutes les maisons de caractère laïque car elle cherche à prendre la tête d’un « grand rassemblement des forces laïques » en invitant parmi ses membres les représentants du Syndicat national des instituteurs, de la Ligue de l’enseignement, de la Fédération des conseils de Parents d’élèves des écoles publiques, des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active, de la Fédération des œuvres laïques, etc.
Par ailleurs, en choisissant de défendre un idéal laïque et un statut pour des éducateurs diplômés par l’Éducation nationale, l’ANCE change de stratégie. Elle s’oppose très nettement au mouvement des Associations régionales de sauvegarde de l’enfance et l’adolescence (ARSEA) qui deviennent peu à peu les bénéficiaires des politiques sanitaires et sociales. Elle entend par ailleurs réhabiliter le ministère de l’Éducation nationale, grand oublié des politiques de l’enfance inadaptée. L’obtention en 1951 d’une subvention de fonctionnement de 500.000 F de l’Éducation nationale, sur la ligne de budget du secrétariat d’État à la Jeunesse et au Sport, le rôle déterminant joué par les nombreux instituteurs détachés qui animent et souvent même dirigent les communautés d’enfants, peuvent expliquer en partie cette orientation.
En 1987, elle devient l'Association nationale des communautés d'éducatives et a pour objectif de créer toutes actions de formation destinées aux personnes travaillant dans l'éducation, l'éducation surveillée, les activités de jeunesse et l'action sanitaire sociale et médico-sociale pour enfants et adultes.
Le 9 octobre 2003, L'ANCE est mise en liquidation judiciaire par le tribunal de grande instance de Paris en raison de dettes s'élevant à deux millions d'euros, imputables à une érosion de ses recettes ainsi qu'à diverses erreurs de gestion.
Le Réseau National des Communautés Éducatives (RNCE) est fondé le 13 novembre 2003 suite à la cessation d’activité de l’ANCE.
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défendre un idéal laïque et un statut des éducateurs diplômés par l'Éducation nationale.
rassemblement des maisons d'enfants.
subvention de fonctionnement du ministère.
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