Mauroux-Fonlupt, Marie (1910-2000)

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Fonlupt, Marie Louise (fr)
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Marie Mauroux-Fonlupt est née à Brest (Finistère) en le 25 avril 1910, seconde d’une famille de huit enfants, fille de l'avocat, Jacques Fonlupt (1886-1980) et de Anne Espéraber, professeur de lettres. Son père est connu pour être l'avocat de Pierre-Mendès France durant la seconde Guerre mondial, puis député du Haut-Rhin de 1945 à 1955. La famille est arrivée à Strasbourg (Bas-Rhin) à partir de 1918. C’est en Alsace que Marie commence à faire du scoutisme, à partir de l’âge de 13 ans. Elle adhère à à la FFE (Fédération française des éclaireuses) y est active, puis elle en devient à 19 ans monitrice nationale, elle fait partie des cadres l’année suivante. Un nom de totem lui est attribué « Frétillon », auquel elle est restée toujours fidèle.

Elle a souvent insisté sur l’importance qu’a représenté le scoutisme dans sa vie, allant jusqu’à dire : « Sans ces vingt ans de formation dans la FFE, je n’aurais pas été l’inspectrice que j’ai été (…). La loi des éclaireuses est très exigeante pour soi et en même temps ouverte sur les autres, elle forge la personnalité ». Cette influence s’ajoute à celle du Sillon, qui a beaucoup compté pour ses parents et dont elle se sent l’héritière. Son père Jacques Fonlupt est un compagnon très proche de Marc Sangnier, il en est le dernier secrétaire avant l’excommunication papale de 1910. La première profession de Marie Mauroux-Fonlupt est jardinière d’enfants qu'elle exerce pendant quatre ans, après avoir suivi deux ans d’étude à Strasbourg et une année supplémentaire à Bruxelles à l’école Decroly.

En mars 1937, elle épouse un minotier du Gers, Louis Jean Mauroux. Leur vie commune est courte et mouvementée, puisque son mari est fait prisonnier dès le début des hostilités ; de retour de captivité, il entre dans la Résistance en entraînant sa femme avec lui ; de nouveau capturé, il est envoyé en déportation, d’où il ne revient pas. Veuve, Marie Mauroux-Fonlupt répond sur-le-champ à l’appel du Garde des Sceaux, Pierre-Henri Teitgen (1908-1997), qui lui propose un poste d’inspectrice à la toute nouvelle direction de l’Éducation surveillée. Pierre-Henri Teitgen est par ailleurs le mari de sa sœur Jeanne ; grand résistant, lui aussi est fait prisonnier pendant la drôle de guerre. Il occupe le poste de Garde des Sceaux de 1945 à 1948. Conscient des réformes à mener dans ce secteur, il déclare à sa belle-sœur en l’installant dans sa mission : « Quand tu es en inspection, tu es le représentant du Garde des Sceaux ». Il mise en effet fortement sur les inspecteurs pour rénover les mentalités dans le domaine de la rééducation, dans le public comme dans le privé. Marie Mauroux-Fonlupt consacre toute sa carrière à cette fonction, jusqu’à sa retraite prise en 1977. Elle est spécialisée dans l’inspection des établissements congréganistes prenant en charge les filles de Justice (placement dans un couvent pour rééducation), puis elle est formatrice des délégués à la liberté surveillée. Sur un petit carnet qui ne la quitte pas et qu’elle tient à jour jusqu’au bout, elle note ses visites d’inspection dans l’ordre chronologique. Elle milite également pour une modernisation qu’elle estime indispensable ; elle a des idées bien arrêtées sur la rééducation des filles et est à l’origine de propositions de changements pédagogiques notoires. Parallèlement elle forme des délégués à la Liberté surveillée.

Marie Mauroux-Fonlupt décède à Paris le 11 décembre 2000 âgée de 90 ans.

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1964-12-31 (xsd:date)
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Marie Mauroux-Fonlupt est membre de la FFE avant la Seconde guerre mondiale.

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inspectrice de la direction de l'Education surveillée

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inspection des établissements congréganistes.