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Jean-Étienne-Marie Portalis, né le 1er avril 1746 à Beausset (Var), fait des études au Collège de l'Oratoire de Marseille, puis dès 1765, à Aix-en-Provence, où il étudie le droit.
Avocat au barreau d'Aix-en-Provence, il exerce ses fonctions lors de plusieurs procès retentissants comme contre Beaumarchais ou Mirabeau.
En 1778, il est nommé assesseur d'Aix, poste qui est en réalité celui d'un procureur général des États de Provence, jusqu'en 1782 où il reprend ses travaux d'avocat.
À la suite de l'intervention des édits de 1788, il écrit une "Lettre au Garde des Sceaux" dans laquelle il se dresse en champion de la liberté politique.
Lors de la Terreur, Portalis est arrêté. Il est sauvé de la guillotine par la Révolution thermidorienne, mais ne sort de prison qu'en janvier 1795.
Il est élu au Corps législatif à la fois par Paris et par le département du Var. Il devient président du Conseil des Anciens et chef du parti constitutionnel. Victime des mesures prises le 18 fructidor an V par le Directoire contre l'opposition royaliste et constitutionnelle, il échappe à l'arrestation, mais doit s'exiler en Suisse, puis en Allemagne.
Le 27 décembre 1799, il est autorisé par le permier Consul à rentrer en France. Il est nommé aussitôt commissaire du Gouvernement près le Conseil des prises, puis désigné, le 12 août 1800, comme membre de la Commission de rédaction du Code civil en compagnie de Tronchet, Bigot de Préameneu et Maleville. La même année, Portalis est nommé conseiller d'État. Chargé en 1801 de toutes les affaires concernant les cultes, puis ministre des Cultes, il mène de front la discussion devant le Conseil d'État du projet de Code civil, la préparation des exposés des motifs des titres de ce Code qu'il présente au Corps législatif et la préparation du Concordat. Lors du sacre de Napoléon et de la réception du Pape, il excerce également, par intérim, les fonctions de ministre de l'Intérieur.
En 1805, malade et perdant la vue, il interrompt ses travaux. Le 1er février 1805, il reçoit le grand cordon de la Légion d'Honneur et, en 1806, est désigné pour faire partie de l'Académie française. Devenu aveugle, il continue à participer aux séances de la section de la Législation à laquelle il appartient depuis son entrée au Conseil d'État.
Il meurt le 25 août 1807, à l'âge de 61 ans après une courte maladie.
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Jean-Étienne-Marie Portalis est membre de la famille Siméon.
Jean-Etienne-Marie Portalis, conseiller d'Etat
Ministre des Cultes
Joseph-Jérôme Siméon est le beau-frère de Portalis.
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