Bureau International du Travail (BIT) (1919-....)

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: 2017-06-26, : 2017-12-06
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Le Bureau international du Travail est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du Travail (OIT), fondée en 1919 sous l’égide du Traité de Versailles, qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. La Constitution de l’OIT a été élaborée entre janvier et avril 1919 par la Commission de la législation internationale du travail. Celle-ci avait été créée par la Conférence de la Paix, réunie d’abord à Paris, puis à Versailles. Cette commission était composée de représentants de neuf pays (Belgique, Cuba, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Pologne, Royaume-Uni et Tchécoslovaquie) et présidée par Samuel Gompers, président de la confédération américaine American Federation of Labour (AFL). Arthur Fontaine, délégué par le gouvernement français, en est le secrétaire général.

La Constitution de l’OIT intègre les principes et valeurs alors promus par l’Association internationale pour la protection légale des travailleurs, fondée en 1901 à Bâle. L’idée de créer une organisation internationale dédiée aux questions du travail remonte en fait à la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle était alors défendue par deux industriels, le Gallois Robert Owen (1771-1853) et le Français Daniel Legrand (1783-1859).

La première session de la Conférence internationale du Travail, réunie à Washington en octobre 1919, adopte les six premières conventions internationales du travail, qui portent respectivement sur la durée du travail dans l’industrie, le chômage, la protection de la maternité, le travail de nuit des femmes, l’âge minimum et le travail de nuit des jeunes dans l’industrie.

Le Bureau international du Travail (BIT), le secrétariat permanent de l’OIT, s’installa à Genève dès l’été 1920. Le BIT prépare les Conférences internationales du travail et suit la ratification des conventions adoptées lors de ces réunions. Il doit favoriser les échanges internationaux sur les conditions de travail et la vie ouvrière. Le premier directeur général du BIT a été Albert Thomas.

Albert Thomas élabore une organisation partagée en trois grandes divisions : la division diplomatique dirigée par l’Irlandais Edward Phelan, la division scientifique ou division des études coordonnée à l’origine par l’Américain Royal Meeker et une division dite politique assurant le contact avec les organisations ouvrières et patronales confiée à l’Italien Di Palma Castiglione. La coordination de leurs actions est assurée par un cabinet réunissant autour d’Albert Thomas et du directeur adjoint, Harold Butler, un service des relations extérieures chargé de la correspondance avec les bureaux à l’étranger, un service des « enquêtes générales » et un service de relations avec la presse. À ce cabinet sont rattachés des services techniques concernant des sujets importants pour le BIT tels que les migrations et le chômage, les assurances sociales ou encore la mécanisation du travail.

Albert Thomas lance, dès l’automne 1920, une grande « enquête sur la production ». Cette enquête est fondée sur la collecte, à partir de questionnaires envoyés aux organisations patronales des pays membres, de données brutes sur la durée, la productivité, les conditions de travail ou encore les modes de rémunération. Edgar Milhaud est chargé de faire la synthèse des données récoltées. Ce projet rencontre l'hostilité de la Confédération générale de la production française (CGPF) qui craint un contrôle social de l’économie.

Bien que les États-Unis ne soient pas membres de la SDN, Albert Thomas voyage près de deux mois en Amérique du Nord à partir de décembre 1922, y organisant une véritable campagne de promotion de l’OIT, multipliant les contacts avec les associations américaines, qu’elles soient patronales, ouvrières, politiques, universitaires ou philanthropiques.

Au cours du mandat d'Albert Thomas, l’Organisation a connu une forte impulsion, puisqu’elle adopta 16 conventions et 18 recommandations internationales du travail en moins de deux ans. Le Britannique Harold Butler succède à Albert Thomas en 1932.

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