Louis, Joseph-Dominique (1755-1837)

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Créancier de l’État, Un (1755-1837) pseudonyme (fr)
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Louis, Baron (1755-1837) (fr)
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Ministre des finances, Le (1755-1837) pseudonyme (fr)
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Fils de Louis, avocat au parlement de Metz, et de dame Marianne Royer, Joseph-Dominique Louis (1755-1837) naît à Toul en 1755. Après des études au séminaire de Metz, il reçoit les ordres mineurs. Titulaire d’une licence de droit en 1779, il achète une charge de conseiller-clerc au Parlement de Paris, où ses aptitudes en matière financière sont vite remarquées. En 1785 il devient franc-maçon et noue connaissance avec Talleyrand, Mollien et le financier Panchaud. En 1788, membre de l’assemblée provinciale de l’Orléanais, il se prononce en faveur des réformes. Le 14 juillet 1790, il assiste Talleyrand en tant que diacre à la messe célébrée au Champ-de-Mars sur l’autel de la Patrie. Il est excommunié peu après pour avoir prêté serment à la constitution civile du clergé et abandonne alors son état religieux.

Chargé par Louis XVI de diverses missions diplomatiques, il est nommé ministre de France au Danemark en janvier 1792, poste qu’il ne rejoignit jamais en raison de l’accélération des évènements révolutionnaires. Désapprouvant le 10 août 1792, il émigre, en février 1793, en Angleterre où il est embauché comme commis à la banque Greffuhle, fonction qui lui permet d’étudier le système financier britannique.

Il rentre en France au lendemain du coup d’État du 18 brumaire an VIII et entame véritablement sa carrière politique. En 1800, il est nommé, grâce à Talleyrand, chef du bureau central de liquidation au ministère de la Guerre. Il devient trésorier de la Légion d’honneur en 1802, puis maître des requêtes au Conseil d’État en 1806. Nommé baron d’Empire le 9 décembre 1809, il devient en 1810 président du conseil de liquidation établi en Hollande et entre ensuite dans les bureaux du Trésor public en charge du contentieux. Il est nommé conseiller d’État en 1811.

A la chute de Napoléon, son ami Talleyrand le convainc d’accepter la charge de commissaire provisoire aux Finances qu’il occupe du 3 avril au 13 mai 1814 ; confirmé par Louis XVIII lors de la Restauration, il reste en poste jusqu’au 20 mars 1815. Les Cent-Jours le voient émigrer à Gand dans le sillage de Louis XVIII, mais la chute définitive de Napoléon lui rend son portefeuille de ministre des Finances le 9 juillet 1815, qu’il abandonne dès le 26 septembre de la même année pour cause de désaccord avec la Chambre des députés composée d’ultras. La crise financière le ramène le 30 décembre 1818 au ministère des Finances dont il démissionne le 19 novembre 1819 lors du retour des ultras à la chambre. Il reste toutefois ministre d’État et membre du Conseil privé jusqu’au 21 décembre 1821 et l’avènement du ministère Villèle et est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur.

Il sera nommé encore deux fois ministre des Finances sous la monarchie de Juillet, du 31 juillet au 2 novembre 1830, puis du 13 mars 1831 au 11 octobre 1832.

Ses fonctions au ministère des Finances ne l’empêchent pas de mener parallèlement une carrière de député. Il est élu pour la première fois le 22 août 1815 par le grand collège du département de la Meurthe, qui le réélit le 4 octobre 1816. Il siège au centre gauche de la Chambre.

Le 1er octobre 1821, il est de nouveau élu par le 1er arrondissement électoral de la Meurthe. Son opposition au ministère Villèle lui vaut d’être battu aux élections le 25 février 1824, mais il retrouve son siège de député le 17 novembre 1827, ayant été élu dans le 8e arrondissement de Paris. Le 23 juin 1830, c’est à Château-Salins qu’il gagne son siège. Enfin, le 23 septembre 1831, il est élu pour la sixième et dernière fois par le 4e collège de la Marne en remplacement de Casimir Périer qui avait opté pour Paris.

Le 11 octobre 1832, Louis-Philippe le nomme pair de France à son départ du ministère : il siège dès lors jusqu’à sa mort à la Chambre des pairs.

Il meurt le 26 août 1837 à Bry-sur-Marne, à l’âge de 81 ans.

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ministre des Finances (9-26 septembre 1815, 30 décembre 1818-19 novembre 1819, 31 juillet-2 novembre 1830, 13 mars 1831-11 octobre 1832)

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Député de la Meurthe (1816-1824), du 8e arr. de Paris (1827-1830), de la Marne (1831-1834)

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