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Guy Vourc’h, aîné des neuf enfants d’Antoine et Marguerite Vourc’h, voit le jour le 2 mars 1919 à Plomodiern (Finistère), où son père s’est installé comme médecin en 1913. Après son baccalauréat, il entreprend des études de médecine à Paris, sous le parrainage bienveillant du physiologiste René Gayet, ami de sa famille.
En septembre 1939, il est mobilisé à Nantes (Loire-Atlantique) comme infirmier puis muté à sa demande au peloton des élèves-officiers d’infanterie à Fontenay-le-Comte (Vendée). Le 17 juin 1940, l’allocution radiodiffusée du maréchal Pétain annonçant la demande d’armistice le révolte et il décide de partir pour l’Angleterre.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il fait l’acquisition d’un bateau, baptisé « La Petite Anna » et s’embarque le 20 octobre 1940 avec son frère Jean et quatre amis, dont Robert Alaterre. Après une panne de moteur et une longue dérive dans l’Atlantique, les jeunes gens sont recueillis par un chalutier anglais le 31 octobre et accueillis à Londres par Honoré d’Estienne d’Orves. Jean Vourc’h est envoyé en Afrique, tandis que Guy rejoint le camp de Camberley avant d’être affecté à Bedford, dans un service de propagande radiophonique.
Frustré de n’être pas parachuté en France, où ses parents, depuis Plomodiern, se sont engagés dans la Résistance au sein du réseau Johnny, il réussit à intégrer une unité combattante, le 1er Bataillon de fusiliers marins commandos (BFMC) commandé par Philippe Kieffer.
Le 6 juin 1944, Guy Vourc’h participe au débarquement en Normandie à la tête d’une compagnie de fusiliers marins, avec son frère Yves. Blessé, il est rapatrié en Angleterre pour y être soigné mais repart au combat en Normandie dès le 4 août 1944, avant de prendre part le 1er novembre 1944 à l’assaut de Flessingue (Pays-Bas). Il apprend peu après le décès, le 29 août 1944, de son frère Jean Vourc’h, engagé dans la campagne de Normandie avec la 2e DB. Ce dernier sera fait Compagnon de la Libération en mars 1945.
De retour à la vie civile, Guy Vourc’h épouse en 1946 la fille de René Gayet, Brigitte, sœur du Compagnon de la Libération Alain Gayet, et reprend ses études de médecine, se spécialisant dans l’anesthésie dont il devient l’un des pionniers. En charge dès 1953 du premier département français d’anesthésie à l’hôpital Foch de Suresnes, où il effectuera toute sa carrière, il fait rayonner sa discipline en France et à l’étranger, au travers de ses enseignements, de ses publications scientifiques et de son appartenance à de nombreuses sociétés savantes.
Il décède le 3 juillet 1988 et est inhumé à Plomodiern.
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