Radiguer, Alain (1915-1990)

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Lorsque survient la Seconde Guerre mondiale, Alain Radiguer, né le 11 décembre 1915 au Vésinet (Yvelines), et fondeur de profession, est gérant de la société Radiguer & Cie, installée rue Sainte-Cécile dans le neuvième arrondissement de Paris et chargée de commercialiser les machines et outils nécessaires à l'imprimerie et à la reliure, ainsi que les caractères de la fonderie Caslon.

Recruté par l’imprimeur Jacques Grou-Radenez, Alain Radiguer rejoint en mars 1942 le mouvement de résistance Défense de la France. Il est alors tout désigné pour aider l’organisation à professionnaliser son journal, afin d’en accroître le tirage et d’en améliorer la qualité d’impression. À cette fin, il fournit au mouvement, souvent à titre gracieux, une grande quantité de matériel d’imprimerie, caractère typographiques, caoutchouc, presses et clicheuses, utilise ses relations professionnelles pour obtenir le papier et l’encre indispensables et forme aux bases de la typographie ses camarades chargés de la composition du journal. Il prête aussi main forte aux ateliers clandestins de Défense de la France disséminés en région parisienne.

Son épouse, Marie-Cécile Radiguer, membre elle aussi, comme sa sœur Marie-Marguerite Houdy, de Défense de la France, participe dans un premier temps à la diffusion du journal, puis s’engage en février 1943 au service des faux papiers. En juin 1944, le couple rejoint le maquis de Seine-et-Oise nord, placé sous le commandement de Philippe Viannay, fondateur et chef du mouvement. Alain Radiguer y est chargé, avec son adjoint Jacques Richet, d’un secteur situé dans la région de Magny-en-Vexin (actuel Val-d’Oise). Le 29 août 1944, à la tête de son corps franc, il affronte les Allemands à Arthies.

Décoré de la médaille de la Résistance en mars 1947, chevalier de la Légion d’honneur en 1952, Alain Radiguer est décédé le 31 janvier 1990 à Kervoyal (Damgan, Morbihan).

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