Cabinet des généalogistes de l’ordre de Malte (XVIIIe siècle-XIXe siècle)

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: 2020-06-18, : 2020-06-22
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Cabinet des archives de l’ordre de Malte (XVIIIe siècle-XIXe siècle) (fr)
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Cabinet des archives de l’ordre de Malthe (XVIIIe siècle-XIXe siècle) (fr)
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Cabinet des généalogistes de l’ordre de Malthe (XVIIIe siècle-XIXe siècle) (fr)
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Le cabinet des généalogistes de l’ordre de Malte paraît avoir été formé à la fin du XVIIIe siècle par Bertrand de Lacroix (père), dont la biographie est mal connue. Généalogiste de l’ordre de Malte pour les trois langues de France (…1750-1789…), il possède notamment des manuscrits des Chevillard, généalogistes du roi. Il constitue un fonds de pièces justificatives parallèle aux procès-verbaux des preuves de noblesse conservés dans le fonds du grand prieuré de France. Au début de la Révolution, Bertrand de Lacroix se fait éditeur duJournal de la noblesse(1790-1792), puisJournal universel des cours, états et républiques de l’Europe(1792). Saisi à la Révolution et déposé à la Bibliothèque nationale le 19 septembre 1792, son cabinet se compose alors « d’environ 300 cartons, boîtes ou portefeuilles, dont la commission administrative de Paris se proposait bien de faire faire le triage, conformément aux lois du 16 mai et du 26 juin 1792 », ce qui ne se fait finalement pas, de sorte que le cabinet de Bertrand de Lacroix est rendu sans mutilation à son ancien propriétaire le 21 mai 1808. Son fils le chevalier Bertrand de Lacroix, se dit après lui archiviste et généalogiste de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. Il publie, sous la Restauration, plusieurs plaquettes publicitaires pour les « Archives généalogiques », avec des instructions pour les personnes qui désirent se faire admettre dans l’ordre de Malte, notamment en 1822 et en 1824-1825. Il fait encore paraître à la même époque le prospectus d’unArmorial général de l’ordre de Maltequi donne une idée de ce que contenait alors son cabinet. Les pièces issues de ce fonds portent un cachet aux armes de l’ordre entourées de la légende « Archives de l’ordre de Malthe » (à l’encre bleue ou parfois noire). Au début des années 1840, le titre d’archiviste ou de généalogiste de l’ordre de Malte est revendiqué non seulement par plusieurs érudits, tels que Nicolas Viton de Saint-Allais (auteur d’un nouveauCatalogue général et alphabétique des familles admises dans l’ordre de Malte) et Claude Drigon de Magny, mais même par le grand bailli de l’ordre lui-même. C’est finalement le marquis de Magny qui est très officiellement nommé juge d’armes de l’ordre de Malte pour le royaume de France en 1845 et qui entre, par dévolution ou par achat, en possession d’une partie importante des archives constituées par ses prédécesseurs. Il écrit d’ailleurs dès 1843, en tant que secrétaire général du Collège héraldique, avoir « retrouvé » (et acquis ?) les preuves authentiques et originales faites par 3 800 chevaliers de l’ordre. Dès le milieu du XIXe siècle, le cabinet des généalogistes de l’ordre de Malte ne semble donc plus exister en tant que tel. Le comte Léon de Givodan, président du Collège héraldique de France, se dit lui-même chevalier et juge d’armes de l’ordre de Malte en 1861. La liste des dossiers de preuves pour l’ordre de Malte intégrée aux Archives de la noblesse et du collège héraldique est publiée par Gaston Du Boscq de Beaumont en 1909.

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