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Né en Égypte dans la ville du Caire, en octobre 1872 sous le nom de Paul Ibrahim Olagnier-Bey, fils de Marie Eugène Olagnier-Bey (1838-1884) citoyen français et de Marie Marguerite Bourgeois (1844-1906) native d'Elbeuf (Seine-Maritime).
Son père est alors secrétaire de la présidence du conseil des ministres en Égypte et ensuite conseiller politique auprès du Khédive Ismaïl Pacha (1830-1895) qui régente l'Égypte de 1863 à 1879, et a été élévé à la dignité de « bey ». Sa mère est une musicienne célèbre connue sous le nom de Marguerite Olagnier. Après la chute d'Ismaïl Pacha, Marie Eugène est de retour à Paris avec sa famille, puis il quitte les affaires publiques pour se consacrer au journalisme.
En novembre 1892 Paul Ibrahim s'engage volontairement dans l'armée pour 3 ans, au 26e régiment d'artillerie et devient lieutenant de réserve. Devenu avocat et docteur en droit (1899), maître Paul Olagnier plaide notamment dans les affaires Benoist-Dumas (succession du gouverneur de l’Inde française), Cheïk-Saïd (projet d’établissement français en Mer rouge à l’entrée du golfe d’Aden) et Saïd-Ali (sultan de la Grande-Comore accusé d’avoir commandité un attentat contre Hublot, résident de France aux Comores, en 1895).
En 1919, il se présente aux élections dans la Seine (1er secteur) sur la liste patronnée par l’Action Française.
Il est également homme de lettres et à ce titre collaborateur du journal l'Action française. Paul Olagnier a laissé de nombreuses œuvres à la fois historiques (Les Jésuites à Pondichéry en 1932), juridiques (Le Droit des artistes interprètes et exécutants, en 1936,Le Droit des savants, en 1937), artistiques (Surl’esthétique, en 1942), et politique (Les trois Allemagnes, en 1946).
En juin 1908, il épouse, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Sophie Marie Angélique Queyroul (1884-1951), dont il a deux filles, nées respectivement en 1909 et 1911.
Par décret du 9 novembre 1927 il est fait chevalier de la Légion d'honneur et par ailleurs détient les palmes académiques.
Paul Olagnier s'éteint à son domicile parisien fin mars 1949 et sa veuve deux plus tard en mai 1951, également à Paris.
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avocat à la cour d'appel de Paris.
ouvrages d'histoires ou juridiques.
auteur d'articles dans les journaux Gil Blas et l'Action Française.
membre de l'Action Française et candidat aux élections (1919) dans la Seine (1er secteur).
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