Esclaibes (famille d’ ; 1201-....)

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: 2020-07-01, : 2020-07-07
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Esclaibes d’Hust (famille d’) (fr)
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Esclaibes de Clairmont (famille d’) (fr)
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Les Esclaibes sont une famille de noblesse subsistante d’extraction chevaleresque connue dès le XIIIe siècle dans le Hainaut (commune d’Éclaibes, Nord). Ils portent « de gueules à trois lions d’argent couronnés d’or, 2 et 1 ». Fils de Gérard Ier, Gérard II d’Esclaibes, seigneur d’Esclaibes, est en 1362 grand-bailli du Hainaut. Il a trois fils : Fastré, seigneur d’Esclaibes, prévôt du Quesnoy, auteur de la branche aînée qui perdure jusqu’au XVIIIe siècle ; Jacques, seigneur de la Barrière, dont la descendance s’éteint en la personne de sa petite-fille, Éléonore, femme d’Othon d’Ittre ; Gérard III, auteur de la branche cadette aujourd’hui seule subsistante, qui épouse une riche héritière du Cambrésis. Leur fils, Jean d’Esclaibes, épouse Jeanne d’Avesnes-les-Haubert, qui fait entrer dans le patrimoine familial la seigneurie de Clairmont à Béthencourt (Nord). Au début du XVIIe siècle, cette branche avait pour chef Adrien d’Esclaibes (mort en 1613), seigneur de Clairmont, gouverneur du Quesnoy, auteur de poésies et de relations de voyage. Le fils de celui-ci, Robert d’Esclaibes (1578-1661) fait une carrière dans les armes et laisse sous le titre deMémoriauxun récit des événements militaires auxquels il a assisté. Son fils, Charles-Antoine d’Esclaibes, comte de Clairmont, épouse en 1659, Marie Alexandrine Françoise Basta, comtesse d’Hust et du Saint-Empire, descendante du général Georges Basta († 1607) qui, en récompense de ses exploits militaires, avait reçu de l’empereur un diplôme de comte d’Hust (Zélande) « transmissible à ses descendants de l’un et l’autre sexe », raison pour laquelle, depuis cette alliance, tous les représentants de la maison d’Esclaibes prennent les titres de comte et de comtesse d’Hust et du Saint-Empire jusqu’au XXe siècle. Leur fils Georges Ferdinand d’Esclaibes d’Hust († 1727) est le père de Ferdinand Joseph d’Esclaibes d’Hust († 1762). De ses deux fils cadets descendent deux rameaux. Le premier est issu de Théodore Ferdinand d’Esclaibes d’Hust (né en 1749) qui vient se fixer aux confins de la Champagne et de la Bourgogne ; son fils Louis Auguste Marcel d’Esclaibes d’Hust († 1845), polytechnicien, colonel d’artillerie, chevalier de Saint-Louis et agronome, épouse Clémence Bichet d’Isômes, héritière de Chalancey, dont sont issus plusieurs officiers militaires, notamment Raymond-François d’Esclaibes d’Hust (1836-1910), général de brigade ; ce rameau s’éteint en ligne masculine avec le sous-lieutenant Raymond d’Esclaibes d’Hust (1897-1916), mort à la guerre. Resté dans le Nord-Pas-de-Calais, le second rameau, actuellement subsistant, est issu de Pierre Alexandre Adrien d’Esclaibes d’Hust (1757-1826), émigré, d’où Léon Charles Antoine d’Esclaibes d’Hust (1811-1882), bâtonnier à la cour d’appel de Douai. Fils de celui-ci, Henri Victor Léon d’Esclaibes d’Hust (1845-1907), général de brigade, est le père de Pierre Amable Joseph Marie d’Esclaibes d’Hust (1874-1914), capitaine d’infanterie mort à la guerre, et d’Adrien d’Esclaibes (1882-1945), avocat, chevalier de Malte, résistant et mort en déportation.

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Esclaibes (famille d’ ; 1201-....)
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