Orléans, Ferdinand-Philippe Louis Charles Henri Rosolin d’Orléans (1810-1842 ; duc d’)

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Orléans, Ferdinand-Philippe d’(1810-1842) (fr)
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Le 3 septembre 1810, naît à Palerme, en Sicile, le fils aîné du duc et de la duchesse d’Orléans. Prénommé Ferdinand, en hommage à son grand-père maternel, il est titré duc de Chartres. La chute de Napoléon Ier permet à la famille d’Orléans de rejoindre la France et de retrouver le Palais-Royal. Cependant, les Cent-Jours la poussent de nouveau à l’exil en Angleterre d’où ils reviennent en France seulement en 1817.

L’éducation du duc de Chartres est suivie de près par ses parents et on lui donne pour précepteur, Dupart puis Boismilon. En 1819, il est envoyé au collège Henri-IV pour suivre les cours au milieu d’autres jeunes garçons de son âge, le duc d’Orléans voyant là une formation utile pour l’héritier présomptif, le futur Charles X n’ayant pas de petits-fils. Sa scolarité est assez médiocre puis s’améliore. Il tisse des liens d’amitié avec le futur baron Haussmann, le fils du prince d’Eckmühl, Alfred de Musset. D’autres professeurs sont engagés par le duc d’Orléans tels que Arago pour les mathématiques, Michelet pour l’histoire, Redouté et Scheffer pour le dessin. Une attention particulière est portée à l’apprentissage des langues étrangères et des arts d’agrément où Chartres développe un talent pour la lithographie, ainsi qu’aux usages mondains (théâtre, opéra, visites d’ateliers d’artistes). Une complicité se crée entre Alexandre Dumas, secrétaire de la chancellerie d’Orléans, et le duc de Chartres. La formation militaire du duc de Chartres commence à l’École polytechnique puis il est affecté comme sous-lieutenant aux hussards à Lunéville. Il y travaille la tactique et la stratégie.

Lors de la Révolution de Juillet en 1830 et de l’avènement de Louis-Philippe, le duc de Chartres devient duc d’Orléans et l’héritier de la couronne. L’année suivante, il reçoit son baptême du feu en Belgique, dans le conflit qui oppose les indépendantistes belges aux Hollandais. Le duc y gagne son grade de général. En 1832, il participe au siège d’Anvers avec son frère Nemours. Il est ensuite envoyé à Lyon pour mater la révolte des Canuts, où il parvient à se concilier les deux partis des patrons et des ouvriers. En 1835, il embarque à Toulon pour l’Algérie, en vue d’aider à sa pacification. Il participe aux deux campagnes de 1837 et 1839, où il se distingue à la prise de Mascara et lors du passage du défilé des Portes de Fer contrôlé par l’émir Abd-el-Kader. Sa valeur militaire et la simplicité de ses manières sont admirées de tout Paris.

Le 30 mai 1837, il épouse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), fille du grand-duc et de son épouse Caroline de Saxe-Weimar, à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois. Cette union est le prétexte pour faire admirer le château de Versailles restauré par Louis-Philippe, lors de réceptions grandioses. En 1838, naît Louis-Philippe, comte de Paris, et en 1840, c’est au tour de Robert, duc de Chartres. Le duc d’Orléans prend ses distances avec la politique de son père en penchant du côté du libéralisme. Tous les espoirs d’une société en faveur du progrès reposent sur le prince héritier. Sous l’influence du général de Flahaut, de Thiers et de Rémusat, le duc d’Orléans se heurte à son père. Il poursuit ses missions en Algérie, notamment en 1839, mais ses retours à Paris sont l’occasion de reprendre une vie mondaine active, faite de raffinement et de soutien aux artistes, écrivains et compositeurs. Cependant, un accident de voiture sur le chemin de Neuilly entraîne la mort du duc d’Orléans, le 13 juillet 1842. L’héritier du trône a donc 4 ans. Un service funèbre grandiose a lieu à Notre-Dame de Paris et l’inhumation se fait dans la chapelle du château de Dreux.

Le prince est regretté de toute la population française et des hommages ont lieu partout. En mai 1843, la ville d’Asnam en Algérie est rebaptisée Orléansville, tandis que son nom est donné au bataillon de chasseurs à pied, ancêtre de la Légion étrangère. Cette même année, est consacrée une chapelle funéraire à l’endroit de l’accident, chapelle dont les vitraux sont réalisés par Ingres.

Son épouse se consacre dorénavant à l’éducation de ses fils et travaille à faire reconnaître la légitimité de son fils comme prétendant au trône de France, depuis l’abdication en sa faveur de Louis-Philippe en 1848. C’est pour cette raison qu’elle s’oppose aux projets de réconciliation dynastique avec le comte de Chambord, prônée par ses beaux-frères. Elle meurt le 17 mai 1858, à Richemond, en Angleterre.

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Orléans, Ferdinand-Philippe Louis Charles Henri Rosolin d’Orléans (1810-1842 ; duc d’)
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Charles d'Orléans est l'aide de camp du duc d'Orléans.

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Le duc d'Orléans est membre de la famille d'Orléans.

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Louis-Philippe est le père de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans.

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Louis-Philippe d'Orléans est le grand-père de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans.

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Le duc d'Aumale est le frère de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans.

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La duchesse d'Orléans est la grand-mère de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans.

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Marie-Amélie est la mère de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans.

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Le duc d'Orléans est le frère de Louise d'Orléans, reine des Belges.

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Le duc d'Orléans est le frère de Marie d'Orléans, duchesse de Wurtemberg.

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Le duc d'Orléans est le frère d'Antoine d'Orléans, duc de Montpensier.

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Le duc d'Orléans est le frère de Clémentine d'Orléans, princesse de Saxe-Cobourg.

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Le duc d'Orléans est le frère de Louis d'Orléans, duc de Nemours.

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Orléans, Ferdinand-Philippe Louis Charles Henri Rosolin d’Orléans (1810-1842 ; duc d’)
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Le duc d'Orléans est le beau-frère de Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, duchesse de Nemours.

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Le duc d'Orléans est l'époux d'Hélène de Mecklembourg-Schwerin.

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Le duc d'Orléans est le père de Robert d'Orléans, duc de Chartres.

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Le duc d'Orléans est le beau-père de Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres.

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Le duc d'Orléans est le grand-père paternel d'Henri d'Orléans.

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