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La famille Éloffe est originaire de Franche-Comté. Jean François Éloffe, né à Vesoul en 1707, fils cadet de Jean Nicolas Éloffe, éperonnier, et d’Élisabeth Prevostet, est maitre éperonnier ou maître serrurier. Il épouse en 1742 Marie Jeanne Claude Tremond, fille aînée de Jean François Tremond, maître perruquier de Besançon.
Son fils Jean-Charles Éloffe (1749-1844) s’installe à Versailles vers 1776, comme garçon perruquier ; l’une de ses soeurs aînées, Anne Eleonore, née en 1748, l’accompagne et s’emploie comme ouvrière en robes. En 1777 Jean-Charles Éloffe se déclare valet de chambre du vicomte de Noailles et en 1781 bourgeois demeurant au grand commun à Versailles. Il épouse le 13 novembre 1782 Adélaïde Henriette Damoville (1759-1805), fille d’un père perruquier à Paris, ouvrière en modes à Versailles chez Anne Marie Perrotin dite Mme Pompey, marchande de modes de la reine. Jean-Charles Éloffe achète la charge de maitre perruquier en 1783 ; Il se dit ainsi dès le 22 août maître coiffeur de dames ; en 1786 coiffeur de la comtesse d’Artois. Le 9 janvier 1787, M. et Mme Pompey cèdent leur fonds de commerce au couple Le Cointe (leur nièce Marie Anne Derlon et Adrien Le Cointe) et au couple Éloffe. Dès lors Jean-Charles Éloffe renonce à son activité de maître perruquier pour se consacrer pleinement à celle de marchand de modes et s’intitule marchand de modes de la reine. Sous la Révolution, entre décembre 1789 et novembre 1791, les Éloffe quittent Versailles et s’installent à Paris, rue du Bac. En août 1790 Adrien Le Cointe se sépare de son associé et achète une boutique de marchand limonadier. A partir d’août 1792 Éloffe s’intitule marchand mercier.
Jean-Charles Éloffe et son épouse Adélaïde Henriette Damoville ont quatre enfants : Anne Marie Antoinette (1783-1784) ; Flore Adélaïde Françoise (1786-1849) ; Adrien Charles (1788-1811) et Jean-Baptiste Auguste (1793-1871). Ce dernier reprend le fonds de commerce de son père en 1818, à l’occasion de son mariage avec Julie Aimée Decaluwe. Sa sœur Flore Adélaïde Françoise Éloffe (1786-1849), épouse en 1812 Claude Richard Mathieu (1775-1843), ouvrier horloger, originaire de Troyes.
Leur fils, Jean Charles Richard Mathieu (1813- 1879) est conducteur des travaux de Chemin de Fer à Montereau. Il épouse en 1842 Françoise Mélanie Jeulin (1819-1906).
Julien Albert Célestin Mathieu (1855-1923), leur fils, est notaire au Touvet de 1882 à 1890, puis agent de change à Toulouse de 1890 à 1892. Il part ensuite à Panama d'où il reviendra en 1896. Après un séjour à Paris puis à Lyon, il s'installe à Domme (Dordogne). Il se marie en 1883 avec Sophie Marie Louise Bourdis (1859-1912).
Leur fils Charles Pierre Joseph Mathieu-Éloffe (1884-1956), reprend en 1909 le nom d’Éloffe. Il est notaire à Domme (Dordogne) en 1909, à Jumièges (Seine Inférieure) en 1922, à Mouleydier (Dordogne) en 1926, puis à Fontanges (Cantal) en 1943. De son mariage avec Isabelle, Marie, Louise, Victorine Gondrand (1894-1977), il a plusieurs enfants, dont Jean, Charles Mathieu-Éloffe (1914-1936) novice de la Compagnie de Jésus et Isabelle, Anne, Yvonne Mathieu-Éloffe, mariée avec Gilles Marie François Carlos de Rivérieulx de Varax.
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