https://rdf.archives-nationales.culture.gouv.fr/agent/053200
rdf:type
rico:identifier
rico:beginningDate
rico:hasOrHadAgentName
rico:textualValue
rico:authorizedBy
rdfs:seeAlso
rico:title
rico:hasOrHadCorporateBodyType
rico:generalDescription
Aux termes de l’article L.211-2 du code de justice administrative, les cours administratives d’appel connaissent des jugements rendus en premier ressort par les tribunaux administratifs, sous réserve des compétences attribuées au Conseil d’État en qualité de juge d’appel et de celles définies aux articles L.552-1 et L.552-2 (sur le référé en matière fiscale). Les cours administratives d’appel connaissent également des appels formés contre les jugements rendus par les commissions du contentieux de l’indemnisation des rapatriés d’outre-mer (art. L.211-3 du code de justice administrative). Les appels contre les jugements statuant sur les recours dirigés contre les arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière sont de la compétence des cours, et non plus du Conseil d'État, en ce qui concerne les appels enregistrés à partir du 1er janvier 2005.
La décision de la cour administrative d'appel peut être contestée uniquement par une procédure d'opposition ou la formation d'un recours en cassation devant le Conseil d'État.
Les cours administratives d'appel ne sont pas compétentes dans le cas des appels formés contre les recours sur renvoi de l'autorité judiciaire, du contentieux des élections municipales et cantonales et des recours en appréciation de légalité, qui relèvent du Conseil d’État en appel.
En 1995, la mission de résolution des problèmes d’exécution des décisions juridictionnelles, jusqu’alors menée uniquement par la section du Rapport et des études du Conseil d’État, est également confiée aux tribunaux administratifs et aux cours administratives d’appel.
Les cours administratives d’appel sont présidées par un conseiller d’État. Elles sont composées de présidents de chambre, d’assesseurs, et de conseillers qui exercent les fonctions de rapporteurs et de rapporteurs publics. Les magistrats sont assistés par des agents de greffe qui assurent notamment la transmission des mémoires et pièces entre les parties et la notification des décisions rendues.
À la Cour administrative d’appel de Bordeaux, 35 magistrats et 39 agents de greffe sont répartis au sein de sept chambres.
rico:history
Les cours administratives d'appel sont créées par la loi du 31 décembre 1987 afin de résorber l'encombrement du Conseil d’État qui était alors juge d'appel. Les cours administratives d'appel commencent à fonctionner le 1er janvier 1989, les cinq premières sont localisées à Paris, Lyon, Nancy, Nantes et Bordeaux.
Depuis sa création en 1989, le périmètre de la Cour administrative d’appel de Bordeaux a évolué : initialement elle était compétente pour les appels des tribunaux administratifs de Bordeaux, Limoges, Montpellier, Pau, Poitiers et Toulouse.
Dans le cadre du remaniement des ressorts des cours administratives d’appel à l’occasion de la création de la cour administrative d’appel de Marseille, (décret n° 97-457 du 9 mai 1997), les tribunaux administratifs de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de La Réunion, de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon sont rattachés à la Cour administrative d’appel de Bordeaux (auparavant rattachés à la Cour administrative d’appel de Paris). À la même occasion, le Tribunal administratif de Montpellier quitte le giron de la Cour administrative d’appel de Bordeaux pour rejoindre celui de la Cour administrative d’appel de Marseille.
Les deux nouveaux tribunaux administratifs de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy rejoignent le ressort de la Cour administrative d’appel de Bordeaux lors de leur création en 2008 (décret n° 2008-452 du 13 mai 2008).
Enfin, le Tribunal administratif de Toulouse est transféré dans le ressort de la Cour administrative d'appel de Toulouse entrée en fonctionnement en 2022.
La Cour administrative d’appel de Bordeaux est, actuellement, la juridiction d’appel des décisions rendues par les tribunaux administratifs de Bordeaux, Limoges, Pau, Poitiers, de la Guadeloupe, de Guyane, de la Martinique, de La Réunion, de Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon, sous réserve des compétences attribuées au Conseil d’État en qualité de juge d’appel.
rico:isDirectSubordinateTo
rico:hasOrHadLocation
rico:isSuccessorOf
rico:thingIsTargetOfRelation
rico:relationHasSource
rico:endDate
rico:note
Ressort
Siège
Juridiction de l’ordre administratif du second degré.
rico:hasActivityType
Avant la création des cours administratives d'appel, la section du Contentieux était le juge d'appel de la juridiction administrative.
Le Conseil d'État est le juge de cassation des arrêts rendus par les cours administratives d’appel créées en 1989.
owl:sameAs