France. Ministère de l’Agriculture. Bureau de presse (1956-1961)

Le bureau de presse, créé le 19 décembre 1956 et issu du démantèlement du service des études et de la documentation, est rattaché au service de l’information lui-même placé sous les ordres du cabinet du secrétaire d’État chargé de l’Agriculture. Il est chargé de :

• dépouiller la presse quotidienne, périodiques et revues de presse pour le ministre ;
• diffuser dans les services les articles et les informations techniques ;
• rédiger et publier le bulletin d’information hebdomadaire du ministère de l’Agriculture (aussi appelé BIMA) ;
• réaliser des émissions agricoles radiophoniques ;
• gérer les relations avec la presse (diffusion de communiqués, organisation de conférences de presse, préparation d’interviews).

Le BIMA est un outil de communication ministériel diffusé à une centaine de journaux mais également aux parlementaires, élus locaux et administrations. Il a pour but d'annoncer les réformes et nouvelles mesures et d’en présenter les avantages aux usagers.

Le bureau de presse a ainsi un double rôle de réception et de diffusion de l’information, aussi bien en interne qu’en externe.

Directement adjoint au cabinet à partir de 1958, le bureau de presse disparaît le 24 novembre 1961 lorsque l’information devient l’apanage de la direction générale des études et des affaires générales. Il est alors intégré à la division de l’information placée sous la responsabilité de cette direction et scindé en

• un bureau de presse chargé du dépouillement de la presse et des relations avec la presse écrite
• un bureau radiodiffusion-télévision
• un bureau publications.

Le développement des fonctions relatives à la communication du ministère de l’Agriculture correspond à l’essor général des organes de communication de l’État, de la Libération aux années 1970. L’administration, en effet, met en œuvre une politique visant à améliorer les relations entre l’État et les administrés, tout en cherchant à percevoir les réactions de la société face aux différentes mesures, notamment par le dépouillement régulier de la presse.