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Dominique Baudis est né à Paris le 14 avril 1947. Il est le fils de l’homme politique Pierre Baudis (1916-1997), maire de Toulouse de 1971 à 1983. Dominique Baudis étudie au collège du Caousou à Toulouse puis à Paris au lycée Fénelon Sainte-Marie avant de poursuivre en terminale au lycée Carnot. Après l’obtention de son baccalauréat, il entre à l’Institut d’études politiques de Paris dont il sort diplômé en 1968.
Dominique Baudis entame alors une carrière de journaliste à la radio au Liban. Il y reste jusqu’en 1975, année du début de la guerre civile libanaise. Il entre ensuite à la télévision en devenant correspondant de TF1 pour le Proche-Orient. D’abord grand reporter de 1976 à 1977, il devient ensuite présentateur du journal de 20 heures de 1977 à 1980. Il rejoint ensuite la chaîne FR3 où il présente leSoir 3jusqu’en 1982.
En parallèle de ses études et de sa carrière de journaliste, Dominique Baudis entame une carrière politique. Membre des Jeunes démocrates, il prend la présidence du mouvement en 1965 avant d’être élu conseiller municipal de Boulogne-Billancourt sur la liste menée par Georges Gorse en 1971.
En 1982, Dominique Baudis met un terme à sa carrière de journaliste pour se consacrer à la politique. Aux élections municipales de 1983, il se porte candidat à la succession de son père à la tête de la mairie de Toulouse. Élu sous l’étiquette du Centre des démocrates sociaux (CDS), Dominique Baudis conserve son mandat jusqu’aux élections de 1995. Sous son impulsion, la ville rose se modernise avec l’arrivée du métro et se transforme en grande métropole économique et universitaire.
Conseiller général de la Haute-Garonne en 1985, Dominique Baudis est élu l’année suivante au Conseil régional de Midi-Pyrénées.
Élu à l’Assemblée nationale en 1986, Dominique Baudis se désiste au profit de son père. Réélu en 1988, 1993 et 1997, il s’investit au sein de la commission des affaires étrangères, de la commission des finances, de l’économie générale et du Plan et de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. À l’Assemblée, Dominique Baudis s’impose rapidement comme une figure incontournable de Force démocrate, parti centriste qui constitue à ce moment la principale composante de l’Union pour la démocratie française (UDF). En 1998, il devient membre du bureau politique et du conseil de la présidence de l’UDF.
La carrière politique de Dominique Baudis prend une dimension européenne en 1984 avec son élection au Parlement européen. Il est réélu lors des élections européennes de 1994.
En janvier 2001, à la demande du président de la République Jacques Chirac, Dominique Baudis quitte temporairement la vie politique pour prendre la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Il reste à la tête de cette institution jusqu’au 23 janvier 2007 avant d’être élu président de l’Institut du monde arabe en février 2007.
En 2003, Dominique Baudis est mis en cause dans une affaire liée au tueur en série Patrice Alègre. Après un jugement en première instance, le 11 juillet 2005 la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse confirme le non-lieu général dans le volet « viols et proxénétisme en bande organisée » dans lequel Dominique Baudis et d'autres personnalités avaient été mis en cause.
Dominique Baudis effectue son retour en politique à la faveur des élections européennes de 2009 à la tête de la liste UMP de la circonscription Sud-Ouest. Largement élu, Dominique Baudis rejoint le Parti populaire européen (PPE) et devient vice-président de la commission des affaires étrangères du Parlement européen. Membre de la délégation pour les relations avec les pays du Machrek (Égypte, Jordanie, Liban et Syrie) et de la délégation à l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne, il est nommé rapporteur sur l’accord d’association sur la Syrie le 10 novembre 2009. En octobre 2010, à la demande du Parlement européen, Dominique Baudis réalise une étude des relations entre l’Union européenne et le Conseil de coopération du Golfe. Son rapport est adopté le 24 mars 2011 en session plénière. Dominique Baudis démissionne de tous ces mandats électifs lorsqu’il est désigné défenseur des droits par le président Nicolas Sarkozy le 22 juin 2011.
Atteint d’un cancer du poumon, Dominique Baudis décède le 10 avril 2014 à l’hôpital du Val-de-Grâce.
Le 15 avril 2014, un hommage national, présidé par le président de la République François Hollande, lui est rendu aux Invalides, à Paris. En 2021, Sciences Po s’associe à l’association Dominique Baudis pour créer le Prix Dominique Baudis qui récompense une œuvre audiovisuelle mettant en valeur un engagement pour le bien commun.
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Dominique Baudis est député de la Haute-Garonne (1er octobre 1986 au 24 octobre 1986, du 6 juin 1988 au 4 mai 1994, 23 juin 1988-4 mai 1994 ; 1er juin 1997-24 janvier 2001)
Dominique Baudis est défenseur des droits du 22 juin 2011 au 10 avril 2014.
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Dominique Baudis est maire de Toulouse du 11 mars 1983 au 23 janvier 2001. Il est élu conseiller général de la Haute-Garonne en 1985. Il est aussi président du conseil régional de Midi-Pyrénées du 21 mars 1986 au 23 juin 1988.
Dominique Baudis est député de la Haute-Garonne (1er octobre 1986 au 24 octobre 1986, du 6 juin 1988 au 4 mai 1994, 23 juin 1988-4 mai 1994 ; 1er juin 1997-24 janvier 2001).
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Dominique Baudis est président du Conseil supérieur de l'audiovisuel du 17 janvier 2001 au 23 janvier 2007.
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