Apffel, Jacques (1879-1952)

RDF/XML EAC
: 2024-10-17, : 2024-11-19
Voir dans le SIV
ℹ️
,
ℹ️
1879-02-04 (xsd:date)
ℹ️
1952-10-08 (xsd:date)
ℹ️
ℹ️
ℹ️
Apffel, Jacques-Albert (1879-1952) (fr)
ℹ️
ℹ️
Apffel, Jacques (1879-1952 ; général) (fr)
ℹ️
ℹ️
Apffel, Jacques Albert (1879-1952) (fr)
ℹ️
ℹ️

Jacques Apffel naît à Arras (Pas-de-Calais) le 4 février 1879. Il est le fils de Georges Apffel, officier du génie, et de Sophie Hauck. Né à Wissembourg, dans le Bas-Rhin, son père décide, suite au rattachement de l’Alsace-Lorraine à l’Empire allemand, de conserver la nationalité française le 1er juin 1872.

Ses études secondaires achevées, Jacques Apffel réussit le concours d’entrée à l’École polytechnique. Orphelin de père depuis l’âge de 13 ans, il obtient une bourse avec trousseau et intègre l’école le 12 octobre 1899. Il achève sa formation le 30 septembre 1901 et se classe au 130e rang.

Il intègre ensuite l’École d’application de l’artillerie et du génie le 1er octobre 1901. À l’issue de sa formation, il intègre le 1er octobre 1903 la 3e batterie du 23e régiment d’artillerie avec le grade de lieutenant en second.

Affecté au 13e régiment d’artillerie stationné à Hamman-Lif, en Tunisie, il rejoint le 6e régiment d’artillerie à Manouba avant d’entrer au 5e groupe d’Afrique en mars 1910. Il reste ensuite un an au 7e régiment d’artillerie à pied à Bonifacio en Corse.

Promu au grade de capitaine le 23 décembre 1911, il est nommé au 5e régiment d’artillerie de campagne le 9 avril 1913. Admis à l’École supérieure de guerre en mars 1914, il effectue un premier stage au 60e régiment d’infanterie d’avril à juillet 1914 avant de rejoindre le 11e régiment de dragon de juillet à août 1914. Après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le 3 août 1914, Jacques Apffel est affecté au 5e régiment d’artillerie de campagne et prend part à la bataille de l’Ourcq (5 au 10 septembre 1914). Un an plus tard, il rejoint l’État-major du 2e corps de cavalerie avant d’être détaché au centre d’études d’artillerie du groupe des armées du Centre. Devenu chef d’escadron à titre temporaire, Apffel rejoint le 116e régiment d’artillerie lourde le 17 mai 1917. Il est ensuite détaché au centre d’études d’artillerie de juin 1917 à février 1918 avant de réintégrer le 116e régiment d’artillerie lourde après un bref passage par le centre d’organisation d’artillerie lourde à Arcis-sur-Aube. Apprécié par sa hiérarchie pour son aptitude au commandement, son dévouement et son énergie, Jacques Apffel obtient quatre citations et la croix de guerre avec palme de bronze et trois étoiles. Le 14 avril 1917, il est fait chevalier de la Légion d’honneur.

Nommé chef d’escadron à titre définitif, Apffel prend la tête du service de l’artillerie de la subdivision de Toul au sein du 20e Corps d’Armée le 1er mars 1919. Admis à suivre les cours de l’École supérieure de guerre le 13 novembre 1919, il est ensuite affecté en qualité de stagiaire à l’État-major du 6e corps d’armée le 20 octobre 1920. Nommé ensuite au 22e régiment d’artillerie, il devient aussi adjoint au directeur des cours d’artillerie au centre d’études de Versailles à partir du 25 mai 1922.

Le 19 décembre 1923, Jacques Apffel épouse Fernande Monvoisin. De cette union naissent quatre enfants.

Promu lieutenant-colonel en 1925, il est ensuite nommé professeur-adjoint du cours d’artillerie à l’École supérieure de guerre le 23 mars 1927.

Devenu colonel, Apffel prend le commandement du 23e régiment d’artillerie en septembre 1928 avant d’être nommé à la tête du 117e régiment d’artillerie en mai 1929. Il commande ensuite à Lille l’artillerie de la 1ere région. Élevé au grade de général de brigade le 20 juin 1933, il reste à la tête de l’artillerie de la 1ere région avant de rejoindre Alger pour diriger l’artillerie du 19e corps d’armée à partir de décembre 1935. Promu général de division en 1937, il prend le commandement de l’artillerie du théâtre d’opérations de l’Afrique du Nord le 2 septembre 1939. Le 1er juillet 1940, il reprend le commandement de l’artillerie de la 19e région à Alger. Ayant atteint la limite d’âge définie pour son grade par la loi du 2 août 1940, le général Apffel est rayé des cadres de l’armée active le 20 août 1940. Il est alors placé dans la réserve de l’État-major général de l’armée.

Ne pouvant être immédiatement rapatrié en France du fait de l’occupation allemande, le général Apffel décide de rester temporairement à Alger avec son épouse et trois de ses enfants.

Revenu en France après la guerre, il meurt à Fontainebleau le 8 octobre 1952.

Décorations :

  • Commandeur de la Légion d’honneur.
  • Croix de guerre avec palme et trois étoiles (bronze, argent et vermeil).
  • Croix du combattant.
  • Officier du Nichan Iftikhar.
  • Compagnon de l’Ordre du Service distingué.
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
ℹ️
1901-10-01 (xsd:date)
ℹ️
1952-10-08 (xsd:date)