Raguideau de La Fosse, Maurice Jean

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Maurice Jean Raguideau est né le 30 janvier 1759 à Oisé (Sarthe). Son père, Pierre Raguideau, est notaire de la sénéchaussée du Mans ; sa mère est Renée Louise Lebon.

Il est notaire à Paris du 26 juillet 1788 (traité d'office entre Alexandre Rousseau et lui le 10 juillet 1788, l'office est vendu officiellement 150000 livres, officieusement 360000 livres ; MC/ET/LXXV/851) au 27 août 1805, et est connu pour avoir été le notaire de Joséphine, et par la suite celui de Bonaparte. Son étude, numérotée LXVIII, devient avec lui et ses successeurs, celle de bien des napoléonides. Malheureusement, beaucoup dactes manquent aujourd'hui à son minutier. Ils sont signalés dans l'instrument de recherche "Minutes et répertoires" du notaire Raguideau à la suite d'un patient travail de récolement entre le répertoire et les liasses.

Il épouse le 7 avril 1790, à Saint-Gervais-Saint-Protais, en premières noces, Marie Antoinette Sophie Lagrenée (1768-1795) [MC/ET/IV/851 : 28 mars 1790, contrat de mariage], fille de Martin Lagrenée, ancien notaire à Paris (étude IV), conseiller en la Grande Chancellerie de France, des hypothèques et des finances. Elle meurt âgée de 27 ans seulement (MC/ET/XXXV/980, 3 pluviôse an IV, 23 janvier 1796, notorité après décès).

Ils ont ensemble une fille prénommée Marie Delphine (1793-1859), qui épouse le 20 novembre 1811 Marc Jean, baron Demarçais (1772-1839) [contrat de mariage, MC/ET/LXVIII/760, 17 novembre 1811].

Raguideau, une fois veuf, épouse le 13 janvier 1798, en secondes noces, Charlotte Elisabeth Laroche (1773-1828). Ils ont ensemble une fille, Elisabeth Françoise Raguideau.

Raguideau est aussi membre du conseil général de la Seine (1800-1805).

Raguideau est versé dès ses premières années dans les affaires relatives aux finances publiques, comme on le voit au travers des quelques actes repérés ci-dessous :

  • Quittance de Maurice Jean Raguideau de La Fosse, conseiller du roi, notaire, place Vendôme, paroisse Saint-Roch, à François Roch Deguinson, chevalier receveur général du clergé de France, et Gabriel Louis Gambart, ancien premier commis des bureaux de M. de Saint-Julien, demeurant tous les deux rue d'Artois, paroisse Saint-Eustache (MC/ET/XLVIII/329, 23 février 1789)
  • Obligation par Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert de Motier, marquis de La Fayette, et Marie Adrienne Françoise de Noailles, son épouse, demeurant en leur hôtel rue de Bourbon, paroisse Saint-Sulpice, au profit de Dominique Clément de Ris, maître d'hôtel ordinaire de la reine, demeurant au château de Saint-Germain-en Laye, pour une somme de 30 000 livres (MC/ET/LXVIII/637, RS//1360, 5 janvier 1790)
  • Constitution de rente viagère par Maurice Jean Raguideau de La Fosse, conseiller du roi, notaire au Châtelet, demeurant rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch, à Catherine Marguerite Lhomme, veuve de Pierre Restaut, avocat aux conseils du roi, demeurant rue Saint-Louis, paroisse Saint-Gervais dans le Marais (MC/ET/LXXI/95, 15 février 1790)
  • Constitution de rente viagère par Maurice Jean Raguideau de La Fosse, notaire, à Gilbert Paignon-Dijonval, doyen des conseillers secrétaires du roi, demeurant rue Barre-du-Bec, paroisse Saint-Jean-en-Grève (MC/ET/LXXI/98, 23 juillet 1790)
  • Obligation par Maurice Jean Raguideau de La Fosse, conseiller du roi, notaire au Châtelet, demeurant rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Roch, à Louis Le Cosquino de Bussy, caissier de la régie des poudres et salpêtres, demeurant au clos de l’Arsenal, paroisse Saint-Paul (MC/ET/LXXI/97, 22 juin 1790).

Maurice Jean Raguideau meurt le 21 juillet 1805, âgé de 46 ans. Son inventaire après décès, commencé le 2 août 1805 par Me Denis André Rouen, son confrère, est malheureusement manquant dans la liasse, de même que plusieurs autres actes concernant la succession et sa seconde épouse, née Laroche.

Cette dernière vend sa charge de notaire à André Claude Noël (MC/ET/CVIII/883, 31 juillet 1805). Cotes : MC/ET/CX/929

8 octobre 1846

Dépôt par Félix Guillaume Lhuillier, clerc de notaire, demeurant rue Geoffroy-Marie, n°2, de l'expédition du contrat de mariage de Philibert Javu avec Anne Victoire Degrais, et de l'acte de décès de Maurice-Jean Raguideau de La Fosse, notaire au Châtelet.

On conserve cependant plusieurs procurations par Charlotte Élisabeth Laroche, demeurant 344 ou 354, rue Saint-Honoré, à Laroche, ancien notaire à Paris, demeurant rue Neuve-des-Petits-Champs (MC/ET/LXVIII/717, 10 et 20 janvier 1806). Une autre : à Martin, avoué au tribunal civil de première instance, demeurant rue Saint-Martin (même cote, 5 mars 1806). Enfin, il y a renonciation à donation par Charlotte Elisabeth Laroche, demeurant 354, rue Saint-Honoré (avec mention de l'inventaire après décès de Raguideau fait par Me Rouen le 14 Thermidor an XIII) [MC/ET/LXVIII/718, 14 avril 1806]. Nouvelle procuration de Charlotte Elisabeth Laroche, tutrice d'Élisabeth Françoise Raguideau, leur fille mineure, et Louis Vincent Raguideau, demeurant rue Helvétius, tuteur de Marie Delphine Raguideau, sa nièce, fille mineur de feu Raguideau et de feue Marie Antoinette Sophie Lagrenée, sa première femme, à Alexandre Victor Charles Germond, demeurant 10, rue Sainte-Avoie (MC/ET/LXVIII/718, 16 avril 1806).

Mainlevée par Marie Françoise Ysabeau, divorcée de François Marie Guillaume Faucond de la Vergne, demeurant 7, rue Mazarine, à l'opposition à levée des scellés apposés au décès Maurice Jean Raguideau, notaire à Paris (MC/ET/LXVIII/718, 30 avril 1806).

Reconnaissance et obligation de Charlotte Elisabeth Laroche, veuve de Maurice Jean Raguideau, demeurant passage des Petits-Pères, à Pierre Marie Jean-Baptiste Flaust, demeurant à Saint-Sever (Calvados) [MC/ET/LXVIII/718, 8 mai 1806].

Procuration de Charlotte Elisabeth Laroche à Laroche, ancien notaire à Paris, demeurant rue Neuve-des-Petits-Champs (MC/ET/LXVIII/718, 22 mai 1806).

On conserve aussi une délibération des créanciers de la succession Raguideau, datée de 1806 : 8 avril, 22 mai 1806 et autres dates [MC/ET/LXVIII/718, 22 mai 1806]. Une autre en 1811 (MC/ET/LXVIII/756, 9 avril 1811).

Compte entre la succession Raguideau et les frères Lechat (MC/ET/LXVIII/720, 21 octobre 1806). Cotes : MC/ET/LXVIII/726

8 février 1808 - 9 février 1808

Liquidation des reprises de la veuve de Maurice Jean Raguideau de La Fosse, notaire.

Cotes : MC/ET/LXVIII/751

21 juillet 1810

Reprises de la veuve de Maurice Jean Raguideau de La Fosse, notaire (elle récupère sa dot).

28 avril 1826

Inventaire après décès de Charlotte Elisabeth Laroche, veuve de Maurice-Jean Raguideau, demeurant passage des Petits Pères, n° 9

Raguideau avait deux frères : Louis Vincent Raguideau, prêtre (demeurant rue Hélvétius, mort en 1813 ; inventaire après décès, MC/ET/LXVIII/771, 9 août 1813), et Pierre René Raguideau, avocat aux conseils du roi (mort en 1803).

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Raguideau de La Fosse, Maurice Jean
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