Beaufort, Pierre I de (16..-1658)

En 1625, il achète son office à Charles de Briquet, fils de Pierre de Briquet, notaire de l'étude XCVI (MC/ET/XLV/38 pièce 218, traité d'office du 15 mai 1625). Il est alors qualifié de "clerc au Châtelet" et demeure rue Saint-Martin.

Il épouse Marie de Furnes ; de ce mariage est issu au moins un fils, Pierre II, notaire dans l'étude LIX, et une fille, Geneviève.

En août 1655, Geneviève épouse Hilaire Chaudron (contrat passé devant Michel de Beauvais, mais malheureusement manquant sous la cote MC/ET/XCVI/64).

Une fois veuve, Marie de Furnes cède l'office de son mari à Pierre Gigault, le 29 janvier 1658 (MC/ET/XCVI/70).

Un inventaire après décès est réalisé le 26 juin 1664 (MC/ET/CVI/25, soit très tardivement par rapport au décès du notaire qui a dû avoir lieu dès janvier 1658).

Le 7 février 1660, il y a constitution pour la somme de 3000 livres d'une rente annuelle de 150 livres par les religieux feuillants de la rue Neuve-Saint-Honoré à Marie de Furnes, veuve de Pierre de Beaufort, notaire au Châtelet de Paris, demeurant rue Saint-Honoré, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois MC/ET/XCVI/75).

Le 15 avril 1660, il y a quittance par Françoise de Beaufort, veuve de Pierre Collet, maître tapissier, demeurant sur le pont Saint-Michel, paroisse Saint-Barthélemy, agissant tant en son nom que pour ses enfants mineurs, à Marie de Furnes, veuve de Pierre de Beaufort, notaire au Châtelet (de la somme de 48 livres, 9 sols, faisant le reste de tout ce que Pierre de Beaufort avait reçu au nom de la veuve Collet) (MC/ET/XCVI/76).

Le 24 avril 1660, il y a contrat de mariage entre Gérard de Metz, marchand en Lorraine, demeurant rue Montorgueil, paroisse Saint-Sauveur, natif de Nancy, fils de Nicolas de Metz et de Suzanne André, et Jeanne Simonin, fille majeure de feus François Simonin et de Eue Paulintenot, native de Vieille-Saint-Etienne, proche de la ville de Toul en Lorraine, demeurant en la maison de la veuve de Pierre de Beaufort, notaire au Châtelet, rue et vis-à-vis l'église Saint-Honoré, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois (MC/ET/XCVI/76).

Le 26 mai 1660, il y a constitution de rente par Lazare Lefèbvre, veuve de Nicolas Messier, architecte et entrepreneur des bâtiments du roi, demeurant rue de Richelieu, paroisse Saint-Roch, en som nom et comme tutrice de leurs enfants, à Marie de Furnes, veuve de Pierre de Beaufort, notaire au Châtelet, demeurant rue et vis-à-vis Saint-Honoré, paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois (222 livres, 4 sols, 5 deniers de rente pour un capital de 4000 livres) (MC/ET/XCVI/76).

Le 5 février 1693 est entamé l'inventaire après décès de Marie de Furnes (MC/ET/LI/666).