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La tradition fait remonter la filiation des Bésiade (ou Béziade) d’Avaray au XIVe siècle en la personne d’Amanieu de Bésiade qui aurait accompagné Louis le Hutin, roi de Navarre, dans ses guerres. Dès le XVIIe siècle, des généalogistes avaient dévoilé le caractère légendaire de ces origines et leur extraction plus modeste. La famille de Bésiade descend de la famille non noble de La Voyrie, et possède, dans un faubourg de Sauveterre-de-Béarn, la maison de Bésiade, dont elle prend le nom.
Au XVIe siècle,Jacques de Bésiadequitte sa terre natale du Béarn pour monter à Paris. Il enchaîne les charges à la Cour et s’enrichit, lui permettant d’acheter plusieurs terres dont Avaray qu’il lègue, à sa mort à son neveuThéophile de Bésiade (v. 1614-1682). Véritable courtisan, ce dernier obtient, en 1667, la charge de grand bailli du bailliage d’Orléans (qui se transmet par la suite de génération en génération dans la famille). Un an plus tard, il fait entrer de manière définitive sa famille dans la noblesse de France grâce à un jugement de maintenue obtenu par M. de Machault, intendant d’Orléans.
À sa mort, son fils,Claude Théophile de Bésiade (1655-1745), prend le titre de marquis d’Avaray et commence une carrière militaire. Débutant comme page du roi, il enchaîne les sièges lors des guerres de Hollande (1672-1678) et de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697). Il devient lieutenant général pendant la guerre de Succession d’Espagne (1701-1714) et est envoyé commander à Naples et en Espagne. Nommé lieutenant général de Picardie, il est ambassadeur en Suisse entre 1715 et 1726. Le marquis finit par être nommé commandant de l’armée du Rhin durant l’hiver 1733-1734. Ainsi, il devient un des meilleurs militaires du règne de Louis XIV.
D’abord destiné à une carrière ecclésiastique, son filsCharles Théophile de Bésiade ([1700]-1746), ne tarde pas à suivre ses traces en participant aux guerres de Louis XV. Il reprend le régiment de son frère aîné mort au combat et intervient notamment en Flandre et sur le Rhin.
Son fils cadet,Claude Antoine de Bésiade (1740-1829), s’engage également dans le métier des armes jusqu’au grade de colonel du régiment de la Couronne. Parallèlement, il possède la charge de maître de la garde-robe du comte de Provence. Cependant, la Révolution française redirige sa carrière vers la politique : il est élu député de la noblesse aux états généraux de 1789. Ne pouvant quitter le royaume par la suite, il est emprisonné sous la Terreur puis exilé dans ses terres sous l’Empire. Au retour de la monarchie, le marquis d’Avaray accumule les honneurs et finit par hériter du titre de duc après la mort de son fils Antoine Louis François.
Surnommé « le libérateur » par le comte de Provence,Antoine Louis François de Bésiade (1759-1811)est l’un de ses confidents. Il organise, effectivement, sa fuite vers Coblence le 21 juin 1791 et l’accompagne tout au long de son exil en Russie et en Angleterre. En récompense de ses services, le prince le nomme capitaine de ses gardes, maréchal de camp et le fait duc. D’une santé fragile, il meurt en 1811 sans descendance.
La famille de Bésiade d’Avaray est alliée à la famille de Mercy-Argenteau par le mariage intervenu en 1883 entre Hubert de Bésiade (1856-1930), marquis d’Avaray, et Rosalie de Mercy-Argenteau (1862-1925).
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Le duc d'Avaray est membre de la famille d'Avaray.
La duchesse d'Avaray est membre de la famille d'Avaray.
La famille de Mercy-Argenteau est alliée à la famille de Bésiade d’Avaray par le mariage intervenu en 1883 entre Hubert de Bésiade (1856-1930), marquis d’Avaray, et Rosalie de Mercy-Argenteau (1862-1925).
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