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Attaché au ministère de la Justice, Louis Émile Gustave Deshayes de Marcère (1828-1918) entre dans la magistrature sous le second Empire, il est successivement substitut à Soissons (1853) et à Arras (1856), procureur à Saint-Pol-sur-Ternoise (1861), président du tribunal d’Avesnes (1863) et conseiller à la cour impériale à Douai (1865).
SaLettre aux électeursà l’occasion des élections pour la Constituante de 1871 le fait entrer dans la vie politique. Élu le 8 février 1871 représentant du Nord à l'Assemblée nationale, il se rallie à la forme républicaine, siège au centre gauche, groupe dont il est un des fondateurs, vote pour la paix, soutient la politique de Thiers, prend plusieurs fois la parole au nom de son groupe, se prononce contre la chute de Thiers au 24 mai, se montre attaché aux idées de décentralisation, et, dans une brochure intituléeLa République et les conservateurs, déclare que le maintien des institutions républicaines est indispensable au salut du pays. « Si les Français, écrit-il, veulent conserver et reconstituer l'héritage d'honneur et de puissance que nos pères nous ont laissé, il faut qu'ils consentent à vivre sous l'empire des institutions républicaines. Il faut que le parti conservateur se donne tout entier, sans réserve, et qu'il consente à accepter jusqu'au nom de républicain ». Puis il vote l'amendement Wallon en 1875 et l'ensemble des lois constitutionnelles.
Député du Nord de 1871 à 1884, Émile de Marcère est nommé sous-secrétaire à l’Intérieur du 11 mars au 15 mai 1876, puis ministre de l’Intérieur du 15 mai au 11 décembre 1876 et du 13 décembre 1877 au 4 mars 1879. Farouche partisan de la République, il s’attire les foudres des conservateurs en rompant avec la pratique des candidatures officielles lors des élections. Waddington lui confie l’intérim du ministère des Cultes, du 4 février au 4 mars 1879. Marcère devient ensuite sénateur inamovible du Nord de 1884 jusqu'à son décès à Messei (Orne) en avril 1918.
Marcère est l'auteur d'études historiques :Le cardinal de Bonnechose et la société contemporaine,Entretiens et souvenirs politiques, etc... Il collabore aussi à plusieurs revues littéraires, dont :La nouvelle revue, La revue bleue.
Son fils, Edouard-Louis-Yves de Marcère (1858-1943), lui succède en politique : il est haut-fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, puis sous-préfet de Vire (1885), d'Abbeville (1891), préfet de l'Yonne (1896), de l'Aube (1898), maire de Messei, et également l'auteur d'ouvrages historiques.
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Soutient la politique de Thiers en 1871.
Correspondance avec Paul Deschanel (1885-1901)
Père d'Édouard de Marcère
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Conseiller à la cour impériale (1865)
Lieu de naissance
Président du tribunal en 1863)
Procureur (1861)
Substitut en 1853
Substitut en 1856
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Substitut à Soissons et à Arras, procureur à Saint-Pol-Ternoise (1861), président du tribunal d'Avesne-le-Comte (1861), et conseiller à la Cour impérial de Douai (Nord) en 1865.
Ouvrages de souvenirs politiques principalement.
Circonscrition d'Avesne (Nord)
député de la circonscription.
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur (11 mars-14 mai 1876), Ministre de l'Intérieur (15 mai 1876-3 février 1879) et Ministre de l'Intérieur et des Cultes jusqu'au 3 mars 1879.
Sénateur inamovible du Nord
Maire de la commune, lieu de décès
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