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Les écoles centrales sont des établissements créées par décret du 7 ventôse an III (25 février 1795) modifié par le titre II de la loi Daunou du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795) sur l'organisation de l'Instruction publique. Elles sont la traduction dans les faits des écoles intermédiaires prévu dans le plan général d'instruction présenté par Condorcet le 30 janvier 1792 au Comité d'instruction publique.
L'école centrale du Panthéon ouvre ses portes le 1er prairial an IV (20 mai 1796) dans les bâtiments de l'abbaye Sainte-Geneviève. La même année sont ouvertes deux autres écoles centrales à Paris, l'école centrale des Quatre Nations et celle de la rue Saint-Antoine.
En août 1799, l'école regroupe neuf professeurs qui sont les citoyens :
- Binet, professeur de langues anciennes,
- Mahérault, professeur de langues anciennes,
- Cuvier, professeur d'histoire naturelle,
- Labey, professeur de mathématiques,
- Duhamel, professeur de grammaire générale,
- Bélis, professeur de belles lettres,
- Boisjolin, professeur de philosophie de l'histoire,
- Perreau, professeur de législation
- Bachelier, professeur de dessin.
L'arrêté préfectoral du département de la Seine du 6 frimaire an IX (27 novembre 1800) prescrit qu'à l'avenir toute autorisation d'ouverture d'école particulière, maisons d'éducation ou pensionnats sera demandée au maire de l'arrondissement et statuée d'après son avis par le préfet du département. Pour obtenir cette autorisation, il faut fournir un procès-verbal d'examen du jury d'instruction publique, un certificat de mœurs et un certificat de promesse d'être fidèle à la Constitution. La constitution du jury d'instruction publique est fixé le 13 nivôse an IX (3 janvier 1801) dans un arrêté publié par le préfet stipulant que les professeurs des trois écoles centrales de Paris forment le jury d'instruction publique chargé d'examiner les instituteurs et institutrices et de délivrer les procès-verbaux. Les professeurs de l'école des Quatre Nations exercent dans les quatre premiers arrondissements, ceux de l'école de la rue Saint-Antoine dans les 5, 6, 7 et 8èmes arrondissements et ceux de l'école du Panthéon dans les 9, 10, 11 et 12èmes arrondissements. Le jury d'instruction a tenu soixante séances jusqu'au 29 nivose au XII (20 janvier 1804).
L'adoption de la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) supprime progressivement les écoles centrales pour les remplacer par des lycées, écoles secondaires ou collèges. En ce qui concerne Paris et les départements avoisinants, c'est l'arrêté du 23 fructidor an XI (10 septembre 1803) qui les supprime ; il porte ce qui suit : « Dans le cours de l'an XIII, il sera établi à Paris trois lycées à la place des trois écoles centrales actuelles. Les trois écoles centrales de Paris, les écoles centrales de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne, d'Eure-et Loir, de l'Yonne et de l'Aube seront fermées à dater du 1er vendémiaire an XIII. Les fonds des écoles centrales supprimées par le présent arrêté seront affectés à l'entretien des lycées de Paris. ».
Le 23 septembre 1804, le lycée Napoléon (qui portera plus tard le nom de lycée Henri-IV) ouvre ses portes dans les locaux de l'école centrale du Panthéon.
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