Camous, Paul (1922-2017)

Après des études de lettres et de droit à Aix-en-Provence, Paul Camous entame une carrière dans l'administration.

Chef de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes (1945), il poursuit au sein de l'administration préféctorale en tant que chef de cabinet du préfet de la Loire-inférieure (1946) puis du préfet de la Meuse (1947). Sous-préfet de Sainte Menehould (1953), de Rethel (1956) et de Bayeux (1958), il occupe également le poste de conseiller technique au cabinet de Louis Jacquinot, ministre d'État (1958).

En 1963, il est détaché auprès du Premier ministre en tant que chef du service régional et chargé de mission à la délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR).

De 1964 à 1967, il est nommé préfet en charge de la construction du département du Val-de-Marne. Directeur du cabinet d'Olivier Guichard, ministre de l'Industrie (1967-1968) puis ministre du Plan et de l'Aménagement du territoire (1968-1969), il est de nouveau nommé préfet de la Loire (1969-1973), puis préfet de la région pays de la Loire et préfet de Loire -Atlantique (1973-1976).

Directeur de cabinet puis chargé de mission auprès de Christian Beullac, ministre du Travail (1976), il collabore également à ses côtés lors de son mandat de ministre de l'Éducation nationale (1978-1981).

Également détaché auprès du ministre de l'Économie et des Finances il occupe le poste de président de la mission interministérielle de contrôle des entreprises sidérurgiques (1977-1982).

À l'avènement de François Mitterrand, il décide de quitter la préfectorale pour se consacrer au domaine privé avec la fondation de l’Institut du commerce et de la consommation (ICC) en 1982, destiné à promouvoir l’économie marchande en France.

Son activité se développe également au sein de multiples entreprises et groupes commerciaux, comme Euro-RSCG (1987-1994), Préta-bail (1989), Omni-Energie (1989), la Banque française du commerce extérieur (1989-1996), le groupe André (1992-2000). Il éprouve aussi un intérêt particulier pour le domaine culturel, en tant que membre du Haut conseil de l’audiovisuel (1978-1981), de la Caisse nationale des monuments historiques (1992-1998), de la fondation Cognacq-Jay ou de l’Académie des arts de la rue. Homme de réseau et passionné de réflexions politiques, il fut le président-fondateur du Club de Verzy et membre du Club des cent.