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François-Achille Bazaine (1811-1888) naît le 13 février 1811 à Versailles. Ayant échoué au concours d’entrée de l'École polytechnique, il s’engage, à 20 ans, comme simple soldat au 37e régiment d’infanterie de ligne à Auxonne. Devenu sergent fourrier en 1832, il entre la même année dans la Légion étrangère et sert en Algérie, où il gravit tous les échelons : sous-lieutenant en 1833, il est blessé au combat à la Macta en 1835 et reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Capitaine en 1838, il prend part aux expéditions de Kabylie, de Mitianah et du Maroc et dirige les affaires arabes dans la subdivision de Tlemcen. Chef de bataillon en 1844, officier de la Légion d’honneur en 1845, il devient lieutenant-colonel en 1848, colonel commandant le 1er régiment de la Légion étrangère en 1851 et général de brigade en 1853. Engagé dans la campagne de Crimée en 1855, il y commande la Légion étrangère. Nommé général de division en 1855, commandeur de la Légion d’honneur, il se distingue lors de la campagne d’Italie, notamment à Solferino (1859). En 1862, il prend le commandement du corps expéditionnaire envoyé au Mexique pour soutenir l’empereur Maximilien Ier. Ses succès lui valent alors d’être nommé maréchal de France en 1864 à 53 ans. En 1867, Bazaine revient en France où il est successivement commandant du 3e corps d’armée à Nancy et, en 1868, commandant en chef de la garde impériale. Le 15 juillet 1870, lors de la guerre franco-prussienne, il est appelé à la tête du 3e corps de l’armée du Rhin, pour devenir le général en chef de l’armée de Metz au mois d’août. Bloqué dans Metz, il capitule le 28 octobre. Prisonnier, il rejoint Napoléon III à Kassel et rentre de captivité en septembre 1871. Sa rédition aux Allemands étant considérée comme injustifiée – Gambetta l’accuse de trahison -, il est traduit en conseil de guerre en octobre 1873. Reconnu coupable, il est condamné à mort mais la peine est immédiatement commuée en une peine de 20 ans de prison. Incarcéré au fort de l’île Sainte-Marguerite, au large de Cannes, il s’en évade en août 1874 et s’enfuit en Espagne. Il meurt à Madrid le 23 septembre 1888.
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