France. Conseil Supérieur de la Danse (Paris ; 1988-2005)

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1988-04-29 (xsd:date)
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2005-08-02 (xsd:date)
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Arrêté du 15 mai 1987 relatif à l’organisation de la direction de la musique et de la danse, JORF du 24 mai 1987 page 5705
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Décret n°88-469 du 29 avril 1988 PORTANT CREATION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA DANSE JORF du 30 avril 1988 page 5919
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Arrêté du 6 mai 1988 RELATIF A LA COMPOSITION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA DANSE JORF du 8 mai 1988 page 6803
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Arrêté du 13 novembre 1991 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°276 du 27 novembre 1991 page 15459
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Arrêté du 7 avril 1995 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°108 du 7 mai 1995 page 7653
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Arrêté du 4 mars 1997 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°73 du 27 mars 1997 page 4797
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Décret n° 2005-880 du 26 juillet 2005 relatif à la simplification de la composition des commissions administratives et à la réduction de leur nombre / JORF n°178 du 2 août 2005 page 12610, texte n° 29
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Organisation interne ou généalogie

Organigramme et membres :

D’après l’arrêté du 29 avril 1988, le Conseil supérieur de la Danse comprend quarante membres dont sept membres de droits :

– le directeur de la musique et de la danse

– le délégué à la danse

– le chef du service juridique et technique de l’information

– le président de la société d’édition des programmes télévisuels ou son représentant

– le directeur de l’association française d’action artistique ou son représentant

– le directeur de l’Office national de la diffusion artistique (ONDA) ou son représentant

– le président de l’association des maires de France ou son représentant.

Président :Igor Eisner (1988-1994), Brigitte Lefèvre (1995-[2005 ?]).

Le délégué adjoint à la danse de la DMD, assure les fonctions de secrétaire général du Conseil supérieur de la Danse : Nicolas Baverez (1995-[2005 ?])

Personnalités désignées en raison de leur compétence :

Nicolas Baverez (1991-[2005 ?]) ; Claude Bessy(1988-[2005 ?]) ; Maurice Béjart (1988-[2005 ?]); Dominique Bagouet (1988-1992) ; Régine Chopinot (1995-[2005 ?]); Guy Darmet (1988-[2005 ?]); Patrick Dupond (1991-[2005 ?]) ; Igor Eisner (1988-1994) ; Jean-Claude Gallotta (1988-1995) ; Jacques Garnier (1988-1989) ; Pierre Lacotte (1995-[2005 ?]) ; Brigitte Lefèvre (1995- [2005 ?]) ; Jean Maheu (1988-[2005 ?]) ; Maguy Marin(1988-[2005 ?]) ; Daniel Moreau (1991-1995) ; Rudolf Noureiev (1988-1993) ; Roland Petit (1988-[2005 ?]) ; Angelin Preljocaj (1995-[2005 ?]).

Personnalités désignées en raison de leur action au sein d’organisations représentants les personnels de l’enseignement spécialisé de la danse :Fédération française de danse classique, contemporaine, jazz et de caractère : Micheline Haussaire (1988-1991).

Fédération nationale interprofessionnelle de la danse : Micheline Haussaire (1991-[2005 ?]).

Fédération française de danse (FFD) : Mireille Delsoult (1988-1995), Michel Deleuze (1995-[2005 ?]), Claude Chatel (1991-1995).

Syndicat national des directeurs de conservatoires et écoles de musique : Michel Debels (1988-1995).

Fédération nationale de danse éducative et professionnelle : Edmond Linval (1988-

Association française des maîtres de danse classique (A.F.M.D.C.) : Alain Davesne (1995-[2005 ?])

Personnalités désignées en raison de leur action au sein d’associations chorégraphiques, de groupements professionnels de la danse et d’organismes représentatifs du public et des usagers :

Fédération nationale des associations de parents d'élèves des conservatoires et écoles de musique et de danse (F.N.A.P.E.C.) : Jean Guelpa (1988-[2005 ?])

Réunion des théâtres lyriques de France (R.T.L.F.) : Roger Marfaing (1988-1991), Michel Carcassonne (1991-1995), Yorgos Loukos (1995-[2005 ?]).

Jeune Ballet de France (J.B.F.) : Robert Berthier (1988-[2005 ?])

Comité français de la danse (C.F.D.) : Jean Robin (1988-1995)

Société des auteurs et compositeurs dramatiques (S.A.C.D.) : Jean-Michel Damase (1988-1991), Susan Buirge (1991-1995), François Raffinot (1995-[2005 ?]).

Personnalités désignées en raison de leur action au sein d’organisations représentants les chorégraphes et les danseurs :

fédération nationale du spectacle et des industries audiovisuelles (FNSIA-CFTC).

Syndicat national du spectacle (Sydas-C.F.D.T.) :Max Bozzoni (1988-1995)

Syndicat des métiers de la danse – Confédération FO du spectacle (F.A.S.A.P.-F.O.) : Serge Keuten (1988-1997), Olivier Patey (1997-[2005 ?])

Syndicat des directeurs d’entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) : Fabien Jannelle (1988-1995), Jean-Yves Langlais (1995-[2005 ?])

Fédération française des syndicats de la communication écrite, graphique et audiovisuelle (C.F.T.C.) : Michel Renaud (1988-1995) Jean-Claude Sans (1995-[2005 ?]).

Fédération nationale du spectacle (C.G.T.) : Jacqueline Robinson (1988-1995), Daniel Taboga (1995-[2005 ?]).

Directeurs d’établissements d’enseignement de la danse :

Conservatoire national supérieur de musique de Paris (puis Conservatoire national supérieur de musique et de danse) : Alain Louvier (1988-1991), Xavier Darasse (1991-1995), Quentin Rouillier (1995-[2005 ?]).

L’École Rosella Hightower : Rosella Hightower (1988-1995).

Conservatoire national de région de Paris : Jacques Taddei (1991-[2005 ?]).

directrice du Centre national de danse contemporaine – compagnie L’Esquisse : Joëlle Bouvier (1995).

Conservatoire national de région de Besançon : M. Cauvin (1988-1991).

Centres chorégraphiques nationaux :

Jean-Yves Langlais, directrice du CCN de Grenoble (1996 – [2005 ?])

Karine Saporta, présidente de l’Association des CCN (1996-[2005 ?])

Membre du Conseil supérieur du mécénat culturel, désignés par cet organisme : Régine Chopinot (1988-1995), Judith Pisar (1995-[2005 ?]).

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Un Conseil Supérieur de la Danse (CSD) est crée par décret du 29 avril 1988 auprès du ministre chargé de la Culture. Il est chargé par la Délégation à la Danse, créée en 1987 au sein de la Direction de la Musique et de la Danse (DMD), d’émettre des propositions pour aider à l’orientation de la politique de la danse. Il est composé par une quarantaine de personnes qualifiées de la profession (danseurs, chorégraphes, programmateurs) et s’attache à effectuer des études spécifiques dans tous les domaines du milieu chorégraphique. La constitution d’un tel conseil s’inscrit dans la lignée d’une politique volontariste de la part du ministère de la Culture en faveur de la danse. En effet, depuis le milieu des années 1970 avec le mandat de Michel Guy et l’arrivée de Jack Lang en 1981, la politique culturelle en France est fortement marquée par le renouvellement et la structuration des milieux musical et chorégraphique en matière d’enseignement, de création et de diffusion. Avant ces initiatives, le milieu chorégraphique est reconnu par l’Administration seulement via l’activité de l’Opéra de Paris et des ballets de la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux (RTLN). Cette nouvelle politique favorise alors le développement des autres formes de danses et une reconnaissance de ce secteur comme art à part entière et autonome dans ses formes de productions.

L’arrêté du 8 mai 1988 porte sur la composition du CSD. À cette date le Conseil est composé de chorégraphes (Claude Bessy, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Maurice Béjart, Rudolf Noureev, Roland Petit…), de représentants d’associations chorégraphiques (Réunion des Théâtres Lyriques Municipaux de France, le Comité Français de la Danse), de groupements professionnels (la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques- SACD, le syndicat des directeurs d’entraides artistiques et culturelles-SYNDEAC) ; d’organisations représentantes du public, des usagers (Fédération nationale des parents d’élèves de conservatoires) et des chorégraphes et danseurs (fédération du spectacle-CGT, syndicats des artistes du spectacle comme la CFDT) ; d’établissements d’enseignement de la danse (Conservatoire National Supérieur de Musique-CNSM et l’école Rosella Hightower) et d’organisations de représentants de professionnels de l’enseignement (syndicat des directeurs de conservatoires, fédération nationale de danse éducative et professionnelle, la fédération française de danse, la fédération française de danse classique, contemporaine, jazz et de caractère).L’article 4 du décret du 29 avril 1988 mentionne que les membres « sont nommés ou désignés pour une durée de trois ans renouvelable ». Le Conseil est alors présidé par Maurice Eisner, inspecteur général de la danse de 1982 à 1987.

Selon l’article 4 de l’arrêté :

« Le Conseil Supérieur de la Danse peut désigner en son sein des groupes de travail ou des commissions techniques pour étudier des questions spécifiques.

Il peut entendre, à la demande de son président, toute personne dont l’audition lui paraît utile.

Il peut faire appel, en tant que de besoin, à toute administration ou à tout organisme public et commander des à des organismes privés qualifiés. »

En 1990, le CSD propose un premier rapport intitulé « Profession Danseur », traitant des problèmes relatifs au statut professionnel du danseur placé sous le signe de la précarité par Jack Lang lors d’une conférence de presse le 28 février 1989. Ce rapport écrit suite à une commission du CSD présidée par Jean Maheu et à une enquête statistique à partir d’un questionnaire diffusé au sein de la profession, met en évidence le paradoxe de la situation de la danse à cette époque. Il se résume dans le développement d’un grand dynamisme ministériel en faveur de la création et de la diffusion, ainsi que le renouvellement de l’enseignement de la danse, mais une grande désorganisation de la profession dans son statut juridique et social. Cette désorganisation est perçue par les experts du Conseil comme un frein à l’évolution et à la pérennité de l’activité chorégraphique, comme l’exprime l’extrait suivant du rapport :

« La danse française est à un tournant. Qu’elle parvienne à se structurer et à assurer à ses interprètes un statut décent, et elle s’imposera comme l’une des plus dynamiques et des plus riches du monde. Qu’elle échoue à concilier la liberté de création et la protection légitime des danseurs contre les risques exceptionnels d’un métier hors des normes du marché du travail, et elle verra rapidement freiné (sic) son développement par une crise de vocations. »

Il est alors question de la reconversion du danseur dont l’activité induit une carrière courte souvent corrélée à un suivi médical non adapté ou absent. Sur ce point il est nommé les blessures « intrinsèques » au métier de danseur (comme les tendinites, les entorses), mais aussi les maladies de long court comme le SIDA. Ce point est étudié avec le ministère de la Santé. Les propositions faites dans ce premier rapport sont présentées en 3 catégories : créer une structure de conseil professionnel au sein de la Maison de la Danse, mieux former les danseurs professionnels (aménagement du bac F11, assouplir l’accès aux formations supérieures, affirmer les dispositifs de formations continues) et négocier avec les partenaires sociaux la structuration des carrières et l’implantation d’une caisse professionnelle pour la reconversion (créer une caisse de solidarité, aider à la reconnaissance du statut d’intermittent du spectacle sur le plan européen). Sont également évoqués des sujets tels que le service national des jeunes danseurs et le régime de maternité.

Un second rapport rédigé en 1991, concerne le « patrimoine chorégraphique de la danse ». Il pose le constat que ce patrimoine est considérable car constitué d’une grande diversité de supports : journaux, livres, films, archives de l’institut national de l’audiovisuel, archives administratives, documents provenant de fonds particuliers (collections privées, dons d’artistes) conservés à la Bibliothèque Nationale de France, à la Bibliothèque-musée de l’Opéra de Paris et aux Archives Nationales, mais aussi des costumes, décors et programmes produits par les théâtres. Cet ensemble hétérogène n’a alors jamais fait l’objet de collecte et de valorisation, ce qui induit une certaine invisibilisation de ce patrimoine artistique. Le rapport propose alors « d’analyser le système français de conservation et de valorisation patrimoniales et de proposer des recommandations qui portent sur les voies d’enrichissement du patrimoine de la danse, l’amélioration du recensement des archives existantes et le développement de sa diffusion. ». Les propositions produites concernent autant le renforcement des procédures de collectes auprès de l’Opéra de Paris et de Centres chorégraphiques nationaux (CCN), la mise en place de clause-type pour le dépôt des maquettes de décors et des costumes de théâtres, que l’édition de « grands textes sur la danse » ou la création d’une vidéothèque de la danse et d’une base de données.

Un troisième rapport est établi en juin 1993 à destination de Jacques Toubon. Il est intitulé « Tableau Chorégraphique de la France ». Ce rapport dresse un état des lieux de l’activité chorégraphique sur le territoire. Malgré la reconnaissance de l’action des pouvoirs publics en matière de création par un soutien financier affirmé et la volonté d’équilibre territorial et l’implication des collectivités locales, la commission nomme les fragilités notamment en matière de conditions de travail et de diffusion. Sont évoqués la crise de vocation des ballets des maisons d’opéras municipaux (enquête menée par Françoise Adret et Philippe LeMoal) dont les collectivités, qui les financent, peinent à assurer les revenus de fonctionnement suffisants ; le fonctionnement précaire des compagnies non subventionnées marqué par un statut juridique fragile, ainsi que les difficultés des conditions de travail liés à l’impossibilité de lieux permanents de travail pour les petites compagnies. Enfin, la question de la diffusion des spectacles est également soulevée en affirmant que peu de compagnies arrivent à vivre des revenus de leurs représentations, ces dernières étant limitées face aux capacités de diffusion des collectivités et au public restreint que les productions attirent. La commission préconise alors l’aide au développement des troupes d’opéras en encourageant leur statut de pôle de création en danse classique ainsi qu’une meilleure structuration des centres chorégraphiques nationaux et des pôles chorégraphiques dans leurs missions et leur mode de fonctionnement (cela étant décidé en fonction de la personnalité du directeur). Une autre proposition avancée pour l’amélioration de la diffusion de l’art chorégraphique est de développer la demande en formant le futur public de la danse.

Une dernière commission du CSD a lieu en 1997 sous l’intitulé « Pluralité de la danse ». Elle est composée de deux sous-commissions « création-répertoire » et « enseignement-formation ». Les objectifs de la première sous-commission sont la reconstruction et le développement des débouchés professionnels pour les danseurs sortis de formations académiques, de ramener le grand public dans les salles de spectacles et de favoriser la création dans toutes les disciplines. Ce rapport conteste la politique mise en place par le gouvernement en faveur de la danse dans le sens où la presque totalité des membres du groupe de travail sont d’accord pour affirmer que seule la danse contemporaine a été favorisée. Un extrait du rapport d’étape du 25 mars 1997 explique que malgré la politique chorégraphique des vingt dernières années « le répertoire et les créations chorégraphiques à partir de la technique classique, le jazz, le folklore ont été globalement négligés, ce qui a provoqué notamment la démotivation complète des créateurs potentiels, et a privé la danse d’une démarche poursuivant l’œuvre des grands néo-classiques (Serge Lifar, Georges Balanchine, Roland Petit, Maurice Béjart). ». Le renforcement des missions de conservation et de diffusion du patrimoine chorégraphique classique de l’Opéra de Paris au détriment de l’activité des ballets de la Réunion des théâtres lyriques municipaux de France (RTLMF) est également évoquée. Les questions de l’enseignement et de la formation sont nommées dans la seconde commission qui évoque l’aménagement du bac F11 de technicien option danse dans son organisation avec l’Éducation nationale ; la question de l’organisation des études au sein des conservatoires nationaux de région (CNR) et leur portée professionnalisante ; ainsi que la formation des formateurs suite à la loi du 10 juillet 1989 relative au Diplôme d’État de professeur de danse et sur sa cohérence avec le certificat d’aptitudes (CA) et l’organigramme de la Fonction publique.

Le Conseil Supérieur de la Danse est dissout en 2005, en même temps que le Conseil Supérieur de la Musique créée en 1982, par le décret du 2 juillet relatif à la simplification de la composition des commissions administratives et à la réduction de leur nombre.

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France. Conseil Supérieur de la Danse (Paris ; 1988-2005)
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1988-04-29 (xsd:date)
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2005-08-02 (xsd:date)
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Arrêté du 15 mai 1987 relatif à l’organisation de la direction de la musique et de la danse, JORF du 24 mai 1987 page 5705
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Décret n°88-469 du 29 avril 1988 PORTANT CREATION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA DANSE JORF du 30 avril 1988 page 5919
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Arrêté du 6 mai 1988 RELATIF A LA COMPOSITION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA DANSE JORF du 8 mai 1988 page 6803
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Arrêté du 13 novembre 1991 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°276 du 27 novembre 1991 page 15459
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Arrêté du 7 avril 1995 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°108 du 7 mai 1995 page 7653
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Arrêté du 4 mars 1997 portant nomination au Conseil supérieur de la danse / JORF n°73 du 27 mars 1997 page 4797
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Décret n° 2005-880 du 26 juillet 2005 relatif à la simplification de la composition des commissions administratives et à la réduction de leur nombre / JORF n°178 du 2 août 2005 page 12610, texte n° 29
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