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Henry Maret (1837-1917) naît le 4 mars 1837 à Sancerre (Cher). Il débute sa carrière professionnelle de journaliste auCharivari, journal satirique où officient notamment Nadar, Henri Rochefort, Cham ou encore Honoré Daumier, puis auRappel, quotidien radical-socialiste créé par Victor Hugo en 1869 (et où l’on retrouve encore Henri Rochefort), ainsi qu’àLa Réforme, fondé par Ledru-Rollin.
Durant la Commune, il fonde avec Henri Rochefort, le 3 février 1871,Le Mot d’ordre, quotidien au ton nettement anti-versaillais mais qui ne se démarque pas moins des Communards, réprouvant les mesures arbitraires mises en place par le Comité de Salut public. Malgré tout, sa féroce critique des milieux versaillais vaut à Henry Maret de passer devant le Conseil de guerre après la Semaine sanglante : condamné à une peine de cinq ans de prison, il n’en exécute que quatre mois en raison de sa santé défaillante.
Il reprend alors son métier de journaliste, publiant des articles dansL’Action,Le Corsaire,La Tribune du peupleouL’Avenir national. En 1878, il devient le principal rédacteur duMot d’ordre.
Il se lance en parallèle dans la politique. Élu conseiller d’arrondissement dans le XVIIe arrondissement de Paris en octobre 1878, il est réélu en 1881. C’est également en août 1881 qu’il est élu député radical de la Seine. Opposé aux élus républicains opportunistes, il siège à l’extrême-gauche et réclame, en 1883, après la grève de Montceau-les-Mines, l’amnistie pour tous les crimes politiques.
Aux élections législatives de 1885, il est candidat à la fois sur les listes radicales de la circonscription de la Seine et sur celles socialistes du Cher. Élu sur les deux listes, il opte pour le Cher et continue de siéger à l’extrême-gauche de l’hémicycle. Durant sa législature, il s’oppose fermement, et l’un des premiers, au Boulangisme.
Réélu en 1889 et 1893, toujours dans le Cher, il prend une part active aux projets de lois sur la liberté d’association.
Réélu une quatrième et une cinquième fois dans le Cher en 1898 et 1902, il siège jusqu’en 1906. Il prend le parti de Dreyfus dès 1898. Défenseur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, il refuse en revanche de voter en faveur du projet de loi portant suppression de l’enseignement congrégationniste, au nom de la liberté d’association.
Il meurt à Paris le 5 janvier 1917.
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Conseiller municpal de Paris
Député de Paris (1881-1885), député du Cher (1885-1906)
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