Montesquiou-Fezensac, Anatole (1788-1878 ; comte de)

Fils de Pierre, comte de Montesquiou-Fezensac et de Louise Charlotte Françoise Le Tellier de Courtanvaux, Anatole de Montesquiou-Fezensac (1788-1878) entame une carrière militaire en 1806. Décoré de la Légion d’honneur à Essling et fait capitaine à Wagram en 1809, il est créé baron de l’Empire en 1810. Nommé colonel à Hanau en 1813, il devient ensuite aide de camp de l’empereur qu’il suit pendant la campagne de France jusqu’à Fontainebleau. Après la chute de Napoléon, il se retire en Autriche, mais rentre bientôt en France grâce à l’appui de l’abbé de Montesquiou, son parent, et devient aide de camp du duc d’Orléans en 1816. Proche du roi Louis-Philippe, il est maréchal de camp en 1831. Élu député de la Sarthe en 1834, il siège dans la majorité jusqu’à sa démission en 1841. Il est alors fait pair de France, puis grand d’Espagne et marquis en 1847. Général de brigade, il suit Louis-Philippe en exil et est mis à la retraite en 1848. Traducteur des Sonnets de Pétrarque (1843-1845), il est aussi l’auteur de volumes de poésies et de comédies en vers. De 1864 à 1869, il dirige la Société de secours aux blessés militaires. Il épouse sa cousine germaine Élodie de Montesquiou, fille de Henri de Montesquiou. Le couple a trois fils : Napoléon-Anatole (1810-1872), Thierry-Anatole (1824-1864) et Wladimir-Anatole (1830-1887).