Le Hon, Françoise (1808-1880)

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Le Hon, Comtesse (1808-1880) (fr)
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Lehon, Comtesse (1808-1880) (fr)
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Mosselman, Fanny (1808-1880) (fr)
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Mosselman, Françoise Zoé Mathilde (1808-1880) (fr)
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Mosselmann, Françoise Zoé Mathilde (1808-1880) (fr)
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Françoise Zoé Mathilde, dite Fanny, Mosselman (1808-1880), est la descendante d’une riche famille de commerçants et industriels belges. Fille du banquier et maître de forges François-Dominique Mosselman, et de Marie-Louise Tacqué. Fanny naît le 28 mai 1808 à Paris dans un hôtel particulier rue de la Chaussée d’Antin, que son père avait acheté à Jacques-Rose Récamier, banquier ruiné et mari de la célèbre salonnière Juliette Récamier,

En 1827, à l'âge de dix-neuf ans, elle épouse Charles Le Hon, avocat et industriel belge. Charles est l'un des artisans de l'établissement de la monarchie en Belgique en 1830 ; en récompense, il a été nommé, en 1831, ministre plénipotentiaire du roi des Belges Léopold Ier à Paris. Il lui incombe alors la tâche difficile de faire admettre dans le cercle diplomatique le tout jeune État belge.

Son épouse et lui installent la légation de Belgique dans la vaste demeure de Mosselman père à la Chaussée-d'Antin. Fanny y entretient un brillant salon où défilent membres de la famille royale, hommes politiques, journalistes, écrivains. Mme Le Hon a trôné tout de suite à Paris en reine beauté, assemblant autour d'elle une foule d'adorateurs qui lui prodiguent les épithètes les plus extravagantes, depuis Balzac qui l'appelait « l'Iris aux yeux bleus » jusqu'à Arsène Houssaye qui la nommait « l'ambassadrice aux cheveux d'or ». Elle a, en outre, une influence politique certaine : elle rend ainsi les plus grands services à son pays, en l'imposant à la société parisienne par son luxe, l'éclat de son salon et de ses fêtes. Les lettres où elle dépeint les évènements de France qu’elle envoie en Belgique y sont lues avec beaucoup d’attention. En récompense pour ces services rendus, Charles Le Hon reçoit le titre de comte en 1836.

Certaine de la complaisance de son mari, Fanny entretient plusieurs affaires sentimentales, notamment avec Ferdinand d’Orléans et Charles-Joseph Bresson. C’est néanmoins avec Charles-Auguste de Morny, qu’elle rencontre en 1835, qu’elle a sa relation la plus durable, et seul le mariage du comte en 1856 y met un terme. Simple sous-lieutenant lorsqu’il rencontre Fanny, Morny va s’élever politiquement grâce à l’aide de sa maîtresse. Elle lui avance en effet les fonds pour créer des raffineries de sucre en Auvergne (les premières en France) et le fait nommer administrateur de la société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne, à Liège, qui appartient à sa famille.

À partir de 1842, les époux Le Hon sont le plus souvent séparés : Charles repart vivre à Tournai, berceau de sa famille, tandis que Fanny reste à Paris, où elle emménage à l’hôtel Le Hon, rond-point des Champs-Élysées.

Forte de sa relation avec un membre de la famille Bonaparte, la comtesse Le Hon, bien qu’orléaniste, est réputée avoir prêté un million de francs au prince-président, somme qui contribue à asseoir son pouvoir. Fanny est l’une des rares personnes en France à avoir eu connaissance de la préparation du coup d’État du 2 décembre.

Fanny Le Hon a eu trois enfants, nés de trois pères différents : de son mari, un fils, Eugène, né en 1828 ; de Charles-Joseph Bresson, un second fils, Léopold, né en 1832 ; et de Charles-Auguste de Morny, une fille, Louise, née en 1838, qui épousera le prince Stanislas Poniatowski. Charles Le Hon ayant endossé la paternité des trois enfants, Léopold et Louise portent le nom de Le Hon.

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Le Hon, Françoise (1808-1880)
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Fanny Le Hon est la belle-mère de Stanislas Poniatowski.

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Le Hon, Françoise (1808-1880)
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Françoise le Hon est la maîtresse du duc de Morny.

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