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Flore Francine Juliette Londres, dite Florise Londres, est née le 8 décembre 1904 à Paris. Fille d’Albert Jean Baptiste Joseph Londres (1884-1932), journaliste et grand reporter, et de Marie Frédérique Marcelle Laforest (1880-1905), copiste, elle vit avec ses parents au 6, cité Bergère, dans le 9e arrondissement de Paris. Suite au décès de sa mère à l’âge de 25 ans, le 8 novembre 1905, elle est adoptée par sa grand-mère paternelle, Marie Baratier, et élevée à Vichy (Allier). Le 6 décembre 1932 elle épouse André Henri Stéphane Martinet (1905-1964), enseigne de vaisseau à Cherbourg (Manche) et originaire de l’Allier. Ils s’installent 12, rue Clairaut, 75017 Paris.
Suite à la disparition de son père, le 16 mai 1932, Flore se soucie d’entretenir son souvenir. Elle participe à la création du Prix Albert Londres qui vise à distinguer publiquement un jeune journaliste pour ses meilleurs reportages publiés dans un quotidien français. Elle s’entoure de grands noms du journalisme et du monde des lettres pour composer le jury, tels Andrée Viollis (1870-1950), Roland Dorgelès (1885-1973), Édouard Helsey (1883-1966) ou Joseph Kessel (1898-1979). Dans un second temps, elle écrit une biographie d’Albert Londres sous forme d’un hommage posthume sobrement intituléMon Pèrequi paraît en 1934.
Cette date marque le début de sa vie en tant qu’écrivaine, auteure de romans (Félicie, 1939), de contes, de nouvelles et de chansons, mais aussi en tant que journaliste. Dès 1936 ses premiers articles (« Que sont devenues nos reines de beauté ? » ou « Chez ma tante ») paraissent dansLe Petit Parisien, publication périodique dans laquelle son père s’est brillamment illustré par ses reportages sur les bagnes. Elle écrit également des articles pour leJournal de la Femme,Le Journal,Le Méridien,Paysage, etc.
Son mari, André Martinet décède le 26 mai 1964. Il est alors vice-amiral, directeur du personnel de la Marine, élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur et distingué de la croix de guerre 1939-1945 et de la croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs (TOE).
Florise Londres décède à l’hôpital de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) le 28 janvier 1975.
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Londres, Albert (1884-1932) est le père de Florise Albert-Londres (1904-1975).
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