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Organisation du siège
Le siège de l’organisme est situé sur le Technopôle Brest-Iroise à Plouzané, sur un terrain intégré au Centre de Bretagne de l’Ifremer.
Le siège de l’Institut polaire accueille une trentaine de membres permanents, dont une partie mise à disposition par le CNRS. Le reste du personnel permanent est en contrat de droit privé et plus d’une centaine de personnes par an est embauchée sur des contrats temporaires. Ce personnel est réparti au sein des structures suivantes :
Les missions d’une partie du personnel du siège impliquent des activités sur le terrain et donc leur présence en Arctique, Antarctique ou dans les îles subantarctiques.
Le personnel de terrain
Sur le terrain, on distingue deux catégories de personnels déployés par l’Institut.
Lescampagnards d’été: sur le terrain durant quelques semaines à quelques mois durant l’été, ils ont pour mission de mener les chantiers techniques de construction et de maintenance des stations, ou bien les activités nécessaires au déroulement des projets scientifiques, en complément ou parfois en remplacement des membres des équipes de recherche conduisant un projet.
Leshivernants: sur le terrain durant un peu plus d’une année, ils maintiennent les stations en état optimal de fonctionnement et ils poursuivent les activités scientifiques impliquant des observations ou expériences devant être menées en continu. Durant l’été, ils participent aux chantiers au même titre que les campagnards d’été et sont formés en parallèle à endosser leurs responsabilités d’hivernants.
Selon les responsabilités assumées par l’Institut polaire sur les différents districts, les profils et la répartition du personnel diffèrent.
En Antarctique, l’Institut assume à la fois la gestion des infrastructures et la logistique, en bonne articulation avec les TAAF à Dumont d’Urville et avec l’Italie à Concordia.
Dans les îles subantarctiques, l’Institut n’a pas la charge de la gestion des stations elles-mêmes (responsabilité des TAAF), mais celle de la quarantaine de refuges. L’Institut pilote également la mise en œuvre des projets scientifiques. Son personnel hivernant est donc essentiellement composé de scientifiques et de quelques fonctions supports (informatique, électronique, coordination). Pendant la campagne d’été, les membres du service « Opérations subantarctiques » gèrent les activités de terrain avec les hivernants et sont parfois accompagnés par un ou deux campagnards à profil technique selon les chantiers prévus (menuisier ou chaudronnier par exemple).
En Arctique, la station de recherche AWIPEV au Svalbard utilise des bâtiments gérés par une entreprise privée norvégienne ainsi que la station Corbel, propriété française sur ce territoire. L’équipe d’hivernage s’avère donc réduite à trois membres. Elle est complétée durant l’été par le personnel du service « Opérations arctiques ».
Les membres du GIP « Institut polaire français – Paul-Émile Victor »sont :
Le conseil d’administration
L’Institut est administré par un conseil d’administration (CA) composé des représentants des membres signataires de la convention constitutive du GIP qui disposent des voix correspondantes aux droits mentionnés dans la convention. Un représentant du ministre chargé du budget, un représentant du ministre chargé de l’environnement, un représentant du ministre chargé de l’Outre-mer, le commissaire du gouvernement, le contrôleur d’état, le directeur de l’Institut ainsi que deux personnalités extérieures désignées en raison de leurs compétences par le CA, participent également au conseil d’administration au titre de consultant.
Les membres du conseil d’administration sont nommés pour un mandat de 4 ans renouvelables. Le CA élit son président parmi les personnalités extérieures pour un mandat de quatre ans également renouvelables.
Le conseil d’administration a pour fonction l’analyse et la détermination des grandes orientations scientifiques et technologiques de l’Institut, l’adoption du programme annuel d’activités et du budget annuel correspondant, y compris le cas échéant, les prévisions d’engagement des personnels, l’approbation des comptes de chaque exercice, la désignation des personnalités extérieures, l’élection et la cessation de fonctions du président du conseil d’administration, la nomination et la cessation de fonctions du directeur, la nomination et la cessation de fonctions des Membres du conseil des programmes scientifiques et technologiques polaires, l’autorisation pour la prise de participation de l’Institut à d’autres entités juridiques, la conclusion de contrats dont le montant excède une somme qu’il détermine et la passation d’accords de collaboration avec des sociétés ou organismes extérieurs aux Membres du groupement, l’approbation du règlement intérieur et du règlement financier.
Le conseil d’administration nomme un directeur pour une durée de 4 ans renouvelable. Il met fin à ses fonctions. En cas d’interruption de son mandat, pour quelque cause que ce soit, le directeur est remplacé pour la durée du mandat restant à courir. Il assiste avec voix consultative aux réunions de l’assemblée générale et du conseil d’administration.
Le directeur assure le fonctionnement de l’Institut sous l’autorité du conseil d’administration, et dans les conditions fixées par celui-ci. Une fois par an, il lui soumet un rapport de gestion de l’Institut.
Le conseil d’administration se réunit traditionnellement 3 fois par an, en mars, juin et décembre.
Le conseil des programmes scientifiques et technologiques polaires
Le conseil des programmes scientifiques et technologiques polaires (CPST) est chargé d’évaluer la valeur scientifique ou technologique des projets scientifiques terrestres soumis à l’Institut, d’émettre des recommandations sur la mise en œuvre de ces projets, sur les actions scientifiques et techniques de l’Institut et sur la politique de coopération internationale scientifique et logistique de l’Institut.
Le CPST est composé de seize membres : le président du comité de l’environnement polaire est membre de droit. Les cinq organismes membres du GIP (le CNRS, le CNES, l’Ifremer, Météo-France et le CEA) proposent un membre choisi pour ses compétences parmi les acteurs des programmes scientifiques réalisés en zone polaire.
Le ministre de la Recherche en propose dix, dont cinq choisi parmi les experts français des grands domaines scientifiques en relation avec les missions et de l’Institut et cinq choisis parmi les experts étrangers.
Les membres du CPST exercent gratuitement un mandat de quatre ans renouvelable une fois.
Les missions de l’Institut polaire français : la mise en œuvre de projets scientifiques
L’Institut polaire français a pour mission la mise en œuvre de projets scientifiques, dans des milieux dont les spécificités (climat, isolement etc.) rendent nécessaires des compétences et technologies adaptées.
Sélection :L’Institut sélectionne des projets scientifiques : les chercheurs sont invités à déposer des projets qui sont évalués sur des critères d’intérêt scientifique, de calendrier, de coûts par le CPST et de faisabilité par les équipes de l’Institut. Le conseil d’administration valide ensuite la liste des projets sélectionnées suivant les notes données par le CPST.
Financement :L’Institut finance ces projets : une enveloppe est allouée aux porteurs de projets pour couvrir certains frais (achats d’instruments scientifiques etc…).
Recrutement :L’Institut recrute du personnel pour renforcer l’équipe d’un projet durant tout ou une partie d’une campagne d’été et assurer le travail nécessaire au maintien d’expérimentations scientifiques durant l’hiver. Le personnel recruté peut être affecté à plusieurs projet soutenus.
Transport :L’Institut organise le transport des équipes de scientifiques depuis leur laboratoire de rattachement jusqu’au lieu de réalisation de leur projet et inversement, les habille, les loge, les nourrit.
Fret :L’Institut organise le transport et parfois achète le matériel scientifique nécessaire à la conduite des projets sur le terrain.
Adaptation :L’Institut adapte les instruments scientifiques aux conditions environnementales du terrain du projet et assure leur entretien.
Planification :L’Institut planifie les opérations scientifiques et les opérations de logistique scientifique (déplacement d’un instrument, déneigement d’un shelter…).
Organisation :L’Institut organise des expéditions scientifiques hors des stations (25 km de Concordia, raids scientifiques, mission à Port-Martin et Commonwealth Bay …).
Diffusion :L’Institut participe à rendre visible ces projets de recherche.
Gestion :L’Institut gère une très grande infrastructure de recherche, la station Concordia.
La gestion des moyens logistiques nécessaires à la mise en œuvre des projets
Pour assurer la mise en œuvre de projets scientifiques, l’Institut s’appuie sur des moyens, infrastructures et ressources humaines.
L’Institut gère son budget, et recherche des sources de financement.
L’Institut recrute du personnel pour assurer les fonctions de son siège, et celles de ses stations scientifiques.
L’Institut assure la sécurité de son personnel, au siège, comme sur le terrain, et celle des scientifiques en instaurant des règles et en organisant des formations.
L’Institut assure également la protection des lieux où il exerce ses activités en instaurant des règles.
L’Institut gère des stations de recherche scientifiques : il les construit, les entretient, assure l’achat et le transport du matériel, des vivres.
L’Institut développe des outils logistiques et technologiques.
L’Institut constitue des partenariats avec des acteurs des mondes industriels, scientifiques, technologiques et culturels, locaux, nationaux et internationaux.
La concertation scientifique internationale
L’Institut participe à la représentation de la France dans la concertation internationale portant sur les milieux polaires et assure le rayonnement de la recherche polaire française.
L’Institut collabore avec ses homologues étrangers.
L’Institut noue des partenariats internationaux.
L’Institut participe à des réunions internationales de stratégie de la recherche polaire (International arctic science committee, Forum of Arctic research operators, EU-Polarnet, NySMAC, CEP, COMNAP, SCAR, EPB).
L’Institut participe à la concertation sur le traité sur l’Antarctique et le protocole de Madrid.
rico:history
De la découverte de la Terre Adélie aux nouveaux projets de rénovation de la station Dumont d’Urville, la recherche polaire et ses moyens ont fait l’objet d’une évolution en profondeur. L’âge des explorateurs, progressant parfois à tâtons dans un milieu encore inexploré, a laissé la place à une organisation précise, due à la construction d’une expérience commune, partagée par les EPF, les acteurs de la recherche scientifique et l’État par le biais de ses institutions.
La création des Expéditions polaires françaises (EPF) en 1947 par Paul-Émile Victor est une étape dans cette évolution. Au fil des expéditions et des échanges avec le milieu institutionnel se construit non seulement la station Dumont d’Urville, mais aussi un organisme, devenu en 2002 l’IPEV, qui rassemble les acteurs prenant part à la recherche polaire et sa logistique.
Le navire océanographique Marion Dufresne
La gestion des campagnes océanographique à partir du navireMarion Dufresnea été prise en charge progressivement par l’Institut polaire français jusqu’à devenir un département à part entière.
LeMarion Dufresneest un navire polyvalent. Lancé en 1995, il assure deux fonctions principales :
C'est à la fois :
Compte-tenu des zones de navigation et de l'environnement sévères auxquels il est soumis, leMarion Dufresnea fait l'objet d'améliorations concernant la sécurité à bord et la fiabilité par rapport au standard des navires marchands actuels.
Jusqu’en 1992, la recherche française dans les territoires polaires et subpolaires est du ressort, d’une part des Expéditions polaires françaises (EPF), une association privée créée et dirigée depuis 1947 par Paul-Emile Victor, et d’autre part des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), une collectivité publique à statut de territoire d’outre-mer, et plus précisément de son service « Mission de recherche ».
En 1992, les missions et la plupart des moyens et personnels de ces deux entités sont transférés à un nouvel acteur, créé pour l’occasion : l’Institut français pour la recherche et la technologie polaires (IFRTP), qui est un groupement d’intérêt public (GIP).
La mission de recherche des TAAF est supprimée. Les EPF continuent d’exister, mais se recentrent alors sur « la mémoire de l’œuvre de Paul-Emile Victor et de tous ceux qui ont contribué au rayonnement des Expéditions Polaires Françaises dans le monde des pôles », avant d'être à leur tour dissoutes en 2021.
En 2002, l’IFRTP est reconduit et prend le nom d’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV).
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rico:note
L'IPEV travaille dans les deux zones polaires, nord (océan Arctique) et Sud (océan et continent Antarctiques) ainsi que les zones subpolaires.
L’IFRTP a résulté de la fusion des Expéditions polaires françaises dirigées par Paul-Emile Victor depuis 1947 et de la Mission scientifique des TAAF.
L’IFRTP a résulté de la fusion des Expéditions polaires françaises dirigées par Paul-Emile Victor depuis 1947 et de la Mission scientifique des TAAF. Aujourd’hui les TAAF sont une des tutelles de l’Institut polaire français.
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