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I. L'Organisation
Aux termes du décret du 9 septembre 1893, les services sont placés sous l’autorité du ministre du Commerce et de l’Industrie et dirigés par un commissaire général, suivant la tradition, qui n’a été interrompue qu’une seule fois en 1889.
Les attributions réservées au Ministre comprennent les rapports avec les Chambres, l’approbation des projets d’ensemble, les mesures d’ordre général, la délégation des crédits au commissaire général, l’approbation des comptes, la nomination des directeurs et chefs de service.
Le commissaire général, nommé par décret, a la direction de tous les services et nomme les agents autres que les directeurs et chefs de service. Il n'a ni cabinet, ni secrétariat particulier ; son service est assuré par le secrétariat général.
Conformément au décret du 9 septembre 1893, modifié en février 1898, le cadre des services est le suivant :
Affaires générales ; personnel ; service médical ; police ; secours contre l’incendie ; presse ; entrées de faveur.
Construction des palais et pavillons ; contrôle des constructions métalliques, des palais et pavillons construits par les nations étrangères, les administrations publiques, les colonies, les pays de protectorat et les particuliers ; service des parcs et jardins ; service des fêtes.
Voies de circulation ; chemins de fer pour les visiteurs ; voies ferrées pour les transports de matériaux et des objets exposés ; déviations de tramways ; distribution de l’eau et du gaz.
Service général de la section française ; service général des sections étrangères ; installations générales ; manutention ; service spécial des beaux-arts ; service spécial de l'agriculture ; service spécial des colonies et pays de protectorat.
Entrées ; matériel ; comptabilité et caisse.
Le décret du 9 septembre 1893 se borne à fixer dans les grandes lignes les attributions du secrétariat général et des directions. Ce sont les arrêtés du 11 avril 1894, révisés le 9 février 1898, qui donnent le détail de ces attributions. Il n’y a pas d’arrêtés semblables, ni pour le service des ponts et passerelles, ni pour celui du contentieux.
Parallèlement aux services actifs, une commission supérieure apporte au Gouvernement le concours de ses lumières et de ses avis pour les questions importantes que lui défère le ministre du Commerce et de l’Industrie. Présidée par le ministre du Commerce et de l'Industrie, elle a pour vice-présidents le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts, le ministre de l'Agriculture et le commissaire général. Au sein de cette commission, toutes les compétences et tous les intérêts y sont puissamment représentés. Originairement fixé à cent, non compris le bureau, le nombre de ses membres est élevé à cent trente six par décrets successifs des 18 novembre 1893, 7 et 20 juin 1894, 24 juillet 1894, 30 octobre 1894, 11 juillet 1896, 31 octobre 1896 et 11 février 1898.
II. Le personnel
Commissaire général : M. Alfred Picard (nommé par décret du 9 septembre 1893).
Commissaire général adjoint : M. Ernest Carnot.
Secrétariat général
Secrétaire général : M. Fournel (nommé le 18 septembre 1893), remplacé par M. Marcel le 23 avril 1894, puis par M. Chardon le 29 octobre 1894.
Direction de l’architecture
Directeur : M. Bouvard (nommé par décret du 10 octobre 1893).
Direction de la voirie
Directeur : M. Huet (nommé par décret du 10 octobre 1893), remplacé par M. Defrance (nommé par arrêté du 9 février 1898).
Direction de l’exploitation
Directeur : M. Delaunay-Belleville (nommé par décret du 10 octobre 1893).
Direction des finances
Directeur : M. Grison (nommé par décret du 10 octobre 1893).
Service des ponts et passerelles
Chef de service : M. J. Résal.
Service du contentieux
Chef de service : M. Edmond Moreau (nommé par arrêté du 5 août 1896).
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L’exposition universelle de 1900 est la cinquième Exposition universelle de Paris. Elle est le reflet des progrès de la science et des nouveautés artistiques de l’époque à travers, notamment, l’Art nouveau, la photographie ou le cinéma.
Dès le 2 juillet 1892, le député François Deloncle propose à la Chambre d’inviter le Gouvernement à décréter une exposition universelle à Paris pour l’année 1900. Le Conseil des ministres délibère immédiatement sur la question et, le 13 juillet 1892, le Président de la République Sadi Carnot, décrète qu' « une exposition universelle des œuvres d’art et des produits industriels ou agricoles s’ouvrirait à Paris le 5 mai 1900 et serait close le 31 octobre suivant ».
Quelques mois plus tard, le 5 novembre 1892, M. Jules Roche, ministre du Commerce et de l'Industrie, institue sous sa présidence et sous la vice-présidence du futur commissaire général une commission préparatoire, chargée de l'étude des moyens propres à réaliser le projet de l'exposition universelle de 1900. Cette commission préparatoire disparaît le 9 septembre 1893 lors de l'organisation des services de l'Exposition et de l'institution d'une commission supérieure, sorte de grand conseil. C'est à cette date qu'est nommé le commissaire général ; les directeurs généraux, directeurs et chefs de service sont désignés par des arrêtés ministériels ultérieurs.
Le 11 juin 1894, la commission supérieure est saisie du projet de règlement élaboré par le commissaire général qu’elle renvoie à une sous-commission. Après discussion, elle ratifie le 28 juin les propositions du commissaire général sous réserve de très légères modifications. La commission supérieure émet à son tour un avis favorable le 6 juillet 1894 et le règlement est définitivement approuvé par le décret du 4 août 1894.
La liquidation de l’Exposition prend fin avec la loi du 9 décembre 1902 qui approuve la convention passée entre l’État et la ville de Paris et qui a pour objet la remise à la ville de Paris des terrains du Champ de Mars occupés par l’exposition de 1900.
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