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Albert Vassart est né le 24 mai 1898 à Apremont-sur-Aire (Ardennes).
Originaire d'un milieu modeste, Albert Vassart entre comme apprenti mouleur en 1910 aux Forges de Pompey (Meurthe-et-Moselle) en Lorraine. Il adhère au syndicat en 1913, est nommé secrétaire du syndicat des Métaux de Mézières-Charleville (Ardennes) après la première guerre mondiale et écrit de nombreux articles dans la presse syndicale au cours des années 1925 à 1929. Par sa rencontre avec un nommé Raffin, ingénieur des Ponts et Chaussées, il découvre les idées libertaires et marxistes. En 1922, Il devient secrétaire de l'Union départementale CGTU des Ardennes, puis il adhère au Parti communiste en 1923 et est nommé secrétaire de la région communiste du Nord-est l'année suivante.
En janvier 1925, le IVe congrès du PCF, tenu à Clichy, l'élit à la Commission centrale de contrôle politique ; il entre alors au Comité central. Exerçant également des activités syndicales au secrétariat de la Fédération des métaux, il visite les syndicats, anime des grèves et tient des conférences. En 1929, atteint par la tuberculose et de santé fragile, il doit interrompre ses activités syndicales.
Il épouse en septembre 1931 à Moscou (Russie) Cilly Geisenberg (1895-1963), sténo-dactylo, exclue du Parti communiste allemand en 1929 pour sympathie avec le groupe Brandler (réintégrée en 1933). En avril 1934, il devient représentant du Parti communiste français auprès de l'Internationale.
En mai 1935 il devient le premier maire communiste de Maisons-Alfort et conseiller général de la Seine. Il rompt avec le Parti communiste en décembre 1939, mais il est quand même arrêté en raison de ses responsabilités récentes. Condamné à cinq ans de prison, il est finalement libéré de la prison de Bourges (Cher) le 17 septembre 1941 et adhère alors au Parti ouvrier et paysan français (POPF).
En 1944, il est chargé par Libération-Nord des services administratifs de la mairie du VIe arrondissement de Paris. En 1948, la direction du POPF passe en procès devant la chambre civique. Albert Vassart est condamné à la dégradation nationale à vie mais immédiatement absout en raison des services rendus à la Résistance. Vassart devient ensuite gérant de la société commerciale Comapro, puis est employé comme publiciste à Presse et travail.
Il n'a plus d'activité politique de premier ordre, mais devenu « anticommuniste » militant, membre de l'Association française des amis de la liberté (créée en 1951), pro-américaine, il se fait propagandiste anti-soviétique.
Albert Vassart décède le 12 février 1958 à Paris (XVIe) à l'âge de 59 ans. Trois jours après, il est inhumé au cimetière parisien du Père Lachaise.
Ses Mémoires, écrits de 1920 à 1934, ont été publiés dans lesCahiers d'histoire socialede l'Institut d'histoire sociale, n° 3 à 6 et 8 à 10, de 1994 à 1998.
Activités : Ouvrier métallurgiste de profession, syndicaliste et militant communiste, secrétaire de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) des Métaux, membre du comité central, du bureau politique et du secrétariat du Parti communiste français (PCF) ; conseiller général, maire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) de 1935 à 1940 ; secrétaire général de la Fédération des municipalités communistes.
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nommé secrétaire du syndicat des Métaux de Mezières-Charleville, secrétaire de l'Union départementale CGTU des Ardennes (1922) et auteurs d'articles dans la presse syndicale (1925-1929).
adhère au PCF (1923), nommé secrétaire de Région communiste du Nord-est (1924), élu à la Commission centrale de contrôle politique (1925) et membre du Comité central. Désigné comme représentant du PCF auprès de l'Internationale, devient secrétaire général de la Fédération des municipalités communistes (1935), quitte le PCF (1939). Adhère au POPF (1941) et siège au Comité central. Propagandiste anti-soviétique dans l'Association des Amis de la liberté (1954-1956).
élu local et conseiller général.
Maire de Maisons-Alfort (94) et conseiller général de la Seine
emprisonné.
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