France. Observatoire national photographique du paysage (1989-....)

Organisation interne ou généalogie

Les 20 itinéraires sont les suivants :

• le parc naturel régional (PNR) du Pilat,
• le PNR des Vosges du Nord,
• le PNR de la Haute vallée de Chevreuse,
• le PNR d’Armorique,
• l’Hérault,
• le plateau de l’Arbois,
• le Nord-Pas-de-Calais,
• les Côtes d’Armor,
• le canton de Saint-Benoît-du-Sault,
• les environs de Valence,
• les Hauts-de-Seine,
• la ville de Montreuil,
• la vallée de Dhuyes et de la Bléone,
• le Livradois-Forez,
• la forêt d’Orient,
• les friches industrielles de Lorraine,
• Picardie Maritime,
• la banlieue de Paris,
• la Réunion,
• et la Martinique.

L’Observatoire photographique national du paysage est lancé en 1989 suite à une décision prise en Conseil des ministres : « constituer un fonds de séries photographiques qui permette d’analyser les mécanismes et les facteurs de transformations des espaces ainsi que les rôles des différents acteurs qui en sont la cause de façon à orienter favorablement l’évolution du paysage ».

L’OPNP est un observatoire aux multiples utilités ; il a pour mission de documenter, à l’aide de campagnes photographiques, l’évolution des paysages de France. Cette mission est très utile à plusieurs niveaux et dans de nombreux domaines, notamment patrimonial, esthétique, urbanistique, ou encore ethnobotanique. En termes d’aménagement du territoire et de prospective sur l’évolution de la biodiversité et de la gestion des risques, l’OPNP est un outil qui permet d’évaluer et de mesurer sur le temps long les changements, les tendances d’évolution et l’état des paysages, basé sur la comparaison dans le temps de photographies prises d’un même point de vue.

L’OPNP est aujourd’hui en charge de la réalisation de 20 itinéraires nationaux, gérés par le ministère de la Transition écologique. Il fait appel à des photographes professionnels. Le principe est de créer sur un territoire donné un itinéraire qui sera photographié à plusieurs années d'intervalle afin de mettre en évidence les évolutions du paysage dans le temps.

Aux 20 itinéraires nationaux s’ajoutent des campagnes territoriales. Ainsi, autrefois très centralisé, cet outil s’est développé et ce sont désormais les territoires qui en sont les instigateurs et les porteurs. On compte aujourd’hui une centaine d’observatoires, qui peuvent par exemple être mobilisés lors de la création d’un parc naturel régional. Ils peuvent également servir de cadre pour les élus et les acteurs locaux dans le cadre de l’aménagement des territoires.