Leniaud, Jean-Michel (1951-....)

Jean-Michel Leniaud est un historien de l’architecture, historien de l’art et haut fonctionnaire français.

Né le 18 août 1951 à Toulon (Var), licencié en histoire et en histoire de l’art, il est archiviste-paléographe (1976), diplômé de l’École pratique des hautes études (1978), docteur en droit (1986), habilité à diriger des recherches ès lettres et sciences humaines (1990).

Inspecteur (1976), puis inspecteur en chef (1989) des monuments historiques, il est conservateur régional des monuments historiques de la région Rhône-Alpes (1979-1983), chef de la division des affaires générales et de la protection du patrimoine à la direction du Patrimoine (1983-1986), puis chef de la division du patrimoine mobilier (1986-1990) à l’époque de la déconcentration des monuments historiques au niveau régional.

Directeur d’études à l’École pratique des hautes études, IVe section [histoire de l’architecture occidentale aux XIXe et XXe siècles] (1990), il est chargé de cours (1991), puis professeur (1996) d’histoire de l’architecture contemporaine à l’École des chartes, et professeur à l’École du Louvre (2000).

Il est directeur de l’École des chartes de 2011 à 2016. Il est également membre de la commission supérieure puis nationale des monuments historiques (1994-2011), du conseil supérieur des archives (1994) et de la commission du Vieux Paris (2008).

Il préside le conseil scientifique de l’Institut national du patrimoine (2011-2022) et le conseil scientifique de la Fondation pour la sauvegarde de l’art français (2019).

Ses recherches sont essentiellement consacrées à l’architecture des XIXe et XXe siècles, aux institutions et à l’histoire religieuse en rapport avec les arts, ainsi qu’à l’histoire et à la politique du patrimoine. Il est notamment l’auteur d’ouvrages sur l’administration des cultes, sur les architectes François Debret, Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-le-Duc, sur la Sainte Chapelle, la basilique de Saint-Denis, les cathédrales de Paris et de Chartres, sur le Quai d’Orsay, l’opéra Garnier ou encore le théâtre du Châtelet.

Ses travaux sont distingués par le prix Lasalle-Serbat (1976) de l’École des chartes, par le prix Eugène-Carrière (1999 et 2004) de l’Académie française, par les prix Bernier (2007) et Houllevigue (2009) de l’Académie des beaux-arts, par le prix Gustave Chaix d’Est-Ange (1995) de l’Académie des sciences morales et politiques, par le prix d’histoire de l’architecture (1993) de l’Ordre des architectes. Il est officier de la Légion d’honneur, commandeur du Mérite, des Palmes académiques et des Arts et Lettres.