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Né à Arras (Pas-de-Calais) le 6 mai 1758, Maximilien de Robespierre fait ses études à Paris au collège Louis Le Grand ; licencié en droit, il devient avocat et intègre le barreau d'Arras en 1781. Il est élu en avril 1789 député du Tiers-État d'Artois pour siéger aux États Généraux convoqués à Versailles le 5 mai suivant. Élu député à la Constituante (1789-1791), il se montre un orateur brillant et inlassable, persuadé de l'existence d'un complot des ennemis du peuple, farouchement défenseur de la promulgation et de l'application de principes permettant l'édification d'une société nouvelle, fondée sur l'égalité des droits, la bonté et l'infaillibilité du peuple et l'efficacité de la vertu pour assurer le bonheur. C'est à cette époque (fin juillet 1791) qu'il prend un logement chez Maurice Duplay, entrepreneur de menuiserie, rue Saint-Honoré.
De septembre 1791 à septembre 1792, n'étant plus député, il milite sans trêve au club des Jacobins. Dans plusieurs discours, notamment le 25 janvier 1792, il s'oppose à Brissot qui fait l'apologie de la guerre. Il doit néanmoins se résigner à la guerre, après le rejet de l'ultimatum remis par la France pour faire disperser les rassemblement d'émigrés en Rhénanie. Le 17 mai 1792, Robespierre (1758-1794), fait paraître le premier numéro de son journal, leDéfenseur de la Constitution, afin de diffuser et de défendre ses idées. Le 11 juillet 1792, il pousse l'Assemblée à déclarer la « Patrie en danger ». Le 29 juillet 1792, il demande la déchéance du roi. Nommé représentant de la Commune au lendemain de la prise des Tuileries (10 août 1792), il siège ensuite à la Convention comme élu du peuple parisien. Chef de file des Montagnards, ils s'affrontent à la tribune de la Convention aux Girondins. Le 30 novembre 1792, considérant que les Girondins cherchaient à sauver Louis XVI pour le rétablir sur le trône, il relance la question du procès du roi. Bien qu'opposé à la peine de mort, il parvient à emporter le vote de l'Assemblée sur la mort du roi Louis XVI (21 janvier 1793). Après la trahison du général girondin Dumouriez en avril 1793, il fait arrêter les principaux chefs girondins lors d'une insurrection populaire (31 mai et 2 juin). Elu le 27 juillet 1793 au Comité de Salut Public en remplacement de Danton, Robespierre y montre une activité et un zèle extraordinaires. Il en appelle à la terreur pour sauver la Révolution menacée de l'intérieur comme de l'extérieur et tente d'imposer le culte de l'Être suprême. Son rival Danton est exécuté le 5 avril 1794. Robespierre finit par être arrêté par décret des députés de la Convention le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) avec son frère Augustin, et ses amis Couthon, Saint-Just et Lebas. Il est guillotiné le lendemain.
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