https://rdf.archives-nationales.culture.gouv.fr/agent/052050
rdf:type
rico:birthDate
rico:deathDate
rico:hasOrHadOccupationOfType
rico:history
Charlemagne Émile de Maupas (1818-1888) naît à Bar-sur-Aube dans une famille de négociants et de propriétaires terriens. Son père, Memmie Rose de Maupas, est maire de Bar-sur-Aube, conseiller général de l’Aube et député de l’Aube de 1852 à 1861. La fortune familiale a été assurée par l’acquisition de biens nationaux.
Après des études de droit à Paris, Charlemagne Émile devient avocat en 1842. En 1844, il devient sous-préfet d’Uzès (Gard), puis sous-préfet de Beaune (Côte d’Or) en 1847. Il est révoqué en 1848, avec l’avènement de la Deuxième République. Il s’attache alors au parti bonapartiste et retrouve l’administration préfectorale en janvier 1849 : préfet de l’Allier, puis préfet de la Haute-Garonne en 1851, il est nommé préfet de police de la Seine en octobre 1851. Homme de confiance de Louis-Napoléon Bonaparte, il surveille dès lors les légitimistes et les contestataires, tout en organisant l’ensemble du déploiement des forces de police postées dans les rues stratégiques et aux portes de la capitale. Il joue, de fait, un rôle décisif d’informateur et d’organisateur du coup d’État du 2 décembre 1851. Il en est récompensé en devenant, le 3 décembre, ministre de la Police générale. Il réorganise les diverses polices judiciaires, administratives, municipales et secrètes et place les hauts fonctionnaires sous surveillance. Mais son zèle excessif, qui empiète sur les attributions des ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, finit par lasser l’empereur qui le démet de ses fonctions le 21 juin 1853.
Il est nommé à cette même date sénateur, et le reste jusqu’en 1867. Cela ne l’empêche pas d’être envoyé fin juin 1853, à Naples comme consul plénipotentiaire auprès de Ferdinand II, roi des Deux-Siciles ; il y reste jusqu’en septembre 1854.
Nommé, le 2 octobre 1860, préfet, puis chargé de l’administration des Bouches-du-Rhône d’octobre 1861 à décembre 1866, il accentue la transformation de Marseille : élargissement des artères, construction d’un nouveau port. Il est relevé de ses fonctions en décembre 1866 et obtient sa pension de retraite de sénateur le 8 mai 1867.
Après la chute de Napoléon III en septembre 1870, Maupas s’exile en Angleterre mais revient dès mai 1871. Il se présente alors aux élections législatives, mais un décret interdit les candidatures des anciens préfets, députés et sénateurs bonapartistes. Il ne réussira pas davantage à se faire élire aux élections de 1875 et 1879.
Il entreprend de 1875 à 1884 la rédaction de sesMémoires. Il décède à Paris le 18 juin 1888.
rico:hasOrHadLocation
rico:isAgentAssociatedWithAgent
rico:isOrganicProvenanceOf
rico:thingIsConnectedToRelation
rico:relationConnects
rico:beginningDate
rico:endDate
rico:thingIsTargetOfRelation
rico:relationHasSource
rico:hasActivityType
rico:note
- sous-préfet d'Uzès (1844-1847) - sous-préfet de Beaune (1847-1848)
- préfet de l'Allier (1849-1851) - préfet de Haute-Garonne (1851-1851) - préfet de police de la Seine (1851-1851)
Ministre de la Police générale
Consul plénipotentiaire après du roi des Deux-Siciles
Préfet des Bouches-du-Rhône
owl:sameAs