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Né Imre Fehér le 8 septembre 1904 à Becse en Hongrie, Emeric Feher est l'aîné d'une famille de cinq orphelins de guerre. En 1919, le traité de Trianon rattache sa ville natale à la Serbie, changeant sa nationalité et faisant ainsi de lui un Yougoslave. Dans les années 1920, il débute des études commerciales à Zagreb, qu'il abandonne au profit de l'apprentissage d'un métier manuel, celui d'électronicien, ce qui n'assure pas sa subsistance. Il parvient à émigrer en 1926 et vient à Paris où il est engagé comme tourneur sur métaux chez Peugeot, puis chez Citroën (1927-1930). En 1930, Emeric Feher est licencié par Citroën. Grâce à sa cousine, il entre alors au studio Deberny et Peignot comme électricien-éclairagiste, puis comme tireur-électricien. Il y rencontre Maurice Tabard, opérateur, qui l'encourage dans sa passion nouvelle pour la photographie et l'initie au tirage photographique. Sa carrière débute réellement quand il rejoint le studio de René Zuber en tant qu'opérateur en 1933. Il rejoint ensuite l'agence Alliance-Photo naissante et, en 1936, ouvre son propre studio où il a, quelque temps, un apprenti du nom de Kornél Friedmann (le futur Cornell Capa). En 1939, Emeric Feher est naturalisé français. Durant la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il participe comme volontaire dans l'armée française, il est contraint par les lois d'aryanisation de vendre son studio et de passer en zone Sud. À la Libération, il retrouve son studio qu'il installe à Bécon-les-Bruyères. Il rejoint dans le même temps l'Agence de documentation et d'édition photographique (ADEP) qui diffuse alors ses images jusqu'en 1950, date à laquelle il démissionne pour installer son laboratoire chez lui, au 23 rue Truffaut à Paris. Dès lors, et jusqu'à sa mort, la clientèle afflue et les commandes se multiplient. Il réalise des images de mode pour de grandes maisons de couture (Carven, Lelong, Piguet), des publicités pour les papiers Cenpa ou la SNCF, des reportages industriels (les chantiers de Penhoët), culturels (par exemple, sur les artistes noirs qui se produisent à Paris, comme Louis Armstrong ou les Peters Sisters) ou touristiques (au service du Commissariat général au tourisme). Il participe également à diverses éditions, collabore à de multiples revues (Art et Médecine,Réalités, etc.) et expose occasionnellement son travail personnel dans quelques galeries ou au Salon national de la photographie. À sa mort, le 22 avril 1966, la femme d'Emeric Feher continue de faire vivre ses archives photographiques avant de les confier le 7 décembre 1982 à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, aujourd'hui Centre des monuments nationaux.
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Emeric Feher réalise des clichés pour le Commissariat général au tourisme.
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Aujourd'hui Stari Beçej en Serbie
lieu-dit regroupant des quartiers de trois communes, en banlieue de Paris : le quartier de Bécon (commune de Courbevoie) et le quartier des Bruyères (communes d’Asnières-sur-Seine et de Bois-Colombes)
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Emeric Feher est engagé comme tourneur chez Peugeot, puis chez Citroën entre 1927 et 1930.
Emeric Feher est engagé comme électricien au studio Deberny et Peignot à partir de 1930 jusqu'en 1933.
Emeric Feher commence sa carrière de photographe en 1933 en tant qu'opérateur dans le studio de René Zuber.
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