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Natif de Marseille (Bouches-du-Rhône) en septembre 1801, Joseph Melchior Tiran est le fils de Julien Charles Bonaventure Tiran, négociant marseillais.
Dans l'armée, Melchior Tiran est officier de la garde royale avant 1830, puis il devient sous-lieutenant de cavalerie à Paris avant 1842.
Par arrêté du ministère de l'Instruction publique de juillet 1841, il est chargé de rechercher en Espagne, dans les bibliothèques publiques et autres dépôts d'archives, des documents et ouvrages pouvant compléter les collections publiques françaises.
L'année suivante, François Guizot, ministre des Affaires étrangères de Louis-Philippe, précise davantage les objectifs de cette mission. On lui confie le soin de copier dans les différents dépôts de la péninsule ibérique les textes espagnols et arabes relatifs à l'histoire de l'Algérie. Au cours de ses recherches, Tiran apprend l'existence d'un lot important de documents se rapportant à la politique, à la guerre, aux finances, au commerce, à la littérature et aux affaires religieuses de l'Espagne, rassemblés au XVIIIe siècle par don Felipe Beltran (1704-1783), évêque de Salamanque et grand Inquisiteur. Tiran décide les héritiers du prélat à les lui céder, et il expédie la collection à Paris pour être conservée dans un dépôt d’archives.
En 1849, il est nommé chancelier de l’ambassade de France à Madrid puis en 1861, il devient consul à Carthagène. L’année suivante, il est fait consul à Valence. Il joue un rôle important dans les négociations franco-espagnoles visant à assimiler les ressortissants français et espagnols à des nationaux pour les droits de résidence, de commerce et de propriété. Ces tractations aboutissent le 7 janvier 1862. En 1874, il entre au sein de la Commission des archives diplomatiques en tant que secrétaire adjoint.
Ces voyages et missions en Espagne font de lui un spécialiste des archives espagnoles, comme le démontre son rapport adressé à Guizot en 1844 et qui retrace l’histoire de la constitution du dépôt d’archives de la monarchie espagnole dans le château de Simancas. En 1846, c’est un rapport sur les archives du Conseil des Indes, conservées à Séville qu’il rend au ministre.
Tiran a écrit quelques ouvrages historiques. En 1835, il publieLa Russie pendant les guerres de l'Empire (1805-1815), souvenirs historiques de M. Armand Domergueet en 1873, il écrit un ouvrage sur la défense d’un camp proche de la ville d’Aix, lors de la guerre qui opposa Marius et les Teutons en 102 av. J.-C.
Par ailleurs, il est membre de la Société des Antiquaires de France depuis 1839 et titulaire de décorations étrangères, dont chevalier dans l'ordre de Charles III d'Espagne qui lui a été décernée en novembre 1846.
En France, Melchior Tiran est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 30 avril 1846 et fait officier le 18 novembre 1863.
Veuf à Madrid, le 21 mars 1864 de Maximine Gonzalez, Melchior Tiran décède à son domicile marseillais fin décembre 1885 à l'âge de 84 ans. Il laisse derrière lui son épouse en seconde noce, Marie Rose Claire Astrevigne, depuis son remariage à Marseille en novembre 1867.
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Consul de France à Valence.
Lieu de naissance et de mort
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auteur de plusieurs ouvrages et membre de la Société des antiquaires de France en 1839.
Chancelier de l'ambassade de France.
chancellier de l'ambassade de France à Madrid (1849), consul à Carthagène (1861) et à Valence (1862).
Consul de France à Carthagène.
officier de la garde royale et sous-lieutenant de cavalerie
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