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Le ministère de l’Agriculture de la Libération puis des IVe et Ve Républiques reprend l’organisation ancienne du ministère, qui avait également été maintenue en partie par l'Etat français, hormis la création des secrétariats généraux. Les grandes directions du ministère restent en place ; Administration générale et personne, Études et documentation, Secrétariat général à l’agriculture (jusqu’en 1946), Affaires économiques, qui deviennent par la suite la grande direction de la Production et des échanges, Industries agricoles et alimentaires, Répression des fraudes, Affaires professionnelles et sociale, Enseignement, Eaux et Forêts, Génie rural et hydraulique agricole, Services vétérinaires.
Au sortir de la guerre, la France se dote d’institutions spécialisées ayant pour but de moderniser l’agriculture et ses outils, et de mettre la science au service de la production agricole. C’est ainsi que naît l’INRA en 1946, mais aussi les centres d’études techniques et de recherches technologiques pour l’agriculture, les forêts et l'équipement rural (CERAFER) futur Centre technique du génie rural des eaux et des forêts (CTGREF) puis Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts (CEMAGREF) et enfin Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) en 2012, uni à l’INRA en 2021 pour former l’INRAE.
Les missions du ministère de l’Agriculture se réorganisent à plusieurs reprises pour donner une priorité à certaines politiques (contrôle de qualité, services sanitaires notamment). C’est en 1961, durant le ministère d'Edgar Pisani (le second plus long de la Ve République après Stéphane Le Foll), que le visage du ministère change à nouveau profondément, dans le cadre de la réforme à la fois de l’administration agricole et de l’agriculture : création des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER), de zones prioritaires pour l’aménagement du territoire, réforme de l’enseignement agricole. C’est dans le contexte de la fin de guerre et de modernisation de l’agriculture que prend forme ce ministère de l’Agriculture renouvelé, composé d’un ensemble de grandes directions générales, qui laissent place à nouveau dans les années 1970 à une organisation sous forme de directions autonomes.
A partir des années 1960, l’agriculture française entre dans une ère de modernisation, alors que se développent les politiques communautaires telle que la politique agricole commune. Cette période de changement est aussi celle des crises : quotas laitiers dans l’UE, crise de la vache folle, crises climatiques, auxquelles le ministère s’efforce de répondre en renforçant ses politiques sanitaires et d’aide aux agriculteurs.
Si le ministère de l’Agriculture depuis 1944 a repris les missions historiques qui étaient les siennes, celles-ci se sont transformées. C’est le cas de la gestion des forêts nationales avec la création en 1966 d’un établissement public industriel et commercial, l’Office national des forêts. En 1999, les Haras nationaux dont l’origine remonte également à l’Ancien Régime deviennent un établissement public administratif, qui fusionne en 2010 avec l’École nationale d’équitation pour former l’IFCE (institut français du cheval et de l’équitation), qui gère quatre ans plus tard la vente des étalons de l’État et le transfert des haras aux collectivités locales ou à des acheteurs privés.
Certaines missions lui sont également rattachées, que traduisent les changement de noms du ministère, telles les questions maritimes : en 1993, la DPMA (Direction des Pêches maritimes et des cultures marines puis Direction des Pêches maritimes et de l’Aquaculture) rejoint durablement le ministère de l’Agriculture, malgré une éclipse entre juillet 2013 et décembre 2017, période durant laquelle cette direction rejoint le ministère chargé de l’environnement. En 2020, la recréation du ministère de la Mer se fait en partageant la tutelle des missions maritimes du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Environnement (transports et infrastructures maritimes).
Depuis le milieu du XXe siècle, les transformations du ministère de l’Agriculture accompagnent celles de la société comme celles de l’administration, dans ses évolutions techniques et sociales : baisse de la part de la population rurale, modification des structures agricoles, alimentation, questions sanitaires, défis environnementaux, insertion dans le marché mondial.
Responsables
Comité français de Libération nationale :
Gouvernement provisoire de la République française :
Quatrième République :
Cinquième République :
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Renaud Denoix de Saint Marc, chef de la mission de consultation juridique du ministère de l'Agriculture de janvier 1968 à octobre 1969.
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M. Cointat, ministre de l'Agriculture
Le ministère chargé de l'agriculture fait partie du GIP comme membre du conseil d'administration
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Direction au sein du ministère
Direction au sein du ministère de l'Agriculture
Service au sein du ministère
Service au sein du ministère de l'Agriculture
Direction générale au sein du ministère de l'Agriculture
Service puis direction au sein de
Bureau au sein du ministère de l'Agriculture
Direction (1968-1971, 1982-1987) ou service (1972-1981) au sein du ministère de l'Agriculture
La direction de la nature et des paysages fait partie du Ministère de l'Agriculture.
L'INAO est sous la tutelle du ministère chargé de l'Agriculture.
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